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La nouvelle Fuite à Varennes commence par une scène de non-exposition dépourvue d'accroche. Une soirée d'hiver urbaine, occupée, avec de beaux intérieurs, des parquets qui crissent, des préparatifs, un coup d'oeil sur des façades uniquement éclairées par des rangées de fenêtres cossues, voilages et doubles-rideaux maintenus par des embrasses, de la lustrerie de qualité.
Pas de narrateur, seulement une sorte de conscience qui flotte à la surface des choses et des silhouettes comme la dame de plus de cinquante ans, pressée, elle porte de l'écossais, un accessoire ou une jupe.
C'est une scène plate et vaine, solitaire aussi qui n'appelle que la catastrophe. Il faut que la trahison brille au milieu de tout cela, le précieux trophée d'une fuite en avant.
Une fresque symboliste, malsaine en apparence et parfaitement morale au final.
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