"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
(POINT DE VUE : D'une galerie du premier étage - du haut d'un grand escalier - d'où l'on domine l'ensemble du hall gigantesque et son peuple de machines. Un trottoir roulant monte par l'escalier, dont il occupe la partie médiane, et débouche sur la galerie. Ce trottoir, comme on le verra par la suite, fait le tour du hall, en montagne russes, gravissant les galeries du premier étage, puis redescendant, en arcades. À l'autre extrémité du hall, il aboutit à une très vaste scène, - juste en face de la galerie du grand escalier. Sur cette scène aura lieu la cérémonie qui sera décrite plus loin.) C'est le jour de l'inauguration officielle. L'armée des machines est en place, immobile.
Tout le long du trottoir roulant, des deux côtés - sur le grand escalier, qu'on voit de haut en bas - et sur la galerie du premier étage - des troupes en brillants uniformes font la haie ; par derrière, une foule se presse, tâche de voir le cortège qu'on attend.
Musique (orchestres et choeurs). Les soldats présentent les armes. Le cortège fait son entrée, au milieu des acclamations. Il est porté - lentement, avec une majesté un peu grotesque - par le trottoir roulant. Arrivé à hauteur de l'esplanade du premier étage, il y décrit un arc de cercle, puis tourne vers la gauche.
À cette première rencontre, le spectateur voit seulement passer les figures qui vont jouer les rôles principaux dans l'histoire, et qu'il pourra plus tard examiner une à une : il suffit ici d'un coup d'oeil d'ensemble.
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