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Cette Nathalie, sur qui l'âge ne semble pas avoir prise, apparaît dans La Rue noire comme quelque Père éternel. Elle tient en ses mains de femme d'affaires - vieilles mains, mais fermes - le destin de toute une famille, sa famille, sur laquelle elle règne et entend régner jusqu'au bout, se plaisant au spectacle de tant d'ambitions, petites ou ridicules, qu'elle peut à son gré satisfaire ou décevoir. Nathalie joue, de tout et de tous, avec la même insolente et cruelle impassibilité que ce Dieu vers qui les héros d'Armand Salacrou se tournent souvent, pour lui demander des comptes. Mais Nathalie n'a pas de comptes à rendre, sinon à elle-même. Nathalie a, sur l'Éternel, un terrible avantage : elle a fait partie de cette humanité qu'elle régente aujourd'hui, elle en connaît les tristesses, les humiliations ; dans la «Rue noire» où s'est déroulée son enfance, et qu'elle n'oubliera jamais, elle a fait le pari de découvrir la lumière. C'est de ce pari qu'il est question dans la nouvelle pièce de Salacrou. Quant à la lumière sur laquelle Nathalie débouchera, elle est crue et féroce.
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