Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
Mars 1942. Polly et Clary, les deux cousines encore enfants dans Étés anglais et qui, adolescentes, avaient la part belle dans À rude épreuve, ont aujourd'hui dix-sept ans et n'aspirent qu'à une chose : échapper à l'étau familial en quittant Home Place pour Londres.Polly est encore sous le choc du décès de sa mère, Sybil, qui a succombé au cancer qui la rongeait. Clary, dont le père Rupert n'a plus donné signe de vie depuis le mot apporté par un soldat français, est sur le point de perdre espoir. Au chagrin des deux héroïnes s'ajoute la frustration face au silence borné du clan Cazalet : les adultes se refusent à parler des choses graves, et continuent de les considérer comme des enfants.À quel modèle les deux jeunes filles peuvent-elles bien s'identier ? Leur cousine Louise abandonne sa carrière d'actrice pour devenir mère de famille. Leur tante Rachel est à ce point dévouée à ses parents qu'elle laisse s'éloigner sa précieuse amie Sid. Et pendant que Zoë, la belle-mère de Clary, s'éprend d'un Américain, les in délités d'Oncle Edward à l'égard de Tante Villy menacent de tout faire voler en éclats.Malgré les sirènes et les bombardements, Londres est toujours plus attirante que Home Place, où règnent un froid glacial et une atmosphère de plomb.
On connaît maintenant intimement les personnages quand on ouvre ce troisième tome de la saga des Cazalet qui se déroule de 1942 à la fin de la guerre.
Les enfants ont grandi et rentrent dans l'âge adulte et ce n'est pas facile.
Il est toujours aussi agréable de rentrer dans la tête des enfants car leurs pensées demeurent amusantes, émouvantes et charmantes.
Les grand-parents parents parlent peu mais font preuve de tolérance notamment vis-à-vis de Zoé.
Mes préférés restent mes préférés mais cet opus tourne surtout autours de Clary, Polly et Louise. On côtoie moins Neville et Lydia.
Il y a du chagrin, peu de légèreté dans ce tome mais toujours de la solidarité, de l'amour et de la fraternité.
L'écriture est tout aussi raffinée que dans les précédents livres.
J'attends avec impatience le quatrième tome.
A lire Confusion ( Tome 3 Saga des Cazalet)
Eds Quai Voltaire 03/21
Ma chronique : Vous reprendrez bien une tasse de thé avec la famille Cazalet ? Alors laissons nous aller à partager les joies et peines de chacun sous un ciel anglais sillonné de V2 allemands. Ce troisième volume est teinté de plus de tristesse, la guerre s'éternise et apporte son lot de souffrance, de désillusions. Sous cette histoire de famille, les questions de société s'invitent au fil des pages.
Il est vrai qu'ils sont nombreux les Cazalet et un bref retour à l' arbre généalogique est nécessaire. Alors on les redécouvre, il y a ceux que l'on préfère, ceux qui nous agacent un peu. Mais l'auteure, avec sa plume raffinée, fait en sorte qu'on éprouve toujours autant de tendresse pour eux. Tous sont courageux dans ces périodes de privation, où deuil et naissance se côtoient. Le chagrin n'est jamais très loin de l'espoir.
L'auteure fait la part belle aux femmes, à leurs combats surtout celui des trois cousines. Elles souhaitent obtenir un peu plus de liberté dans une société qui peu à peu se détache des traditions patriarcales, où l'on pousse plus les filles vers le mariage que vers l'université.
La grand-mère "la Duche" qui n'aime pas Londres et préfère ses roses à Home Place fait preuve d'une grande sagacité devant la disparition de son fils Rupert.
Louise, Polly et Clary quittent l'adolescence. Louise n'est pas heureuse avec son riche époux, elle vit mal sa maternité mais elle saura se réfugier dans d'autres bras ! La belle Polly est toujours aussi rêveuse, plutôt triste. Se remet-on facilement de la perte d'une mère ?
Clary ne veut plus écrire son journal. Son père ne donne toujours pas de signe de vie, est-il prisonnier ?
Archi, l'amie de Ruppert, est toujours à l'écoute de la "foule de confidences dont l'accable la famille".
N'oublions pas les pères et fils, infidèles, ambitieux, et perdus, eux aussi, dans cette époque troublée. Je ne peux pas en révéler plus, il se passe tant de choses !
Pendant des années chacun a rêvé de la fin de la guerre comme d'une époque idyllique. Churchill, qui a conduit la Grande-Bretagne à la victoire, perd les élections en 45. Cela suscite beaucoup de questions chez les Cazalet..
l'Angleterre prendra-t-elle "un nouveau départ" sur les années cinquante qui s'annoncent ? Voilà le titre du quatrième tome à paraître.
Mars 1942. Sybil a succombé à son cancer, laissant les siens dans un total désarroi. Polly, (bientôt dix-sept ans) a naturellement pris en charge Wills, le petit dernier (quatre ans) et tente de réconforter son frère cadet, Simon, dont le chagrin et la solitude provoquent en elle une profonde compassion. Polly et Simon éprouvent une colère commune à l’égard des adultes qui – croyant les protéger – les ont tenus à l’écart de la maladie de leur mère. Et de la vérité sur la gravité de son état, les plongeant ainsi dans une douleur indicible au moment fatal … On retrouve également Tante Rach (Rachel) qui, à quarante-trois ans, veille à gérer le mieux possible la grande et complexe tribu Cazalet. Ainsi que ses relations secrètes à Londres, avec sa bonne amie Sid (Sidney) qui supporte de plus en plus mal ses obligations familiales … Toujours présent – évidemment – Edward le frère de Rach, qui trompe allègrement Villy (Viola) son épouse, et dont la maitresse est enceinte de huit mois … Présente pareillement, la charmante Villy, d’une nature douce et altruiste, qui s’inquiète de l’inconfort de la préceptrice, la vieille Miss Milliment … Et des caprices de sa fille Louise qui persiste à vouloir devenir actrice … La même Louise qui approche de ses vingt ans et devra alors s’enrôler dans l’armée, comme la Princesse Elizabeth vient de le faire … Et tous les autres, encore, dont je m’abstiendrai de révéler ici la multitude de petites histoires …
Elizabeth Jane Howard n’a décidément pas son pareil pour nous conter le quotidien des Cazalet (cette fois sur une période allant de 1942 à 1945) Grands-parents, oncles, tantes, cousins et cousines – petits ou grands – sans oublier l’ensemble du personnel ! C’est tout à fait délicieux (comme les deux précédents) et bien sûr on en redemande. Cerise sur le gâteau, ce n’est pas la fin d’une trilogie, un quatrième volet étant annoncé en librairie pour bientôt …
C’est touchant, amusant, truffé d’anecdotes truculentes ou de basses trahisons … Bref : un petit bijou « So British » ! Et un troisième coup de coeur pour ma part !
Volume trois de la " Saga des Cazalet " qui couvre la période Mars 1942 à Mai 1945 et toujours le même plaisir de lecture. Il faut maintenant attendre le volume 4.
Grâce à une amie qui m'a prêté ce troisième tome, j'ai pu retrouver très vite les membres de la famille Cazalet pendant trois nouvelles années, du printemps 1942 à l'été 1945.
Sybil, vient tout juste de décéder au début de cet ouvrage. Le cancer l'a vaincue, et la scène d'ouverture voit Polly trier ses affaires pour éviter à son père cette tâche douloureuse
Rupert, porté disparu après Dunkerque, n'a toujours pas donné de ses nouvelles. Mort : ni Duche, sa mère, ni Clary sa fille, ne semblent s'y résoudre et une partie de ce troisième volume reprend des extraits du journal que tient Clary, pour que son père puisse lire le rapport détaillé de leurs vies pendant son absence.
Louise abandonne sa carrière de comédienne pour épouser son prince enfin son Michael toujours très / trop attaché à Zee, sa mère qui tient vraiment la première place dans son cœur ! Quel avenir pour eux, quand sa carrière dans la Marine lui fait abandonner sa jeune épouse, qui, au final s'en porte bien !
Quant aux enfants ils grandissent. Les cousines vivent leurs premiers émois et ont porté leur dévolu sur le même homme ... voudra-t-il de l'une d'elles
Bref la vie continue, se complexifie, avec des disparus, des absents, des peines et des joies ...
Un roman qui donne à voir l'évolution des relations dans cette famille, mais aussi les transformations à venir de la société anglaise, notamment en matière d'éducation, d'emploi des femmes , de l'usage de domestiques, des grands domaines campagnards vs les appartements en ville ...
Un pan d'histoire qui se dévoile peu à peu, une société en transition ...
Vivement la sortie du prochain volume ... dans six mois !
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
Bird découvre que sa mère n'est autre que la poétesse dissidente Margaret Miu...
Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement