Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Ecrites vers la fin de la dernière guerre, donc plus de dix ans avant la Visite de la vieille dame, voici les toutes premières oeuvres de Dürrenmatt.
Certains raffinés les préfèrent pour leur naïveté même, leur sauvagerie baroque. Ce sont des cauchemars, des mythes où l'auteur a risqué son intégrité créatrice, son salut. On ne peut les traverser sans vertige : tout y est labyrinthe, faille, piège. Absurde et parfaite, la Ville renvoie chaque habitant à lui-même, à son illusion, son vide. Bourreaux et victimes, dans cette sournoise apocalypse, deviennent interchangeables.
Les identités se dissolvent, les corps se désincarnent. Dieu et Diable sont confondus. Dürrenmatt nihiliste. Dürrenmatt sauvé du nihilisme. Par un certain rire et un certain détachement, vertus passablement helvétiques qui, en allemand, ne portent d'ailleurs qu'un seul nom : Heiterkeit. " Que devons-nous faire ? demanda le chef de train. - Rien, répondit le jeune homme, rien. Dieu nous a laissés tomber, si bien que nous voilà précipités vers lui.
"
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Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Un véritable puzzle et un incroyable tour de force !