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Le jour où Providence doit se rendre à Marrakech pour ramener Zahera, une petite fille gravement malade qu'elle vient juste d'adopter, un volcan se réveille en Islande et paralyse le trafic aérien européen empêchant tout avion de décoller. L'amour d'une mère est-il assez fort pour déplacer les nuages ?
Un roman à la fois drôle, décalé, extrêmement touchant, avec des personnages hauts en couleurs et des situations hilarantes comme seul Puértolas peut les imaginer. L'amour des ailes, l'humour aussi...
Si vous voulez voyager au pays de l'absurde, de la fantaisie et de l'humour, ouvrez-moi ce livre. Vous commencerez par ce salon de coiffure, d'où l'histoire, vraie bien entendu, est racontée par Monsieur Machin. Après un passage mémorable à Orly, vous passerez par Barbès, la région parisienne, les airs, l'amour, l'espoir, la ténacité.
Monsieur Puértolas est un véritable conteur pour adultes, grands enfants que nous sommes. C'est percutant, c'est loufoque, c'est vivant. Avec cet auteur, j'ai compris pourquoi j'aime tant l'absurde et l'imaginaire : ce sont les ennemis de l'ennui.
On aime Providence, on vole avec elle. On médite avec elle. On prie pour Zahera, qu'on croit ou non en un Dieu. On avale tout ce que nous conte l'auteur. Plus c'est gros, comme cet énorme nuage, plus on gobe. Romain Puértolas écrit un véritable hommage au plus beau des métiers : celui d'être maman. Rien n'est impossible pour une mère qui veut sauver son enfant. Pas même voler comme un oiseau. Voler sans aile. Puisque seul le coeur suffit. Les petites références au fakir de son premier roman ou à d'autres romans, comme Les écureuils de Pancol m'ont fait sourire. Puértolas laisse filer sa plume, sans contrainte, sans qu'en dira-ton, sans complexe. Il est libre, comme l'oiseau. Si vous êtes prêt à décoller pour un voyage insolite, alors ouvrez vite cette couverture toute bleue. Bleue comme la mer, bleue comme le ciel. Bleue comme mes yeux. Oups, il semblerait que je ne sois pas redescendue de mon nuage.
PS : En revanche, j'ai un gros doute Monsieur Puértolas. Vous écrivez qu'un européen est un spationaute, et un américain un astronaute. Ne serait-ce pas l'inverse ? Astro vient d'astre. Spatio vient de Space. Si j'ai tort, je me lance le défi d'apprendre à voler ! PS2 : une petite histoire absurde pour vous Monsieur Puértolas : Deux oeufs sont dans une poêle en train de cuire. L'un dit à l'autre : « Purée, il fait chaud d'un coup ! ». L'autre lui répond : « Ça alors, un oeuf qui parle ! ». Voilà, c'est cadeau, c'est pour vous, bon week-end !
Que tous ceux qui se ont aimé L’extraordinaire aventure du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea se réjouissent. Romain Puértolas n’a pas dérogé à sa manière de raconter des histoires, ni même à celle de leur donner un titre à rallonge. Mais cette fois, le nuage grand comme la Tour Eiffel est la métaphore d’une saloperie de maladie : « Avaler un nuage, c'était Providence qui avait trouvé cette expression pour parler de sa maladie, la mucoviscidose. C'était bien trouvé. Ce que la petite fille ressentait au fond de ses poumons, c'était un peu ça, une douleur vaporeuse et sournoise qui l'étouffait légèrement mais sûrement, comme si elle avait avalé, un jour, par inattention, un gros cumulonimbus et qu'il était resté, depuis, coincé en elle. »
La petite fille s’appelle Zahera. Elle est marocaine et attend sa mère adoptive, Providence Dupois, bien décidée à la guérir. Le problème, c’est qu’aucun avion ne décolle. Un volcan islandais clouant au sol toute l’aviation civile.
Mais Providence n’est pas genre à se laisser abattre. A trente-cinq ans et sept mois, la factrice – qui préfère dire facteur – va trouver le moyen de rejoindre l’autre rive de la Méditerranée : s’envoler !
Bien entendu, il faut avoir du courage et un peu d’inconscience, voire de crédulité pour croire à la réussite d’un tel projet. Mais les quelques personnes qu’elle va croiser vont la conforter et l’encourager. Sans doute parce qu’elles sont aussi bien frappées. Maître Hué, sorte de Marabout parisien, un groupe de Tibétains installés à Versailles ou encore un aiguilleur du ciel, Léo Machin – dont c’est bien le nom – lui donneront chacun à sa manière la motivation nécessaire à ce périple salvateur.
Gai et joyeusement entraînant, ce conte vous fera tour à tour sourire, parviendra sans doute à vous émouvoir et, pour peu que vous ayez gardé votre âme d’enfant, vous fera passer un excellent moment !
http://urlz.fr/34tE
Depuis "l'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea", j'achete les autres livres de l'auteur à chaque sortie, mais je n'ai jamais retrouvé la magie de ce premier livre.....
Cet opus est plaisant à lire mais sans plus.
"Le jour où Providence doit se rendre à Marrakech pour ramener Zahera, une petite fille gravement malade qu'elle vient juste d'adopter, un volcan se réveille en Islande et paralyse le trafic aérien européen empêchant tout avion de décoller. L'amour d'une mère est-il assez fort pour déplacer les nuages ?"
Cette histoire est complètement loufoque, et en même temps touchante par l'histoire de cette petite fille malade.
On est totalement pris dans la vie de cette Providence Dupois qui pour rejoindre Zahera, la petite fille qu'elle souhaite adopter, se retrouve bloquée par le nuage islandais à l'aéroport d'orly et qui après un stage intensif chez des moines tibétains à Versailles, fans de Julio Iglesias, va s'envoler en bikini à fleurs en volant façon nage brassée dans le ciel , et qui va rencontrer dans les airs Obama qui va la décorer avec l'étoile américaine, puis François Hollande qui arrive dans son avion présidentiel et qui sent l'ail à plein nez.
L'écriture de Romain Puertolas est vraiment magique. Il surfe entre l'absurde et l'émotion tout en nous amenant une bouffée d'oxygène et de légèreté.
J'ai énormément souri lors de ma lecture, parfois j'en ai eu la larme à l'oeil... Car malgré cette histoire totalement déjantée, c'est l'espérance, l'amour, le rêve, la douceur, la tolérance qui nous permet de faire un très beau voyage, un très bon moment de lecture.
Je vous conseille vraiment ce roman, et vous souhaite de vous laisser porter par le fabuleux voyage de la belle Providence Dupois !
J'ai préféré le fakir mais on retrouve dans ce livre l'imagination fertile de l'auteur; c'est plus délicat puisqu'il s'agit d'une enfant malade, en danger de mort et d'une femme qui a décidé de l'adopter mais bien des obstacles se trouvent sur le chemin...
Le livre, un peu déjanté, n'ayons pas peur de le dire, est un pur hymne à l'amour ! Amour d'une mère pour sa fille, d'un homme pour une femme et même d'un homme pour son frère.
En lisant "la petite fille...", je suis passé par une palette de sentiments. J'ai souri, j'ai ri, j'ai pleuré, j'ai espéré, j'ai rêvé et surtout, j'ai retenu mon souffle jusqu'à la dernière page.
Léo, contrôleur aérien, entre chez son coiffeur et lui raconte l'histoire complètement rocambolesque d'une factrice qui voulait rejoindre sa fille adoptive, souffrant d'une maladie incurable, au Maroc. Mais, ce jour là, AUCUN avion ne peut décoller... Va s'ensuivre toute une série de situations complètement dingues... Le pire, c'est qu'on est tellement dedans, et qu'on a trop envie qu'elle y arrive, qu'on n'ose pas penser un seul instant que ça ne se peut pas, des choses comme ça .... c'est la magie de ce livre, de nous faire espérer !
J'ai adoré ce roman, et je le mets numéro un de mon top 10.
Extraits :
Cent soixante-deux passagers. Aucun survivant. Je pensais que Dieu prenait l'avion comme tout le monde. Il a dû arriver en retard à l'enregistrement ce jour-là.
Parce que la vie, c'était un peu comme la mayonnaise. Faite de choses simples, comme des jaunes d'oeuf et de l'huile, et qu'il ne fallait surtout pas brusquer mais qu'un effort régulier transformait en le plus savoureux des mélanges.
L'auto-stop ? La jolie jeune femme n'aurait eu aucun mal à trouver un conducteur masculin désireux de la conduire au bout de l'univers. Mais c'était bien trop risqué. on pouvait toujours tombé sur un déséquilibré, ou un ex-directeur général du Fonds monétaire international en vacances dans les parages.
Ce qu'elle aimait de cet endroit, c'était le brassage culturel et les couleurs que ces enfants portaient sur leur visage. Des petits noirs y jouaient avec des petits blondinets, des Maghrébins, des Asiatiques, des petits juifs arborant leur kippa sur la tête et des tsitsit à leur ceinture. Tout ce petit monde vivait en harmonie. Ces enfants étaient si innocents et si loin de penser que leurs parents se détestaient et se battaient aux quatre coins du monde les uns contre les autres. Eux ils jouaient, indifférents à tout cela.() Ils nous donnaient une belle leçon de vie. Le paradis devait ressembler à cela.
- Celui qui meurt dans le film n'est pas toujours celui que l'on croit. C'est parfois les gens en bonne santé qui partent en premier, avant les malades. Comme quoi, il faut profiter de la vie, de chaque seconde, de chaque instant...
Si vous avez aimé le fakir et son armoire, vous allez adorer ce nouveau roman de Romain Puértolas
Avec “la petite fille qui avait avalé un nuage aussi grand que la tour Effel”, l’auteur nous livre une superbe histoire.
L’histoire d’une mère qui pourrait décrocher la lune par amour pour son enfant, une belle leçon de courage, d’amour qui nous prouve que tout est possible quand on le désire vraiment.
Malgré tout, ce n’est pas une histoire larmoyante, bien loin de là. L’humour est présent tout au long du roman, on ne peut s’empêcher de sourire, de rire en imaginant certaines scènes.
Ce roman contient tous les ingrédients pour faire un très bon livre, de l’humour, de l’empathie ( et oui on s’attache aux personnages), du plaisir et surtout cette belle leçon d’amour qu’il nous fait passer.
Avec un grand plus, il lutte contre la morosité ambiante et offre au monde 3 minutes de paix, qu’on aimerait voir durer une éternité.
Si vous avez besoin de rire, de sourire ou de lutter contre la déprime hivernale, ne courrez pas chez votre pharmacien mais bien chez votre libraire afin de vous plonger dans ce magnifique roman et découvrir les aventures de Zahera, Leo Machin et Constance Dupois.
Ca y est ....acheté.... Je vous raconte tout après lecture !!!
Comme quoi, on a tous un ressenti différent. La où on est d'accord, c'est que cela se lit vite et relativement bien.
Moi c'est l'inverse, j'avais trouvé le fakir un peu long à la fin et là j'ai adoré et regretté d'avoir déjà fini
Et pourtant personnellement je l'ai moins apprécié que le fakir... Peut être en attendais je trop ou surtout suis je trop cartésien ;)
Il n'en reste pas moins que c'est un agréable moment de lecture effectivement. Bravo pour ta critique.
Agréablement surpris par le premier roman de l'auteur, je me suis procuré "La petite fille qui avait avalé un nuage grand comme la tour Eiffel" dès sa sortie.
Titre à rallonge, couverture colorée, noms des héros peu communs (Providence Dupois et Léo Machin), Romain Puertolas surfe sur la vague du succès du fakir et reprend les mêmes ingrédients. Comment le lui reprocher?
Peut être que j'en attendais trop, peut être que l'effet de surprise a disparu, peut être suis je trop sévère avec l'auteur, mais ce deuxième roman n'est pas à la hauteur du premier pour moi.
L'histoire ne m'a pas envouté, le style m'a parfois énervé (cette insistance à se justifier est rapidement lourde et fatigante) et j'ai eu du mal à savoir ou l'auteur voulait en venir. Je n'ai pas ri contrairement au premier roman.
Pourtant, le style est toujours simple et clair, l'humour présent tout au long du livre (avec plus ou moins de réussite), la lecture rapide et dynamique de part la construction en 4 parties avec de courts chapitres et une alternance de point de vue.
On trouve également de nombreuses références culturelles (Vian, Kundera, Orwell, ...) ou politiques comme dans le fakir (ce dernier est d'ailleurs cité à deux ou trois reprises par l'auteur).
Mais malheureusement j'ai trouvé que Romain Puertolas s'embourbe, s'égare et au final se perd dans les messages.
L'amour, être prêt à tout pour l'amour de sa fille, le "quand on veut on peut", le don d'organe, le combat contre la maladie...
Beaucoup de sujets survolés par l'auteur sans être réellement traités.
Je le regrette d'autant plus que Romain Puertolas a choisi une fin sérieuse et réaliste contrairement au Fakir. Les messages auraient été d'autant plus forts.
"Le plus important est ce en quoi vous croyez. Que cela soit la vérité ou pas. La croyance est parfois plus forte que la vérité. Et puis il faut prendre la vie telle qu'elle est. Avec ses beautés et son plus grand défaut.[...] La mort. Car la mort fait partie de la vie. On a tendance à l'oublier. "
2,5/5
N'ayant pas lu le fakir, je ne devrais pas faire la comparaison.
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Je vois que tu as apprécié ce livre autant que moi ;-)