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« Personne ne parle de l'année de grâce. C'est interdit. Nous aurions soi-disant le pouvoir d'attirer les hommes et de rendre les épouses folles de jalousie. Notre peau dégagerait l'essence pure de la jeune fille, de la femme en devenir. C'est pourquoi nous sommes bannies l'année de nos seize ans : notre magie doit se dissiper dans la nature afin que nous puissions réintégrer la communauté. Pourtant, je ne me sens pas magique. Ni puissante. » Un an d'exil en forêt. Un an d'épreuves. On ne revient pas indemne de l'année de grâce. Si on en revient.
Attention gros coup de ❤ ! Dès les premières pages j'ai été happée par l'histoire et je n'arrivais plus à poser le livre. Je crois que si je n'avais pas eu des obligations (genre nourrir mes enfants) je l'aurais lu d'une traite. D'ailleurs même quand je devais le poser, je continuais d'y penser. Il n'y a pas de pause dans le récit. Je me suis sentie en totale empathie avec le personnage principal, et j'ai beaucoup aimé la manière dont l'autrice sème des indices qui ne sont pas si évidents à interpréter. Quant à la fin, elle est très puissante (je ne vais pas vous dire que je n'avais rien vu venir, mais waouh ...). D'ailleurs j'en ai même rêvé la nuit.
Bon j'admets que le sujet n'est pas forcément super original (on pense à d'autres dystopies comme la servante écarlate) mais j'ai beaucoup aimé son traitement et c'est plus accessible pour commencer. Si c'est un thème qui vous intéresse, n'hésitez pas, foncez !
Qu'est-ce que j'aime voir les codes de la dystopie repris avec autant de subtilité ! L'Année de grâce est certes un roman YA, pourtant il parlera à toutes les générations, car il est d'un réalisme à couper le souffle.
Sensible aux thématiques abordées (mariage forcé, féminicide, harcèlement, asservissement des femmes, patriarcat...), j'ai partagé avec beaucoup d'effroi le quotidien de Tierney, l'héroïne principale. Malgré ses 16 ans, elle porte sur le monde un regard très adulte, toutefois il évoluera encore à l'issue de son année de grâce, jusqu'à ce qu'elle découvre les vérités du système vérolé dans lequel elle est née, le tout à travers un scénario aussi puissant qu'addictif.
Une belle leçon de courage et de féminisme que l'on devrait mettre entre toutes les mains, surtout celles des plus jeunes !
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Contrairement à ce qu on m'avait dit, je suis très mitigée par ce récit. Le début m'a beaucoup plus ( personnage central intéressant...), le milieu longuet avec des scènes violentes inutiles à mon avis. Par contre la fin ( retour au comté..) m à redonné goût à ce roman.
Une dystopie féministe bien menée!
Dans un lieu où les femmes doivent partir affronter "l'année de grâce" pour leurs seize ans, nous suivons l'histoire de Tierney la terrible. Un peu différente des autres, plus rebelle, plus combative, elle est bien décidée à survivre à cette mystérieuse année de mise à l'épreuve avant le mariage imposée par les hommes...
Entre le Village de Shamalayan et la Servante écarlate, j'ai trouvé le texte assez haletant pour le lire d'une traite! Ce n'est pas qu'il soit particulièrement original mais on s'attache vraiment à l'héroine et, bien entendu, on a envie qu'elle survive et dépasse sa condition étriquée! De plus, il permet une réflexion sur bon nombre de diktats imposés aux femmes ou aux jeunes adultes...
C'est un roman jeunesse mais à mettre entre toutes les mains!
« L’année de grâce » de Kim Liggett est une dystopie, qui n’est pas sans rappeler « La Servante écarlate ».
L’année de grâce est celle où toutes les jeunes filles de seize ans doivent partir s’isoler sur une île. Parce qu’à seize ans, une jeune fille attire les hommes et rend jalouse les femmes…
Après cet exil, elles reviennent (ou pas) éprouvées et prêtes à vivre leur vie de femme.
Merci à ma nièce de m’avoir fait découvrir ce roman oppressant mais qui ouvre une petite porte à l’espoir.
Bravo à sa prof de français de 1re de leur avoir fait lire ce genre de livre.
L’Année de grâce est un événement attendu par toutes les filles de Garner County. Elles savent, depuis toutes petites, qu’elles assisteront l’année de leurs 16 ans à une cérémonie au cours de laquelle un époux leur sera attribué. Elles seront ensuite exilées pendant une année complète, loin de leurs proches, le temps que leur « magie » se dissipe au contact de la nature. Nul ne sait précisément ce qui se passe chaque année dans ce camp entouré d’une immense forêt. Nul ne sait ce qui s’y dit, les liens qui s’y nouent et les relations qui s’y assombrissent. Pourtant, ce que chacun sait, c’est que les jeunes exilées ne reviennent pas toutes de leur année de grâce…
J’avais repéré ce roman depuis sa sortie en 2020 et je n’attendais qu’une chose, qu’il sorte enfin en poche ! Ce n’est pas le coup de cœur attendu mais j’ai toutefois beaucoup apprécié cette lecture. J’estime que L’Année de grâce est un roman young adult vraiment prometteur, avec quelques bémols tout de même… Ce que j’ai apprécié : la narration à la première personne, le personnage de Tierney et son caractère affirmé, la découverte de cette société si particulière et de son fonctionnement ainsi que les échos à de nombreux éléments de notre réalité ou de notre histoire qu’on peut y lire, l’ambiance mystérieuse développée tout au long du roman, le rôle de certains personnages secondaires agissant dans l’ombre, l’écriture entre poésie et révolte, le message qui est certes parfois maladroit mais que l’on comprend tout de même aisément, la lecture métaphorique de cette « magie » féminine, les références aux fleurs… Ce que je n’ai pas aimé : la violence gratuite de certains personnages, un poil exagérée et contreproductive, les traits souvent caricaturaux associés aux hommes et aux femmes, l’évolution du roman vers une histoire d’amour (au secours !) et le triangle amoureux qui en découle. Que de belles idées dans ce roman ! Mais également, vous l’aurez compris, quelques choix curieux et dérangeants… Cependant, je retiendrai le positif et je suivrai certainement les futures parutions de Kim Liggett.
Bonjour . Nous voilà plongé(e)s au sein d'une communauté où le patriarcat décide . Les femmes n'ont aucun droit et pourtant les hommes laissent entendre qu'elles ont des "pouvoirs" dangereux dès qu'elles atteignent la puberté :" nous aurions le soi disant pouvoir d'attirer les hommes..." . Dès l'âge de seize ans , après avoir été exposées en place publique comme des bêtes d'élevage , des hommes décident encore quelle sera l'élue de leur coeur ; dès lors , elles devront partir loin dans la forêt pour apprendre à se défaire de leur" sorcellerie", mais existe-t-elle seulement?
Pourquoi les hommes ont décidé que les femmes devaient se plier à leur volonté ; pourquoi aucune ne se rebelle? :" A Garner County , toutes les femmes sont coiffées de la même manière ", " Nous sommes le sexe faible ...Comme on nous le martèle chaque dimanche"
La jeune fille qui raconte l'histoire nous fait découvrir un monde d'entraves , de sectarisme devant lequel elle va essayer de se battre . Mais est-ce que notre force n'est pas celle qui nous contraint à faire face quand nous sommes seul(e)s face à certaines réalités .
On s'attache au personnage de la jeune fille (sans nom) ; on est surpris(e), ému(e) , consterné(e) devant les attitudes de chacun . On espère que leur monde changera bientôt de visage pour s'éclairer de la magie de l'esprit libre .
J'ai été prise dans ce tourbillon , chaque page nous surprend . On croit à une histoire toute simple , mais pas du tout :" L'arbre aux châtiments .....Jadis , c'était un vrai arbre , mais il a brûlé avec Eve ..." . On croit deviner , mais pas du tout ! :" elle tient dans sa main une petite fleur rouge , qu'elle laisse tomber au sol..."
C'est un roman plein de questions sur la place de la femme au sein de certaines communautés même si ce roman reste une oeuvre de fiction. Belles lectures . Prenez soin de vous.
Livre vendu comme étant une histoire à la croisée d’Hunger Games, La servante écarlate et sa majesté des mouches.
En effet, pas mal de similitudes avec ces livres dans ce monde finalement assez moyenâgeux où les femmes sont traitées de manière assez terrifiante mais qui n’est pas sans rappeler un monde pas si lointain où les femmes vivaient beaucoup de choses similaires il y a encore quelques décennies en arrière et que vivent encore malheureusement beaucoup dans certains pays…
Il dénonce aussi le fait que beaucoup de gens (pas que des hommes) jugent souvent coupables les femmes du désir qu’elles suscitent chez les hommes (quand une femme est violée, sa façon de s’habiller est souvent mise en avant comme pour excuser celui qui a commis cet acte d’avoir été provoquée par elle).
*****
A l’âge de 16 ans, les jeunes filles sont censées être investies d’une magie qui ferait qu’elles se mettraient à attirer les hommes et qui rendraient jalouses les autres femmes.
Afin de perdre cette magie, elles sont une trentaine chaque année à être envoyées dans leur année de grâce. Année qui n’a rien de « gracieux » !
Laissées à elles-mêmes dans une forêt entourée de palissades, elles doivent se débrouiller pour survivre. Dans la forêt, rôdent les « braconniers », des hommes prêts à tout pour capturer la magie qu’elles sont censées avoir, le parfum aphrodisiaque qu’elles ont sur la peau qu’ils essaient de prendre en les écorchant vives ! Certaines ne reviendront donc pas de cette année de grâce, d’autres en reviendront mutilées (doigts, oreilles en moins, cicatrices diverses, …) ou pas.
Impossible d’échapper à cette longue épreuve. Si une fille essaye de s’enfuir ou si elle en meurt sans que son corps ne soit retrouvé, elle condamne sa sœur cadette à être exilée dans une partie extérieure de la ville où elle sera vouée à la prostitution.
Mais les réjouissances ne s’arrêtent pas là, noonn bien sûr… On pourrait se dire que c’est une très très mauvaise année à passer et qu’après ça ira mieux. Eh bien non.
Il ne faut pas oublier que la veille de cette année de grâce a lieu la cérémonie du voile. Ce jour là chaque femme est choisie par un homme qui lui dépose sur la tête un voile. Evidemment elles n’ont aucun mot à dire à ce sujet, ce sont les hommes qui choisissent (et si l’un d’entre eux a envie d’une nouvelle femme plus jeune, l’ancienne est exécutée sur un motif bidon quelconque).
Celles qui auront la chance d’avoir été choisie vivront une vie « tranquille ». Par contre, les autres, celles dont personne n’aura voulu, au retour de leur année de grâce (si elles en reviennent) elles seront vouées à aller travailler dans des fermes,… pour le besoin des autres.
Les femmes n’ont pas le droit de se réunir entre elles en dehors de certains jours définis, les femmes doivent se montrer dociles et engendrer des garçons. Rêver, chanter, dire ce qu’elles pensent, … leur est interdit. Tout écart est puni par des coups de fouets, le bûcher ou la pendaison selon la "faute". « La seule humiliation pire que la vieillesse est l’infertilité ».
Bref un monde des plus sympathiques dans lequel on va suivre Tierney, une des jeunes-filles qui va partir dans son année de grâce.
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Bonjour Dominique, merci pour cet avis sur ce roman qui effectivement pose beaucoup de questions et qui m'a l'air intéressant.