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La vie meilleure

Couverture du livre « La vie meilleure » de Etienne Kern aux éditions Gallimard
  • Date de parution :
  • Editeur : Gallimard
  • EAN : 9782073075833
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

«Nous sommes la somme de nos amours. Et c'est la seule chose qui restera de nous.» On l'a comparé à Gandhi, à Einstein, à Lénine. Des foules l'ont acclamé. Des milliardaires lui ont tapé sur l'épaule. Les damnés de la terre l'ont imploré. Aujourd'hui, son nom nous fait sourire, tout comme son... Voir plus

«Nous sommes la somme de nos amours. Et c'est la seule chose qui restera de nous.» On l'a comparé à Gandhi, à Einstein, à Lénine. Des foules l'ont acclamé. Des milliardaires lui ont tapé sur l'épaule. Les damnés de la terre l'ont imploré. Aujourd'hui, son nom nous fait sourire, tout comme son invention : la méthode Coué. Singulier destin que celui d'Émile Coué, obscur pharmacien français devenu célébrité mondiale, tour à tour adulé et moqué. La vie meilleure retrace l'histoire de ce précurseur du développement personnel qui, au début du XXe siècle, pensait avoir découvert les clés de la santé et du bonheur. Un homme sincère jusque dans sa roublardise, qui croyait plus que tout au pouvoir des mots et de l'imagination. Avec ce roman lumineux aux accents intimes, Étienne Kern rend hommage à ceux qui cherchent coûte que coûte une place pour la joie.

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Avis (6)

  • Celui qui est dans la première liste du Goncourt, celui qui semble séduire beaucoup de lecteurs et dont je ne me souviendrais sûrement pas dans 6 mois.

    J’étais emballée par l’idée d’une biographie romancée d’Emile Coué et de ce côté là rien à dire. L’auteur m’a vraiment donné envie d’en...
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    Celui qui est dans la première liste du Goncourt, celui qui semble séduire beaucoup de lecteurs et dont je ne me souviendrais sûrement pas dans 6 mois.

    J’étais emballée par l’idée d’une biographie romancée d’Emile Coué et de ce côté là rien à dire. L’auteur m’a vraiment donné envie d’en savoir plus sur le parcours de ce petit pharmacien lorrain, un doux, un rêveur. On s’attache facilement à l’inventeur de la fameuse méthode Coué.

    Malheureusement, l’écriture est très basique, certains diront épurée mais pour le coup c’est un synonyme de pauvre. Le destin d’Emile Coué, infiniment romanesque, accouche d’un encéphalogramme plat. Ajoutez à cela que n’ai pas vu l’intérêt d’entrecouper cette bio par les considérations du narrateur/auteur.

    En gros du très très moyen, du léger, presque du feel-good, sauf que la couverture n’est pas rose à paillettes, elle est du plus beau blanc, celui qui a le pouvoir magique de donner le label « livre sérieux » à tout et n’importe quoi.

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  • Il fallait le faire ! Oui, franchement, il fallait y penser. Et Etienne Kern l’a fait. Il s’est emparé de la vie d’un illustre inconnu dont tout le monde connaît pourtant la méthode. Qui n’a pas entendu parler de la "Méthode Coué" ? Qui n’a jamais tenté de l’appliquer ? Dans "La vie meilleure",...
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    Il fallait le faire ! Oui, franchement, il fallait y penser. Et Etienne Kern l’a fait. Il s’est emparé de la vie d’un illustre inconnu dont tout le monde connaît pourtant la méthode. Qui n’a pas entendu parler de la "Méthode Coué" ? Qui n’a jamais tenté de l’appliquer ? Dans "La vie meilleure", l’auteur raconte Emile Coué.

    Il raconte la vie de ce pharmacien de province qui au début du vingtième siècle va devenir une célébrité mondiale, invité en grande pompe des Etats-Unis en Angleterre, en passant par la Suisse et bien d’autres pays. Et là, devant des foules toujours nombreuses, il raconte, il hypnotise, il montre qu’il suffit de "[répéter] cette phrase vingt fois matin et soir : "Tous les jours, à tous points de vue, je vais de mieux en mieux." pour que tout s’arrange. Autosuggestion, ça s’appelle. On peut même dire qu’il est en quelque sorte le précurseur du développement personnel.

    En quelque sorte, il récidive, après "Les envolés" ou la vie d’un certain Franz Reichelt, précurseur du parachutisme, dont je n’avais jamais entendu parler. Je viens de relire la chronique que j’avais rédigée à l’époque. Je pourrais écrire la même chose. Etienne Kern possède ce talent de dire beaucoup en peu de mots. Ses phrases sont magnifiquement épurées, écourtées au maximum, légères et élégantes. Et toujours se mêlent sensibilité et douceur. On ressent son admiration, son empathie, sa tendresse pour le personnage.
    On peut penser ce que l’on veut de cette fameuse méthode Coué et de l’homme. Mais le récit d’Etienne Kern est tout en finesse, sans jugement. Il décrit le personnage avec honnêteté, et encense aussi bien sa sincérité que sa roublardise. Il insiste sur ses qualités de simplicité, de générosité, d’humilité. Il ne cache pas en revanche les moqueries dont le "petit barbichu" pouvait être l’objet.

    J’ai beaucoup aimé ce deuxième roman d’Etienne Kern, ardent et pur. Il dénote chez l’auteur cette propension à parler de ceux qui tentent d’apporter un peu de gaieté dans le vie des autres.

    Un récit passionnant.

    https://memo-emoi.fr

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  • Un petit bijou de sensibilité ! Etienne Kern nous raconte Emile Coué, précurseur du coaching qui a su jouer d'optimisme auprès des autres alors qu'il était lui-même plutôt mélancolique et frustré de n'avoir pas eu d'enfant. Dans ce beau texte, qui ouvre à une vie meilleure, on croise des...
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    Un petit bijou de sensibilité ! Etienne Kern nous raconte Emile Coué, précurseur du coaching qui a su jouer d'optimisme auprès des autres alors qu'il était lui-même plutôt mélancolique et frustré de n'avoir pas eu d'enfant. Dans ce beau texte, qui ouvre à une vie meilleure, on croise des papillons, des fleurs de Nancy, un miroir qui offre un nouveau destin et quelques sonates apaisantes. Et même John Lennon qui à son tour dira dans une chanson "I'm getting better and better" fidèle à la méthode Coué ... L'auteur ne perd jamais de vue le fait que les années passent et qu'il faut profiter de la vie, parce qu'elle est belle et que cela souvent nous échappe.

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  • Connaissez-vous Emile Coué ? Etienne Kern vous dit tout sur cet homme dans ce roman à la plume enjouée, au style ciselé, au contenu documenté.
    Emile Coué, simple pharmacien de banlieue, a été le précurseur de ce qu’on appelle aujourd’hui le développement personnel. Il va consacrer sa vie à...
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    Connaissez-vous Emile Coué ? Etienne Kern vous dit tout sur cet homme dans ce roman à la plume enjouée, au style ciselé, au contenu documenté.
    Emile Coué, simple pharmacien de banlieue, a été le précurseur de ce qu’on appelle aujourd’hui le développement personnel. Il va consacrer sa vie à soigner les gens avec une méthode de son cru dont on parle encore aujourd’hui. Il va devenir un homme connu, demandé sur tous les continents.
    Homme altruiste sincère ou arnaqueur bercé par ses propres mensonges ? qui était vraiment Emile Coué ?
    Je vous recommande vivement ce court roman qui donne la juste place au pouvoir des mots dans la vie de chacun, avec lequel je me suis instruite sur ce célèbre inconnu et où j’ai eu plaisir à connaitre un peu mieux Etienne Kern à travers ses quelques digressions.
    J’avais adoré Les envolés, le précédent roman d’Etienne Kern, et je confirme ici mon attachement à cet auteur dont l’écriture m’emporte et me bouleverse à chaque fois, une écriture douce et tendre.

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  • La confirmation d’une plume singulière, sensible et poétique.

    « Voici la méthode, voici le grand secret : répéter, croire, imaginer. Répétez, croyez, imaginez et la migraine disparaitra, les cheveux ne tomberont plus, les ulcères seront guéris. Des jours radieux viendront. Tout va bien....
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    La confirmation d’une plume singulière, sensible et poétique.

    « Voici la méthode, voici le grand secret : répéter, croire, imaginer. Répétez, croyez, imaginez et la migraine disparaitra, les cheveux ne tomberont plus, les ulcères seront guéris. Des jours radieux viendront. Tout va bien. »

    Après Franz Reichelt dans les envolés, son premier roman, Etienne Kern met en lumière Émile Coué, un être fascinant. Ce nom vous dit forcément quelque chose, la fameuse méthode Coué.
    Mais le connaissez-vous vraiment ? Est-ce un héros ou un charlatan ?

    Car oui, forcément, « Tant qu’il y aura des monstres sous les lits, tant qu’il y aura des parents et des enfants pour souffrir, tant qu’il y aura des choses à voir derrière nos yeux fermés et des désirs pour demain, il y aura des Émile, certains seront des saints, d’autres des escrocs, mais des Émile, tous les jours, à tous points de vue. Et ils chercheront des mots nouveaux pour parler à nos détresses. »
    Les années passent, les « fossoyeurs » demeurent.

    « Une leçon qu’Émile méditera jusqu’à sa mort : l’imagination fait tout. Effet placebo, oui. Il a compris ça. Qu’avant le remède, il y a le désir de remède et le besoin de croire. »

    L’imagination, elle est à l’œuvre tout au long de ce court roman. Dès la première partie, l’invention de la joie, ce titre déjà masque la réalité et impose à celle-ci de se mettre en action. Car oui, « L’illusion est un secours. Le seul secours, peut-être. ». Toutefois, ne jamais oublier, nous ne sommes rien face au trépas. Quelles que soient vos théories, « A la fin, c’est toujours la mort qui l’emporte. »

    « L’imagination tel un torrent, l’esprit humain comme terre aride, la fleur délicate de l’autosuggestion. »

    A l’instar du premier roman, Etienne Kern mêle la réalité qu’il romance à sa propre expérience. Le récit retrace la vie d’Émile Coué à partir de faits réels dans lequel on ressent l’impatience, la ferveur, la fierté, mais également les doutes, les peurs, les déceptions, les attentes. Le tout est entrecoupé de l’expérience personnelle de l’auteur ainsi que des recherches qui lui ont permis d’écrire cette biographie. C’est limpide, c’est captivant. C’est la vraie vie.

    « Suis-je si différent d’eux ? Ils attendent, ils espèrent. J’écris. C’est pareil. C’est fuir. C’est se mentir. C’est regarder le monde, le grand réel vide et creux, et lui donner de beaux habits, le colorer de mots, tout miser sur ces mots. Écrire, c’est cesser d’affronter. C’est l’aveuglement heureux. C’est une joie qu’on s’invente. La vie meilleure. »

    Il y a également dans ce second roman une très belle réflexion sur la création, l’écriture et l’écrivain. Qu’est-ce qu’écrire ? Pourquoi écrire ? Je ne sais si « La vie fait moins mal quand on la vit avec des mots. », mais la parenthèse enchantée offerte par Etienne Kern ici est bien agréable, la bulle dans laquelle La vie meilleure nous englobe est aussi envoutante qu’apaisante.

    L’écriture est vive, poétique, mélodieuse, charmeuse. Le style est ciselé et entrainant.

    La vie meilleure est un grand plaisir de lecture, sensible et émouvant.

    Comme l’écrit Etienne Kern, « Qu’est-ce que tu vois quand tu imagines ton roman ? Je le donne à quelqu’un. »

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  • « Tous les jours, à tous les points de vue, je vais de mieux en mieux ». Nous avons tous un jour entendu cette phrase emblématique de la méthode Coué. Une phrase pour une méthode tombée en désuétude, simplifiée, raillée, voire moquée, mais qui connut son heure de gloire dans les années 20. Et...
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    « Tous les jours, à tous les points de vue, je vais de mieux en mieux ». Nous avons tous un jour entendu cette phrase emblématique de la méthode Coué. Une phrase pour une méthode tombée en désuétude, simplifiée, raillée, voire moquée, mais qui connut son heure de gloire dans les années 20. Et c'est l'histoire de son inventeur, Emile Coué, un timide idéaliste, que nous conte Etienne Kern dans ce doux roman.
    Rien ne prédestinait ce modeste pharmacien lorrain à la postérité, mais c'est par envie de rendre la vie meilleure autour de lui qu'il deviendra « professeur d'optimisme » comme il aimait à se surnommer. C'est en premier lieu par curiosité, puis par altruisme qu'il s'intéressera à la psychologie d'abord, puis à l'autosuggestion, et c'est par amour pour sa tendre épouse Lucie, qui toujours croira en lui qu'il posera les principes de la méthode qui le rendra célèbre.
    Mais c'est aussi l'amour des mots qui dictera ses recherches, l'amour des mots et la croyance dans leur pouvoir. Et c'est là que la connexion se fait avec Etienne Kern. « La vie est plus douce quand on la vit avec des mots » écrit-il. Plus douce et plus belle, assurément. Alors pourquoi lui aussi ne manierait-il pas les mots pour rendre le sourire à ses proches. N'est-ce pas finalement la finalité de son acte d'écriture ? Avec pudeur, avec délicatesse, il lève doucement le voile sur une part d'intime, sur des blessures anciennes que ses mots tentent de consoler, et c'est profondément émouvant.
    Comme dans « les envolés », Etienne Kern mêle à cette biographie romancée des épisodes personnels, et il est magique de voir à quel point les évènements se répondent, de constater combien il y a de similitudes entre le pharmacien et l'écrivain. La même discrétion, la même persévérance à dispenser la joie autour d'eux, la même détermination à rendre la vie meilleure.

    Enfin, je suis obligée de parler de l'écriture. Poétique et élégante, toute en délicatesse, sans emphase, ni superlatif. Une écriture discrète, pleine de modestie qui dit l'admiration pour cet illustre personnage et qui porte un regard plein de bienveillance sur sa grandeur et sa décadence. Une écriture aux tonalités mélancoliques pour dire les absences, les deuils et les manques mais pourtant jamais triste et toujours lumineuse.
    Alors si vous avez aimé « Les envolés », je peux vous assurer que vous y retrouverez ce qui avait fait la réussite de ce premier roman. Et si vous ne l'avez pas lu, vous êtes chanceux car deux merveilleux romans s'offrent à vous.
    Impatiente de lire vos avis sur ce très beau roman

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