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Les deux admirables récits qui composent ce livre sont parmi les plus caractéristiques du génie de Henry James parce que centrés sur le secret et sur la mort. Les vivants dans l'oeuvre de James sont fidèles aux morts. Les morts permettent de rêverà Et puis la mort est richesse suprême, à la fois fuite et victoire.
L'autel des morts, écrit à Londres en 1894, évoque un événement déterminant de la vie de James : la perte d'une jeune cousine tendrement aimée, morte de tuberculose à vingt-quatre ans. Deux hommes, deux amis devenus ennemis vont se croiser et s'affronter, au-delà du temps, autour du sanctuaire d'une jeune fiancée disparue.
Dans la cage date de 1898, époque à laquelle James se retire à Rye, un village du sud de l'Angleterre. Confronté à la solitude, il se tourne vers les mirages de l'enfance et de l'adolescence. La petite postière derrière son guichet grillagé - la cage - est condamnée à ne connaître les agissements du "grand monde" qu'à travers le langage cryptique des formules télégraphiques. Epiant visages et signes sibyllins, elle échafaude à partir de ceux-ci un monde purement imaginaire. Quel est le secret que recouvrent les télégrammes qu'elle envoie : une histoire de chantage, de jeu, de crime ? Mais le secret n'engendrera que le secret.
Henry James est né à New York en 1843. Il est mort à Londres en 1916. Ont été également publiés aux Editions Stock : Le regard aux aguets. Un portrait de femme, Le tour d'écrou, Les papiers de Jeffrey Aspern.
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