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Le Blanc sous la Révolution

Couverture du livre « Le Blanc sous la Révolution » de Ferdinand Chertier aux éditions Royer Editions
Résumé:

La ville du Blanc a commencé, dès janvier, à commémorer le bicentenaire par une série de conférences sur la Révolution au Blanc. L'ordre chronologique m'attribua la première (le 10 plaviose) dont le thème fut : Les débuts de la Révolution au Blanc, à travers le registre paroissial de l'église... Voir plus

La ville du Blanc a commencé, dès janvier, à commémorer le bicentenaire par une série de conférences sur la Révolution au Blanc. L'ordre chronologique m'attribua la première (le 10 plaviose) dont le thème fut : Les débuts de la Révolution au Blanc, à travers le registre paroissial de l'église Saint-Étienne.
Dans ce registre, l'abbé Bastide, curé de l'ancienne église Saint-Étienne, a noté à côté des actes d'état-civil, les faits « frappants » des années 1789 à 1792 : événements locaux, serments, pamphlets qui circulaient en France à cette époque. Ce registre paroissial est ainsi un livre d'histoire locale et générale. Ces documents, de toute première source, intéressèrent vivement les auditeurs.
Quelques jours après, l'un d'eux m'adressa le livre de Ferdinand Chertier publié en 1878 : Le Blanc et sa municipalité sous la Révolution (1792 à 1799). Quelle excellente surprise ! On m'envoyait la suite des événements blancois, consignés par l'abbé Bastide, que je venais de faire connaître. De plus, l'auteur les avait relevés dans les registres des délibérations du conseil municipal de l'époque. Ces premiers registres, je les avais découverts, il y a une quinzaine d'années, entassés dans un coin du grenier de la mairie avec une multitude d'archives de l'époque. La poussière qui les recouvrait permettait de penser qu'ils avaient été relégués là depuis fort longtemps. Le substitut Chertier, lui, les avait consultés cent ans avant moi !
En comparaison du temps passé à reconstituer les textes de l'abbé Bastide - dispersés au hasard des blancs de son registre ou dans les marges - on peut penser que l'auteur a bien dû mettre plusieurs mois pour exploiter ces recueils de délibérations.
Celui de 1792, qui occupe aujourd'hui le n° 1 de la longue lignée des registres des délibérations municipales, est presque illisible étant donné l'écriture et l'orthographe du secrétaire de l'époque.
Avec le registre paroissial de l'église Saint-Étienne et le livre de Ferdinand Chertier, il devient possible d'imaginer, année par année, la vie des Blancois sous la Révolution. On y trouve lois et décrets concernant les églises, les couvents, les serments civiques, les certificats de résidence, les prêtres, les émigrés, les plantations d'arbres de la liberté, la formation de la garde nationale, les fêtes révolutionnaires, les volontaires du Blanc et leur peu d'enthousiasme, etc., etc...
En cette année du bicentenaire je donnerais à ce livre un nouveau titre : La Révolution au Blanc à travers les registres des délibérations municipales de 1772 à 1799.

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