Un douloureux passage à l'âge adulte, entre sensibilité et horreur...
Nous n'avons qu'une seule vie, qu'une seule pauvre vie et, en partie, nous la perdons dans le leurre, le mensonge d'un travail.
Alors, un jour, dans ce jardin, notre vie s'est retirée en silence. Elle est allée rejoindre les solitaires, la solitude. Devons-nous la porter comme un fardeau, nous délivrer d'elle ? Ou bien l'abandonner à la faim des serpents, à l'horreur des jours, aux regards assassins des bourreaux ? C'est pour rejoindre notre vie que nous écrivons, c'est pour toucher en nous les battements de son coeur que nous écrivons, que nous aimons.
C'est dans l'effondrement qu'elle nous soutient, c'est dans la plus haute solitude que nous fêtons ensemble nos retrouvailles. Ailleurs, dans le monde, il y a les mots bien sûr, le flot des choses courantes, la marée des jalousies, il y a tout ce qui enveloppe les mots et les corps mais la vie n'est pas là et si elle apparaît parfois, si elle nous frôle de ses ailes, c'est pour nous enjoindre à ne jamais renoncer, à ne jamais faillir à la tâche d'aimer, au labeur d'écrire, au bonheur de chanter l'enfance, les livres et l'été sur les livres et sur tous les visages.
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