Des idées de lecture pour ce début d'année !
Au début des années 2000, un certain Wang Shu commence à dispenser son enseignement en architecture à la China Academy of Art de Hangzhou. « À l'époque, j'étais le seul enseignant pour vingt élèves. » En 2018, le département d'architecture de l'université chinoise compte 40 enseignants pour 700 étudiants et s'attache à « reconstruire l'architecture vernaculaire dans un contexte international ». En 1973, l'architecte libano-irakienne Salma Samar Damluji découvre les écrits d'Hassan Fathy, maître incontesté, aujourd'hui encore, de la construction en terre crue. Quarante-cinq ans plus tard, celle qui est sans doute l'une de ses plus fidèles héritières co-signera, en octobre, Hassan Fathy Earth & Utopia, chez Laurence King Publishing. En 2011, un architecte et universitaire israélien établi à Londres, Eyal Weizman, crée Forensic Architecture, un collectif s'appuyant sur le savoir de l'architecte pour établir des preuves qui serviront aux tribunaux internationaux, aux ONG et aux avocats des droits humanitaires à aider des populations fragilisées. En 2012, l'agence barcelonaise Flores & Prats livre Edificio 111, une forteresse de béton abritant 111 logements sociaux que les architectes n'ont jamais cessé de visiter pour construire une démarche qui se nourrit de l'usage... Ces exemples, parmi d'autres, montrent les différentes voies que peut emprunter l'engagement de l'architecte. Quel que soit son modus operandi, cet engagement n'est aujourd'hui plus une option. Ainsi que le rappelait l'exposition Mai 68.
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Des idées de lecture pour ce début d'année !
Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
A gagner : la BD jeunesse adaptée du classique de Mary Shelley !
Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."