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Jack Yu est un des rares officiers de police d'origine asiatique au sein du NYPD. Il a été récemment promu et a rejoint le commissariat de la 9ème circonscription, au nord-est de Chinatown, qui couvre East Village, Loisaida, NoHo, Alphabet City et Tompkins Square. A priori, la 9ème n'est pas plus calme ni moins violente que Chinatown, mais au moins, Jack n'y est pas tiraillé entre appartenance ethnique et respect de la loi.
Pourtant, c'est bien Chinatown qui pulse dans ses veines et qui va l'aspirer de nouveau. Il ne peut rester indifférent à l'appel à l'aide des familles de victimes d'homicides d'origine chinoise qui se sentent si peu prises au sérieux par la police new-yorkaise. Suicides, passages à tabac, morts violentes, ou encore victimes de la cupidité des trafiquants d'êtres humains et des triades hong-kongaises qui règnent sur Chinatown : l'éventail est large et la tension forte pour Jack Yu...
Deuxième tome d'une immersion au cœur de Chinatown, aux côtés de l'inspecteur Jack Yu.
On suit Jack mais également les malfrats du coin, les gangs, toutes leurs magouilles, les rackets...
C'est un univers que je connaissais pas, et c'est ce qui m'avait donné de découvrir ce livre.
Le hic, c'est qu'il m'a fallu en lire un tiers pour que l'histoire (ou plutôt les histoires) m'accroche. Trop de protagonistes. Je pense que mon cerveau a éprouvé des difficultés à tout enregistrer, et faire les liens qu'il fallait entre eux.
Même si toute l'histoire baigne dans la délinquance, j'ai dû attendre la moitié du livre pour que Jack soit vraiment "impliqué" dans un truc un peu plus remuant.
Finalement je suis contente d'avoir continué la lecture, car j'ai apprécié la suite.
En bref, c'est intéressant de plonger dans cette ambiance new-yorkaise particulière, mais il faut s'accrocher au début, et ne pas attendre une enquête palpitante, qui serait un fil conducteur, et rythmerait tout le livre.
Merci à BePolar et aux éditions Filatures de m'avoir permis la lecture de ce bon polar.L'inspecteur Jack Yu a été récemment muté dans un nouveau commissariat pour s'éloigner un peu de Chinatown où il a grandi .Mais il ne peut s’empêcher d'y retourner pour enquêter sur les injustices que subit sa communauté et elles sont légion car derrière l'attrait touristique du quartier se cachent la misère ,les trafics ,les rackets et la prostitution .Au péril de sa vie ,il va lutter contre ceux qui gangrènent son quartier et s'attaquent aux plus faibles .Un bon polar où l'on découvre un Chinatown moins idyllique qu'il n'y parait.
L’année du chien nous plonge au cœur de Chinatown, de ses gangs et de la mafia qui y régit tout.
L’inspecteur Jack Yu quitte enfin le commissariat de Chinatown, où il se sentait écartelé entre son appartenance à la communauté chinoise et son rôle d’inspecteur, pour la neuvième circonscription de NY.
Il vient de finir son service, quand il est appelé sur une scène d’homicide touchant une famille entière.
Il se retrouve de retour au sein de sa communauté, à devoir enquêter dans les profondeurs de Chinatown.
Henry Chang nous dépeint un Chinatown loin du Chinatown touristique que nous connaissons tous, il nous décrit l’envers du décors :
la drogue, la prostitution, le racket, les paris, la pauvreté, tout ce monde derrière les restaurants chinois.
Une société chinoise complexe que l’on découvre, bien loin des images d’Epinal ou même du simple atelier clandestin.
J’ai appris énormément en lisant ce livre, je me suis sentie happée et imprégnée des odeurs, des couleurs (même si ici le sombre prédomine) de Chinatown.
Un livre que je recommande pour comprendre ce monde parallèle qui nous est inconnu et fermé.
L’année du chien est le deuxième tome traduit en français, après Chinatown Beat, de la série de romans policiers mettant en scène l’inspecteur Jack Yu de l’auteur Henry Chang. Celui-ci est né et vit toujours dans le Chinatown de New York. Tout comme son héros, il incarne cette Amérique multi-culturelle et la complexité d'appartenir à deux mondes qui se toisent et ne se comprennent pas.
Ce livre 2 est dédié à sa mère : « pour ma mère, qui a traversé courageusement les océans, laissant derrière elle un pays déchiré par la guerre, à destination de l’Amérique, pour une vie à Chinatown de travail de misère et d’ateliers clandestins, une vie dédiée à sa famille ».
Jack Yu est un des rares officiers de police d’origine asiatique au sein du NYPD. Il vient d’être promu à la neuvième circonscription et vient renforcer les effectifs pendant les fêtes de fin d’année.
Alors qu’il vient de finir son service, il est appelé à la rescousse, plusieurs corps ont été découverts morts au 18ème étage de la tour One Astor Plaza, une famille entière, un homicide-suicide. « Cette tragédie avait été provoquée par l’affliction d’un couple confronté à la dégradation imminente d’un certain niveau de vie , mais était tout autant liée à la honte, à la crainte de perdre la face ». Bien que blindé, Jack est très remué et cette sinistre journée terminée, lorsqu’il finira par s’endormir sur son canapé, son sommeil sera ponctué d’images. Des images de Pa, son père décédé ainsi que de Tat son ami d’enfance qui a mal tourné, désormais gangster de Chinatown, Tat Louie, alias Lucky, viendront s’immiscer dans ses rêves.
La transition est trouvée et nous voilà avec Lucky, dailo – chef – du puissant gang de la Ghost Legion. Les temps changent et Lucky doit faire preuve de flexibilité et nouer des alliances secrètes afin de le protéger et lui permettre d’étendre son influence. À bord de sa Buick noire, et Lefty son chauffeur, nous filons dans les rues étroites et malfamées de Chinatown récupérer l’argent et les marchandises en échange de l’assurance de la protection par les Ghost.
Bientôt, Jack Yu, se retrouve lui aussi en plein cœur de Chinatown pour tenter d’aider des familles chinoises victimes de violences. Au vu de ses succès passés, il sera d’ailleurs rappelé par le capitaine de son ancienne circonscription la 0-5, une fusillade ayant eu lieu à Chinatown avec plusieurs victimes, près du centre de paris hippiques. Du lourd, et lui seul, grâce à sa connaissance du quartier peut être en mesure d’élucider l’affaire.
Comme vous l’avez compris, c’est une véritable immersion dans Chinatown que nous offre Henry Chang. Si pour nous, Chinatown est synonyme de quartier animé et densément peuplé, attirant les gourmets et les touristes dans ses nombreux restaurants de spécialités chinoises, ici c’est l’envers du décor que l’écrivain nous dévoile, ses habitants vivant pour la plupart dans des immeubles délabrés, découpés en logements exigus. Mais c’est surtout un monde de clandestins avec des gens endettés et prêts à beaucoup de choses pour s’en sortir, où la prostitution sévit, les paris clandestins, truqués, des circuits de contrebande et dans lequel la guerre des gangs fait rage. Extrême violence et pauvreté se côtoient tout au long du polar.
Malgré des scènes horribles comme le supplice infligé à ce jeune livreur, j’ai été happée par la vie quotidienne de cette société multi culturelle que Henry Chang décrit si bien, et pour cause, entraînée dans cette atmosphère noire tellement bien retranscrite, obligée de me questionner sur le mystère de l’âme humaine.
J’ai été également attendrie par ce lien qui se tisse peu à peu entre Sai Go, dont la vie entière a été menée dans l’illégalité et Bo, cette femme, qui pour rembourser ses passeurs s’échine dans le travail. De beaux moments de poésie !
Je regrette cependant que les protagonistes et les gangs aient été si nombreux, surtout avec des patronymes asiatiques peu habituels pour nous, m’empêchant de savourer pleinement ce polar richement instructif sur ce fameux quartier de New-York qu’est Chinatown, où deux mondes cohabitent et se comprennent difficilement.
L’année du chien fait référence à l’année qui vient de s’achever. « L’année est caractérisée par le Yang masculin, par le conflit, la persévérance et la foi ».
« Le chien est téméraire, charismatique, il croit en la justice, la loyauté et la fidélité », une phrase qui à elle seule, brosse un portrait complet de l’inspecteur Yu !
Encore un grand auteur que je découvre grâce à l’opération Club Sang de Bepolar et aux éditions Filature(s).
Chronique illustrée à retrouver sur : http://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/
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Merci Ghislaine pour cette chronique qui rend le roman attractif mais comme vous parlez de supplices décrits , je ne pencherai pas sur cette histoire même si elle apprend beaucoup de choses sur Chinatown . J’ai beaucoup de mal avec les images de violence comme tout le monde ....Je le noterai et je l’offrirai à mon mari.
Belles lectures . Prenez soin de vous