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Les deux cours de Michel Foucault, que nous publions simultanément, Sécurité, territoire, population (1978) et Naissance de la biopolitique (1979), forment un diptyque dont l'unité réside dans la problématique du biopouvoir, introduite pour la première fois en 1976. C'est par le rappel de ce concept que s'ouvre le premier cours ; c'est lui également qui signale, dès le titre, le programme du second. En ce sens, les deux cours retracent la genèse de ce « pouvoir sur la vie » dans l'émergence duquel, au XVIIIe siècle, Foucault voyait une « mutation capitale, l'une des plus importantes sans doute, dans l'histoire des sociétés humaines ».
La mise en oeuvre de ce projet conduit toutefois à des détours : l'étude annoncée des mécanismes par lesquels l'espèce humaine est rentrée, au XVIIIe siècle, dans une stratégie générale de pouvoir présentée comme l'esquisse d'une « histoire des technologies de sécurité » cède la place dans le premier cours au projet d'une histoire de la « gouvernementalité » depuis les premiers siècles de l'ère chrétienne. De même, l'analyse des conditions de formation de la biopolitique, dans le second cours, s'efface-t-elle au profit de celle de la gouvernementalité libérale. Ainsi le centre de gravité des cours se déplace-t-il de la question du biopouvoir vers celle du gouvernement, annonçant un tournant qui mènera Foucault, quelques années plus tard à la
problématique du « gouvernement de soi et des autres ».
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