Dans le cadre de l’aventure des 68 premières fois, j’ai adoré quelques romans, en ai beaucoup aimé d’autres, apprécié certains et peu goûté deux d’entre eux. Mais tous avaient un petit quelque chose : une écriture intéressante, une jolie histoire, des personnages hors du commun, une certaine...
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Dans le cadre de l’aventure des 68 premières fois, j’ai adoré quelques romans, en ai beaucoup aimé d’autres, apprécié certains et peu goûté deux d’entre eux. Mais tous avaient un petit quelque chose : une écriture intéressante, une jolie histoire, des personnages hors du commun, une certaine originalité. ″La Vénus aux kakis″ d’Anna DRUESNE fait, dans cette liste, quelque peu figure d’intrus.
Sans vouloir jouer la vierge effarouchée ou la pimbêche pétrie de pudibonderie, j’avoue ne pas avoir apprécié les scènes de sexe plus pornographiques qu’érotiques. Beaucoup trop répétitives, avec un côté technique digne d’un manuel du parfait bricoleur, elles m’ont vite lassée et je reconnais les avoir parcourues en diagonale et parfois même évitées.
Même si, les jours de blues, je ne dédaigne pas me plonger dans un ouvrage qualifié de ″romance″, je n’ai pas accroché à cette histoire de la pauvre fille à qui, tout à coup, le destin sourit après avoir quitté son compagnon, rencontré un homme merveilleux, décroché un travail fabuleux et commencé une vie digne d’un conte de fée. Trop, c’est trop… pour moi. D’autant que la référence à Madame Bovary indiquée sur la quatrième de couverture ne me paraît justifiée que par les prénoms des personnages. N’est pas Flaubert qui veut.
Je n’ai pas davantage, contrairement à mon habitude, aimé la simplicité de l’écriture qui confine, ici, à la banalité.
Les passages liés à l'histoire et à la ville de Vienne, ses musées, ses cafés, ainsi que la facilité de lecture ne suffisent pas à améliorer la note que je lui attribue : 1 étoile.
Je crois bien que c'est effectivement le seul premier roman lu cette année auquel je n'ai trouvé aucun, mais vraiment aucun, intérêt ! Je me demandais si j'avais raté quelque chose mais ta chronique et celles qui précèdent tendent à me démontrer que non !