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L'amour viendra, petite !

Couverture du livre « L'amour viendra, petite ! » de Jerome Fansten aux éditions Flamant Noir
Résumé:

UN POLAR NOIR, PULP & ORIGINAL !
EXTRAIT : "Je fouille la poubelle et débusque une vieille bouteille de Jack Daniel's. Une bouteille vide. Enfin, vide... façon de parler... Une petite corolle d'or brun clapote encore au fond du culot. Je l'ai jetée tro

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  • Bon, voyons voir, comment parler de ce bouquin sans l’affadir, sans le prendre pour ce qu’il n’est pas et ne pas le laisser pour ce qu’il est ?

    « Je fouille la poubelle et débusque une vieille bouteille de Jack Daniel's. Une bouteille vide. Enfin, vide... façon de parler... Une petite...
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    Bon, voyons voir, comment parler de ce bouquin sans l’affadir, sans le prendre pour ce qu’il n’est pas et ne pas le laisser pour ce qu’il est ?

    « Je fouille la poubelle et débusque une vieille bouteille de Jack Daniel's. Une bouteille vide. Enfin, vide... façon de parler... Une petite corolle d'or brun clapote encore au fond du culot. Je l'ai jetée trop tôt. » pourrait être le refrain de cette longue chanson écrite à l’encre noire et verte. Noire parce que, bien sûr, c’est un polar ; verte car le langage employé est égrillard et paillard, mais jamais obscène.
    J. est un privé à l’ancienne sans le sous, sans beaucoup de travail qui se définit ainsi : « J, queutard émérite, porte-flingue décoratif et soyeux ; détective au rabais… Me voilà » et nous voici prévenus. Pour essayer de se renflouer, il doit accepter un peu n’importe quoi, comme sexe-toy chez une vieille frapadingue riche, lave-vaisselle chez l’usurier pourri très jaloux dont il doit surveiller la femme mais sauter, sur injonction paternelle, la fille nymphomane.
    Vous aurez du kidnapping, des coups de feu, des têtes qui parlent, du vraisemblable et de l’invraisemblable. La langue verte et fleurie avec hommages aux grands du Polar comme Simenon ; des auteurs comme Vian auquel il dédit son interlude (Un moment pas piqué des vers), Roland Barthes, Rimbaud et beaucoup d’autres. Les femmes y ont pour nom Tristesse, Confiance (retrouvée en morceaux)…
    J’ai aimé l’humour noir, acide, désespéré qui émane de ce livre. Il y a de l’Audiard, du Blondin, voire du Bikowski chez Jérôme Fansten. Je n’aurais garde d’oublier René Fallet lorsqu’il écrivait sous Bourgogne (le vin rouge bien sûr !). L’écriture est brillante, luxuriante (normal pour ce privé vivant dans la luxure). Le tout sur fond de jazz. L’impression d’un grand bordel, d’un grand foutoir organisé avec des phrases qui font mouche, qui tuent le moucheron à cent pas. J’aurais presque pu recopier tout le livre tant je me suis régalée. Vous connaissez mon amour des jeux de mots, je vous laisse imaginer la gourmandise avec laquelle j’ai dégusté ce bouquin presque d’une seule traite, faut pas être trop goulue et en laisser pour le lendemain.

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