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«L'automne. J'y décelais une invitation inédite à remettre à l'heure les aiguilles de mon présent. Après l'hiver, plus rien ne serait jamais figé.» Un étudiant sans véritables attaches, plus enclin à rêver sa vie qu'à la vivre, se prend la réalité de plein fouet quand sa tante lui révèle les circonstances précises du suicide de sa mère un matin de septembre gare de Lyon. Il avait six ans alors. Cette annonce l'expulse de son quotidien immobile et l'ébranle : mais que faire d'une vérité pareille ? Chercher à la comprendre en rencontrant quelques vieilles amies qui ont connu sa mère à l'époque ? Chercher à s'en éloigner en franchissant une frontière, celle de la boîte du Hangar, où les fantasmes de garçons s'assouvissent enfin loin et tard dans la nuit ? Tout est soudain possible ou nécessaire dans ce Paris qu'il traverse comme on traverse le passé. Il est peut-être temps de quitter les nuits imaginaires et d'avoir le courage de se jeter «pour la beauté du geste, la tête la première dans le grand bain».
Un roman découvert dans le cadre des coups de coeur des lecteurs du mois de Femina.
Une oeuvre de désapprentissage à travers les déambulation d'un jeune homme qui retrace les pas de sa mère avant que cette dernière ne se suicide.
Un jeune homme mal dans sa peau, mal dans sa vie qui erre la nuit, expérience homosexuelle, le temps qui se dérègle dans son esprit, déconnexion, quête d'une rencontre et d'un amour, de réponses, mais surtout du vide dans une existence.
Une lecture dont je n'ai pas trop accroché, j'en ressort mitigé, je ne me suis pas attaché au personnage, mais l'introspection et la réflexion sur le deuil est intéressante.
Malheureusement, je n'ai pas accroché du tout ...j'ai même sauté quelques pages insupportables, pour moi....quelle déception car j’avais adoré son premier roman "un jour ce sera vide" ...si le style de l'auteur est très littéraire, voire alambiqué, surtout dans les premiers chapitres, je ne suis pas arrivée à apprécier. Et pourtant le sujet est intéressant, partir à la recherche des amies de sa mère, comprendre ce qui est arrivé...Les chapitres m'ont paru décousus et certains n'apportent rien à l'errance du narrateur...
Je rejoins complètement l'avis de Caroline Candille ci-dessus
Il a 21 ans, traîne un mal de vivre insondable. Il a 21 ans et voilà 15 ans qu'il cohabite avec le garçonnet de 6 ans en lui qui a perdu brutalement sa mère.
Il a 21 ans et accepte enfin d'entendre la vérité sur cette disparition. Le "double" suicide, barbituriques et voie ferrée.
Comment assimiler, intégrer, faire sienne cette vérité ?
Il déambule un peu à côté de sa vie, met ses études à distance, parcourt sans fin les rues de Paris, entretient des amitiés paradoxales. Il dépasse ses limites dans l'ivresse et les nuits charnelles au sous-sol d'un bar gay du Marais, éprouve son corps, son enveloppe. Il cherche des indices, des pistes de compréhension en rencontrant des personnes ayant connu sa mère.
C'est une quête, une errance, un chemin... c'est poétique, douloureux, un peu onirique, sensuel, érotique...
J'aime décidément la plume de Hugo Lindenberg (coup de cœur absolu pour Et demain ce sera vide), dense, ourlée, assez exigeante finalement
on pense à beaucoup d auteurs en lisant le deuxieme roman de hugo lindenberg; Modiano pour le coté onirique et l errance deréalisee dans PariS, hervé Guibert pour la sensibilité à fleur de peau, guillaume dustant pour les boites de nuit gay. Pourtant son style ultra poétique n apparitent qu à lui. En quelques phrases enveloppantes, le lauréat du prix du livre inter 2012 ( un jour sera vide) nous embarque dans la psyché douloureuse d un garçon de 20 ans hanté par le fantome de sa mére et les corps de beaux garcons. Cette nuit imaginaire est celle où tout se mélange: desir et mort, mystere et decouverte sexuelle amicale. D une photo , d uune rencontre nocturne ou d un trajet en bus, l écrivain fait son miel de grandes et petites choses- micro failles de l existence de l étre, pour nous délivrer ce que le roman français fait de mieux au rayon intimiste
Après un premier roman « Un jour ce sera vide » où nous suivions un petit garçon durant tout un été en Normandie, ce nouveau roman nous plonge dans la tête d’un jeune homme de vingt ans à la dérive, qui découvre que sa mère, morte il y a quelques années, s’est en fait suicidée.
Il va alors se lancer dans une double quête : la quête de la vérité sur l’histoire de sa mère et la découverte de son désir pour les garçons qui vont peupler ses nuits parisiennes.
Au hasard de la découverte d’une vieille photo tombée d’un livre, il va découvrir tout un pan de l’histoire de sa mère qu’il ignorait. Cela va le mener à rencontrer d’anciennes amies de cette dernière. Auprès d’elles il va essayer de mieux comprendre qui elle était ainsi que les raisons de son suicide. Il devra se satisfaire du fait de ne pas trouver une réponse absolue mais d’avoir une multitude de fictions portées par les personnes qu’il rencontre.
La nuit pour lui est essentiellement le moment où sa mère s’est suicidée. Il décide alors de rester éveillé et de multiplier les errances nocturnes comme pour recouvrir cet évènement tragique mais également l’approcher d’une autre manière. Ses errances le mènent dans les rues de son quartier ou au « Hangar », un club du Marais où il observe les hommes et essaie de faire des rencontres .
La nuit devient un territoire d’exploration lui permettant de tenter des expériences nouvelles, de tester sa sexualité avec parfois une cruauté enfantine. Durant ces moments, il mélange ses fictions et la réalité qu’il tente d’intégrer car la nuit est un espace où il peut être au présent, il peut davantage observer sans être pris dans le flux de la journée. C’est pour lui un ultime moment de respiration avant de retourner dans une vie d’adulte plus construite.
Tout comme dans notre vie il y a de nombreux petits évènements, souvent des rencontres, qui sont déterminantes, dans ce récit, on revient sur ces minuscules moments de la vie qui vont avoir des effets durables sur ce que va devenir le narrateur.
Dans ce nouvel opus, Hugo Lindenberg nous livre un vertigineux récit d’apprentissage, sombre, explicite et fiévreux mais aussi une réflexion sur le deuil. Le vocabulaire est riche et la syntaxe élaborée. Le narrateur nous entraîne dans une quête vibrante à la complexité déroutante.
La nuit imaginaire
Très remarqué pour son premier roman, et son prix Inter, je me réjouissais de cette nouvelle lecture.
Le pitch était très intéressant, la découverte du passé, et surtout le suicide d’un proche, comment gérer une telle situation…. ?
Malheureusement, cette longue errance dans le Paris interlope, entre expériences sexuelles, et quête de vérité, m’a complètement perdue.
C’est dense, fouillis, sans grand intérêt …..et finalement, la quête est très vite oubliée…tout comme cette lecture qui ne m’a, à regret…pas passionnée …. Mais c’est subjectif et uniquement mon avis….à vous de faire vous faire le votre.
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