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UN ROMAN SENSIBLE, DRÔLE ET ÉMOUVANT.
Lorsqu'elle hérite de la maison de sa grand-mère dans la Meuse, Alice décide de quitter sa vie de thésarde parisienne qui ne mène nulle part et de s'installer à la campagne. Elle se lance alors dans l'animation d'ateliers d'écriture dans deux maisons de retraite. Suzanne, Germaine, Jeanne, Élisabeth, Georges, Lucien... les anciens dont elle croise la route sont tous plus attachants les uns que les autres.
Au fil des séances d'écriture, les retraités dévoilent des bribes de leur passé et s'attachent à la jeune femme, dont ils devinent la solitude. Bien décidée à lui redonner le sourire, la joyeuse bande de seniors se donne pour mission de l'aider à trouver l'amour !
Un véritable roman feel-good, qui fait du bien à lire. On se laisse porter dans cette maison de retraite avec ses personnages atypiques et une histoire un peu rocambolesque. Mais on se laisse prendre au jeu, et on adore !
Un petit moment de détente fort agréable !
Waouh !
Mon avis: j’ai été littéralement scotchée non par le style (fluide et très agréable, il faut quand même le dire) mais par la construction originale de ce roman. L’auteure, que je découvre par la même occasion, a réussi à mélanger de nombreux styles dans son histoire, et ça tient la route ! Incroyable ! Mais quelle idée formidable que ce roman ! <3 BRAVO, vraiment ! On s’attache à chaque personnage, du plus âgé au plus jeune, aucune lourdeur, que de surprises tout au long de la lecture (j’ai beaucoup ri), et la fin….
Je ne suis pas grande fan de littérature feel good en règle générale mais cette fois, le sujet me tentait : des ateliers d'écriture dans les maisons de retraite ! Et concernant le côté bonne humeur ce livre tient ses promesses.
Le thème de l'Atelier des souvenirs est intéressant, les ateliers proposés par la douce et timide Alice encouragent les échanges inter-générationnels dans le petit village et ses alentours. Et ce d'autant plus quand madame la maire lui propose d'animer également des ateliers auprès d'écoliers de la commune. Bien évidemment, les enfants vont rencontrer les personnes âgées de la maison de retraite. Cela m'a rappelé des souvenirs d'enfance, quand écoliers nous allions chanter à la maison de retraite qui était située juste derrière notre école, de beaux moments de partage et de joie avec les résidents âgés.
Cette nouvelle vie d'animatrice à la campagne va aussi amener Alice à s'épanouir. Elle va créer des liens avec les personnes âgées, les enfants mais également avec le personnel des établissements. Certains vont devenir de vrais amis, et à leur côté, Alice va découvrir qui elle vraiment et enfin devenir elle-même.
Les souvenirs que les personnes âgées vont coucher sur le papier lors des ateliers sont très touchants. J'ai aussi souri quand les mamies ont voulu utiliser un ordinateur pour se connecter à Internet, et j'ai été très touchée par la maladie d'Alzheimer dont souffre un des résidents, j'ai tellement pensé à ma propre grand-mère…
Alors évidemment, il s'agit d'un livre feel-good, le style d'écriture ne déroge pas à ce genre littéraire, les situations d'hasard heureux non plus. Mais n'est-ce pas ce qu'on attend de ce genre de lecture ? Anne Idoux-Thivet nous embarque dans une histoire légère, parfois amusante, parfois triste mais d'une manière toujours tendre et qui fait du bien.
Un livre à conseiller sans hésiter aux amateurs de livres légers qui rendent de bonne humeur. Pour moi ça me conforte dans l'idée que ce n'est pas la littérature que j'affectionne. Mais une lecture de ce genre de temps en temps, cela fait du bien !
Son doctorat en poche, Alice briguait un poste de chercheur en sociologie. La voilà pourtant de retour dans sa Meuse natale, après huit années passées dans la capitale, avec pour maigre CV la liste de ses compétences. C’est à ce moment-là que l’idée lui vient : pourquoi ne pas créer un atelier d’écriture pour le Troisième Âge?
Rapidement, le projet prend forme, et deux maisons de retraite décident de l’accueillir. Si certains pensionnaires sont ravis de jouer le jeu, d’autres se montrent plus réticents à l’idée de se dévoiler, mettant la timidité d’Alice à l’épreuve. Mais même les plus bougons restent attendrissants, et des Mirabelliers à la Maison Saint-Joseph, l’ « atelier des souvenirs », comme il a été rebaptisé, devient vite un rendez-vous attendu de tous.
L’atelier voit naître de jolies plumes. L’auteur a su donner un style à chacun, tendre et appliqué. Impossible de ne pas s’émouvoir des récits des « Petits Vieux » d’Alice, une mémé qui me raconte la guerre et un papi qui écrit des poèmes, moi je craque! Au-delà de l’histoire de chacun, une nouvelle histoire se tisse et laisse un place à un passé prêt à renaître. Le roman fait aussi la part belle à l’humour, les Seniors ne manquent ni d’imagination, ni de répartie. Leur mission « Gougeule » pour retrouver l’amour secret de leur animatrice vaut le détour.
Jolie ode à la mémoire, ce conte de fées aux cheveux blancs saupoudré de patois lorrain se picore comme une madeleine (de Commercy). Léger, attendrissant, une bouffée d’air frais.
Merci aux éditions Michel Lafon
Le jour où Alice décide de tirer un trait sur sa vie actuelle, guère réjouissante, reconnaissons-le, elle est loin de se douter des conséquences de son choix.
Sa passion pour la sociologie va l'amener sur des voies inattendues, celles des EHPAD, au sein desquelles elle va animer...des ateliers d'écriture !
Si vous ignorez encore ce qu'est un EHPAD, sachez que ce sigle barbare signifie établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes. Autrement dit une maison de retraite médicalisée, dans laquelle on ne s'attend absolument pas à trouver des écrivains en herbe. Des entremetteurs encore moins..
Bon, je ne veux pas trop vous en dire pour ne pas déflorer le fil de ce délicieux premier roman d'Anne Idoux-Thivet, mais sachez que lorsque vous aurez commencé à le lire, vous ne pourrez plus le lâcher !
Donc, revenons à nos EHPAD. Pour Alice, ils sont un véritable "vivier" humain, lieux riches d'expériences de vie(s), d'horizons divers, de personnes ayant tant à dire !
Des ces ateliers vont naître des textes . Touchants, drôles. Des textes qui vont franchir les murs des établissements, pour aller à la rencontre d'enfants, bouleversant les codes qui veulent que l'enfance et la vieillesse soient trop différentes pour pouvoir se côtoyer, s'épauler, s'aimer, s'enrichir.
L'atelier des souvenirs est une bouffée d'air frais, un rayon de soleil, un roman plein d'espoir et de poésie. De toutes ces choses qui nous manquent peut-être dans le fond ?
On s'attache à Pierre, à Suzanne, à Georges, à Lilou , à tous les autres, et forcément à "la petite" ...
Ce roman m’a vite embarqué dans les aventures d’Alice qui, après de hautes études et ne trouvant aucun poste à se mettre sous la dent, décide de proposer des ateliers d’écriture dans deux maisons de retraite.
Elle fait alors la rencontre de p’tits vieux attendrissants et hauts en couleurs. Et on se plonge avec délice dans leurs souvenirs tellement empreints de nostalgie. On s’aperçoit alors du pouvoir thérapeutique de l’écriture. Ecrire apaise. Ecrire répare les failles. Les ateliers s’étendent ensuite aux enfants de l’école primaire du village et les relations intergénérationnelles se mettent en place au sein de ce petit village.
On suit également l’intrigue qui se tisse autour de la vie sentimentale d’Alice ainsi que de celle de Chloé, son amie. Bref, de bons éléments pour un bon roman sauf que…je n’ai pas accroché plus que ça. Vers la moitié du roman j’ai commencé à m’ennuyer ferme. La plume de l’auteure est pourtant agréable, mais il y a des longueurs et je commençais vraiment à tourner en rond entre les ateliers d’écriture et …les ateliers d’écriture (même si j’ai trouvé ça super original au début, au bout d’un moment, ça devenait à mon goût vraiment redondant ). L’intrigue amoureuse ne pas emballée plus que ça. C’est mignon, assez improbable et on voit la fin arriver de très loin.
Le pari est tout de même réussi de nous donner une vision positive des maisons de retraite et du quatrième âge. Et ça, ce n’était pas gagné!
Je remercie Net Galley et les Edition Michel Lafon de m’avoir permis de découvrir ce roman
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