Une sélection qui regorge de suspense et vous embarque aux quatre coins du monde
Révélation ! Un huis-clos asphyxiant ou quand les apparences les plus lisses masquent parfois la laideur la plus noire. Dans la lignée d'une Shriver, un premier roman choc, une réflexion dérangeante sur la maternité, la violence sourde, la culpabilité, la folie insidieuse et l'amour.
Sam et Merry, jeune mariés et parents d'un bébé, ont quitté Brooklyn pour s'installer dans un cottage en Suède, au coeur de la nature. Adieu pollution, stress ; bonjour grands espaces et tout-bio ! Sam réalise des films et les présente à de potentiels clients tandis que Merry se consacre avec dévouement à ses nouveaux devoirs de mère au foyer, s'adonnant au jardinage et à la confection de petits pots.
Mais derrière ce tableau idyllique, le couple cache de lourds secrets.... Isolée et en proie à la dépression, Merry se sent prisonnière de sa vie ; Elle n'éprouve aucun amour pour son bébé et le néglige quand Sam a le dos tourné. Ce dernier se révèle quant à lui tyrannique et menteur.
L'équilibre - très relatif donc - de la famille se trouve mis à mal par l'arrivée de Frances, la superbe meilleure amie de Merry qui vient leur rendre visite. En dépit du succès professionnel et de la vie glamour qu'elle affiche, Frances est en réalité rongée par l'envie et la jalousie, elle qui n'a jamais été choisie par un homme... Perspicace quant à la vraie nature de Merry et désireuse de prendre sa place d'épouse et de mère, elle décide de révéler la vérité à Sam. Dans un huis clos étouffant et toxique, l'intrigue se resserre jusqu'à l'horreur suprême.
Une sélection qui regorge de suspense et vous embarque aux quatre coins du monde
Un lieu idyllique en Suede, au milieu de la nature, un retour à des besoins simples et naturels, un bébé qui gazouille, tout semble parfait dans la vie de Merry et Sam. Mais très vite, ce tableau de quiétude absolue va se transformer en prison. La bonheur affiché n'est que façade. Ce roman choral est un véritable page tuner, un thriller psychologique qui n'épargne ni ses personnages, ni le lecteur. Enfermé dans ce huis clos toxique, vous ne le lâcherez pas. Un très bon roman noir.
En quelques mots, Merry et Sam, un couple new-yorkais, décident de tout plaquer, leur vie stressante, la ville survoltée, pour s'installer sur une petite île en Suède afin d'élever dans de meilleures conditions leur jeune fils, Conor. Chacun tient sa place: Sam, subvenir aux besoins de sa famille; Merry, s'occuper de son foyer. À les regarder vivre, on ne voit que le bonheur. En apparence car, très vite, on sent que sous la jolie façade bien lisse se dissimulent des secrets, des désirs inavoués, des frustrations. Et lorsque Francesca, la meilleure amie de Merry, arrive dans le tableau, on sent que la mécanique bien huilée ne va pas tarder à se fissurer et à éclater. Faites vos jeux, rien ne va plus...
L'une des grandes forces de ce roman est de distiller au compte-goutte les informations, en utilisant le procédé de trois narrateurs, nous retrouvant ainsi tour à tour dans la peau de Merry, Sam ou Francesca. Prenant faits et causes pour l'un avant de changer de point de vue et en venir à en plaindre un autre.
Ce roman nous fait nous questionner sur les relations que nous entretenons les uns avec les autres, avec nos plus proches particulièrement. C'est certain qu'en découvrant les liens qui unissent nos trois protagonistes, essentiellement Merry et Francesca, on ne peut que se dire qu'avec une amie pareille on n'a pas besoin d'ennemie.
Peut-on échapper à son passé ? Tout se joue-t-il pendant l'enfance ? Jusqu'où va notre loyauté ? Arrivons-nous à tirer des enseignements de nos actes ? Sommes-nous destinés à reproduire les mêmes schémas ? Pouvons-nous nous libérer des liens qui nous enchaînent ? Peut-on réellement pardonner ? Faut-il même pardonner ?
Bref, autant de questions que nous pose ce roman, entre autres.
L'écriture de Michelle Sacks est délicate et toute en nuance. Elle a su finement se mettre à la place de ses personnages et a finalement dressé des portraits réalistes et complexes sans tomber dans la lourdeur et la caricature. Pour un premier roman, c'est de mon point de vue très réussi. Une auteure à suivre, assurément.
Et la traduction semble à la hauteur.
En résumé, c'est typiquement le genre de roman que, si je l'avais débuté un dimanche après-midi, je n'aurais pas lâcher avant la dernière page.
Une lecture que je conseille, évidemment.
Ce roman me faisait envie depuis sa sortie alors quand une lecture commune s'est profilée, je n'ai pas hésité !
Merry et Sam, un couple de new-yorkais, vivent un nouveau départ en Suède avec leur bébé Conor. Une maison en bois rouge à la campagne, un potager, des confitures et du pain faits maison, le décor est planté : profitons de la sérénité d'une vie saine et naturelle.
Oui mais... Oui mais comme on peut s'en douter, tout n'est pas si simple. Les chapitres donnent tour à tour la parole à Merry et à Sam, et dès les premières pages, on sent les fêlures.
Et puis arrive Franck, amie d'enfance de Merry, qui nous offre un troisième point de vue sur la situation.
L'atmosphère devient rapidement malsaine, pour mon plus grand plaisir de lecture, je dois avouer. Chaque personnage semble avoir un "dark passenger" bien présent ! Cela m'a d'ailleurs dérangée par moments, comme si l'auteure avait voulu à tout prix réunir des personnages torturés, au passé trouble, et pour cela, forçait un peu le trait.
Le fait que l'intrigue se déroule en Suède m'a paru assez anecdotique car les personnages restant entre américains et se mêlant très peu à la vie suédoise, il n'y a pas vraiment d'immersion dans ce pays étranger.
Si le style d'écriture n'a rien de notable, il faut reconnaître un très bon rythme à ce roman qui se lit vite et qui ne présente aucun temps mort. Je l'ai d'ailleurs dévoré en deux petits jours.
Prenez une carte postale ensoleillée, insérez-y un ravissant chalet au milieu de la forêt suédoise, plantez-y un potager à faire saliver les plus exigeants des bobos et faites poser le père, la mère et leur bébé. Admirez leurs sourires et tendez l’oreille, ils vous parlent : « VOUS NOUS VERRIEZ, je pense que vous nous détesteriez. On dirait les acteurs d’une publicité pour une compagnie d’assurances, dégoulinants de bonheur. La petite famille parfaite et sa petite vie parfaite. »
Bien, vous vous en doutez déjà, l’envers de la carte postale est un peu différent. « J'ai décapé le four graisseux, grimpé sur un escabeau pour nettoyer le dessus du réfrigérateur. Quelquefois, j'aime bien tracer un message dans la poussière. Ce matin, sans raison particulière, j'ai écrit AU SECOURS. »
Et, comme dans ces réactions chimiques ne se produisant que lorsqu’on introduit le catalyseur dans un mélange auparavant parfaitement stable, le charmant tableau va se dégrader à l’apparition de Francesca, invitée à découvrir le bonheur de sa meilleure amie. Restons-en là pour l’intrigue qu’il serait malvenu de déflorer.
Saluons plutôt la construction (désormais assez classique) à partir des pensées et points de vue successifs des trois adultes protagonistes de l’histoire. Vantons l’habileté de l’écriture minimaliste qui conduit à ne proposer que de très courts chapitres (trois pages le plus souvent, cinq parfois) et qui vous incite à pousser toujours un peu plus avant votre lecture. Si vous appréciez les récits courts remplis de mensonges, de perversité, de jalousie, de manipulation, de trahison et de secrets enfouis, vous ne serez pas déçus. Autour du désir d’enfant, de la maternité, de l’amour conjugal, de l’amitié et des rivalités féminines, en dépit d’une fin qui me semble un peu irréaliste et de mauvais goût, voici un roman sans hémoglobine dans lequel on n’a qu’une envie : tourner les pages, encore et encore. On n’en sort pas tout à fait indemne. Comme sur la (magnifique) couverture où le bleu du centre est cerné de noir, c’est une bien sombre histoire qui nous est contée. Mais ce n’est sans doute que pure invention littéraire, la Suède est sans doute ce paradis de carte postale du début, au moins en été, et votre meilleure amie est VRAIMENT votre meilleure amie… Ce serait dommage de ne plus l’inviter, mais, prudence étant mère de sûreté, inutile d’insister pour qu’elle reste dormir.
Un drame psychologique prenant, tranchant qui vous coupera le souffle et vous fera perdre votre latin dans le dédale des mensonges, des faux semblants et surtout de la noirceur brute et abrupte des personnages.
Dans un huis clos opressant l'auteur nous livre les portraits de relations toxiques jusqu'à l'impensable.
Des chapitres courts qui oscillent entre les points de vus de Frank, Merry et Sam.
Merry et Sam sont partis s'installer en Suède avec leur petit garçon âgé de quelques mois Connor. Chacun fuit quelque chose mais quoi ? Très vite, on ressent l'isolement de Merry et un comportement malsain envers son fils. Sam, le parfait manipulateur misogyne contrôle tout et veut que Merry devienne la petite femme au foyer parfaite. L'arrivée de sa meilleure amie, Frank, va être vécue comme une bouffée d'air frais pour ce couple qui s'intoxique. Mais, ils font rentrer dans l'arène un être encore plus toxique qu'eux mêmes. Un accident terrible mettra en lumière des évenements passés pas très reluisants et des objectifs futurs pires encore.
Dans ce huis clos, le souffle se fait court. Tout est sombre et pollué. Une vérité perfide cruelle s'est profilée sous mes yeux. La haine étouffe aussi fort que l'amour peut le faire, et l'auteur sait particulièrement bien la mettre en scène.
Un froid glacial me parcourt encore après la fermeture du livre. Ne pas hésitez à decouvrir cette auteur qui manie la psychologie avec beaucoup de talents.
Si vous aimez les lectures noires, avec des faits encore plus noirs, des lourds secrets qui empoisonnent des vies, démeler le vrai du faux dans une perversité absolue, c'est la roman qu'il vous faut.
https://happymandapassions.blogspot.com/2019/05/la-vie-dont-nous-revions-michelle-sacks.html
J'ai découvert aujourd'hui La vie dont nous rêvions, premier roman de Michelle Sacks pour un horrible drame familial.
C'est la tragique histoire de Sam, Merry et leur bébé, Citadins dans l'âme, qui décident de changer de vie et de tout quitter. Ils s'installent au cœur de la nature, en Suède, pour une vie plus saine et idyllique. Sam, l'homme viril de la maison, veille à l'intendance de la maisonnée et Merry, mère au foyer solitaire, s’occupe du quotidien pour un changement de vie radical et bienfaiteur. Mais ce cadre paradisiaque et merveilleux peut parfois devenir une prison pour celui qui y est retenu. Cette quiétude bascule lorsque la sublime et toxique Francesca, la meilleure amie de Merry, leur rendra visite...
Derrière les apparences qui seront trompeuses, les terribles traumatismes de l'enfance referont surface dans une effrayante spirale infernale de mensonges et de double jeu. Entre jalousies, domination et perversion, les rapports deviendront noirs, monstrueux, et chacun montrera un double visage épouvantable.
L'écriture est effroyablement addictive, envoûtante, facile à lire, avec des chapitres courts, alternant le point de vue de chaque personnage. Le suspense est saisissant, il ne s’essoufflera jamais avec une tension qui monte crescendo pour entrer dans la terreur... L'intrigue est intense, ensorcelante, atroce et violente pour une lecture qu'il m'a été difficile à lâcher ! C'est un réel énorme coup de cœur pour ce huis clos machiavélique !!
"Parfois, je me réveille et trouve le bébé dans mes bras, sans aucun souvenir de l’avoir pris. Quand il se réveille en hurlant et que je m’approche de son lit, je le regarde devenir rouge de colère, les larmes couler sur son visage, les cris s’étouffer violemment dans sa gorge. Une bête sauvage déchaînée qu’on a posée là en échange de notre enfant. Je déteste le prendre dans mes bras, j’ai horreur de le réconforter, même si c’est tout ce qu’il attend de moi, tout ce qu’il demande. Je ne peux pas répondre à ses exigences. Je n’arrive qu’à le regarder en silence et sans bouger, jusqu’à ce qu’il ait pleuré toutes les larmes de son corps et soit trop épuisé pour continuer."
Sam et Merry sont un couple de jeunes trentenaires à qui tout réussi. Ils sont jeunes, beaux et à l’aise financièrement. Ils ont quitté New-York un an auparavant afin d’emménagé en Suède, dans une maison hérité par Sam, isolé, loin des grandes villes, lieu idéal pour élever un bébé et se réinventer.
Tableau idéal, d’une vie idéale. Sam, gentil mari protecteur, qui après une brillante carrière de professeur universitaire se réinvente dans le cinéma publicitaire. Merry, mère protectrice et aimante, dévouée au bonheur des siens.
Tout cela dans un pays regorgeant de lacs et des forêts avec pour seul compagnie, un adorable couple de voisins, stéréotypes de suédois, Viking aux grands cœurs…
Et pourtant, derrière le miroir, une réalité bien plus opaque.
C’est lorsque Frank, l’amie d’enfance de Merry va leur rendre visite que tout va s’écrouler. Cette dernière, femme libre et épanouie, business woman aux charmes subtils, cache une relation complexe avec sa meilleure amie.
Lieu idéale à un quasi huit clos ou le côté sombre de l’être humain ressort, la duplicité, le mensonge et la fragilité vont donner à cette fin d’été nordique, une couleur maussade et abjecte ou chaque personnage va se révéler machiavélique et pourtant… terriblement humain.
Belfond est le spécialiste du genre. Ils vont chercher des auteures capables de sortir des textes anxiogènes et de véritables pages turner.
J’ai débuté ce roman et ne l’ai reposé qu’une fois le dénouement arrivé à son terme en fin de nuit…
Roman choral ou chaque personnage intervient à tour de rôle, c’est un véritable tour de passe passe que l’auteure nous livre.
Un tableau de famille idyllique ou finalement, chaque personnage est friable et terriblement humain.
Beaucoup de thèmes sont abordés. Les rapports de dominations dans les relations humaines, le mal être tapis derrière chacun d’entre nous et surtout, un sujet rare, le rapport parfois complexe de la maternité.
Ici tout est glaçant car tout est plausible puisque l’être humain est fragile et friable.
Un excellent roman dont la profondeur des rapports humains va de pair à la profondeur des lacs Suédois…
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