La splendeur des Garfield, Kitty en a toujours rêvé. A 17 ans, elle a perdu son fiancé, Tyrone qui travaillait pour la Garfield Petroleum : des soldats l'ont abattu en tirant sur des grévistes. Kitty a juré de se venger ; enceinte de Tyrone, elle se promet que leur enfant aura un tout autre destin.
Elle se fait engager chez les Garfield comme domestique, séduit le fils de la maison, Johnny, et se fait épouser par lui. Il se croira le père de Jay, le garçon que huit mois plus tard Kitty va mettre au monde.
Intelligente, ambitieuse et arriviste, Kitty Garfield prend vite un ascendant extraordinaire sur la famille. Devenue avec les années le véritable chef du clan Garfield elle poussera son fils aîné vers une carrière politique pour laquelle il n'est pas fait. Séduisant, adulé, mais faible et toujours prêt à tomber dans les pièges du plaisir, Jay est une proie facile pour les fabricants de scandales. Et Kitty plus d'une fois doit l'arracher à leurs griffes. Elle rêve de voir un jour le visage de Jay sculpté dans le roc auprès de ceux de Jefferson et de Lincoln sur la célèbre falaise des Monts Rushmore. Comme eux il sera Président des Etats-Unis.
Mais on ne force pas impunément le destin : Kitty Garfield devra l'apprendre à ses dépens.
Avec un personnage de femme comme le roman américain nous en a rarement donné depuis Scarlett O'Hara, Edward Stewart nous dépeint une Amérique aux mille visages : le petit peuple opprimé des Raisins de la colère ; les requins des affaires et de la politique ; les patriciens de New York et de Boston qui dans les salles de réunion feutrées décident du sort du monde.
Il faut de tout pour faire un monde : il faut tout cela La splendeur des Garfield
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