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La vie comme ça

Couverture du livre « La vie comme ça » de Dury Michel-Olivier aux éditions Unicite
  • Date de parution :
  • Editeur : Unicite
  • EAN : 9782373550627
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Avec cet ouvrage, Michel-Olivier Dury nous invite à lire deux histoires, tout d'abord celle d'un homme dans le milieu du travail de la fonction publique. L'emprise de ses supérieurs hiérarchiques qui frisent le ridicule l'amène à éprouver des états d'âme qui, paradoxalement, vont lui ouvrir la... Voir plus

Avec cet ouvrage, Michel-Olivier Dury nous invite à lire deux histoires, tout d'abord celle d'un homme dans le milieu du travail de la fonction publique. L'emprise de ses supérieurs hiérarchiques qui frisent le ridicule l'amène à éprouver des états d'âme qui, paradoxalement, vont lui ouvrir la porte des souvenirs et de l'inspiration pour former en parallèle un second récit, celui de sa jeunesse. Alors, au gré des entrées et sorties de ses chefs, l'auteur revoit ou réinvente son enfance et son adolescence émaillées d'aventures, de sentiments, d'expériences amoureuses homosexuelles tout en retenue. Il y a beaucoup de drôlerie et de tendresse mélangée dans ce livre qui amènera le lecteur à se revoir lui-même dans sa propre enfance ou jeunesse. Par moment on y sent le poids de toute une vie avec ses joies, ses regrets, ses hardiesses, mais on n'est jamais déçu. Et, bien sûr, il y a l'Angleterre comme jamais elle n'a été racontée par un Français littéralement tombé en amour pour elle. Les descriptions de ses « rencontres » se dégustent grâce au style à la fois profond dans la simplicité et dense par les émotions qu'il suscite. « Il se faisait tard. Nous prîmes le tube à Piccadilly et, comme Rimbaud et Verlaine, nous allâmes à Holland Park. Tony avait les clefs d'une studette qui appartenait à l'un de ses amis du collège. Le quartier était désert à cette heure avancée. Le froid pascal avait chassé les derniers oiseaux et enrobé d'un épais brouillard les venelles qui brisaient l'ordonnancement de l'avenue qui conduisait à Hyde Park. La brume nous isolait du monde. Elle exhalait des parfums de rues anglaises que je n'ai jamais retrouvés outre-Manche. Les paroles que nous prononcions dans la nuit semblaient étouffées, délicatement extraites d'un mystérieux écrin. »

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