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La Shoah censurée ; la sorcière de Nancy

Couverture du livre « La Shoah censurée ; la sorcière de Nancy » de Simon Marty et Catherine Pederzo-Ventura aux éditions Bord De L'eau
Résumé:

Comme le héros du Procès de Kafka, Catherine Pederzoli-Ventura a certainement commis quelque chose de grave puisqu'elle a été dénoncée, harcelée et suspendue pendant quatre mois de ses fonctions de professeure d'histoire d'un lycée de Nancy.
Elle a aff ronté un véritable procès en sorcellerie,... Voir plus

Comme le héros du Procès de Kafka, Catherine Pederzoli-Ventura a certainement commis quelque chose de grave puisqu'elle a été dénoncée, harcelée et suspendue pendant quatre mois de ses fonctions de professeure d'histoire d'un lycée de Nancy.
Elle a aff ronté un véritable procès en sorcellerie, instruit au coeur de l'école laïque.
Elle organisait, préparait et encadrait chaque année un voyage de la mémoire de la Shoah, au cours duquel les élèves étudiaient cet événement majeur de l'histoire contemporaine sur le site d'Auschwitz-Birkenau.
Refusant les visites au pas de course, Catherine Pederzoli-Ventura a toujours intégré les voyages à l'enseignement de l'histoire, situant la Shoah dans son contexte, le nazisme, la Seconde Guerre mondiale, et menant ses élèves sur les lieux de la vie juive, en Pologne et en République tchèque.
Manifestement, cette démarche gênait. L'administration de l'Éducation nationale a usé de tous les moyens pour écarter Catherine Pederzoli-Ventura de ces voyages, et même de l'enseignement de l'histoire. Cette professeure expérimentée, légitimement fi ère des résultats de ses élèves au bac dans sa discipline, s'est vue accuser de manipuler de jeunes esprits et d'avoir masqué des incidents de voyages, lesquels se sont avérés imaginaires.
Catherine Pederzoli-Ventura a fait l'objet d'une inspection menée comme une instruction judiciaire à charge, sur la base de témoignages anonymes qui, tous, ont disparu lorsqu'elle a pu enfi n se défendre, devant le conseil de discipline de l'académie de Nancy. Toutes les accusations se sont alors évanouies, y compris celles de l'Inspection générale d'histoire qui contestait jusqu'à l'emploi du mot « Shoah ».

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