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Quand Rachel épouse David Kerthen, un bel et brillant avocat, elle n'en croit pas sa chance. Loin de Londres et des années de vache maigre, elle découvre les joies de la vie de famille auprès de l'affectueux petit garçon de son mari, Jamie. Au coeur des Cornouailles, dans un manoir surplombant les déchirures de la côte et l'Océan impétueux, elle joue déjà à la châtelaine.
Mais le conte de fées se ternit vite : le souvenir de Nina, la première épouse de David, disparue deux ans auparavant, hante encore les couloirs de cette demeure séculaire. Et peu à peu son petit Jamie adopte vis-à-vis de Rachel un comportement inquiétant, prophétisant l'avenir et niant certaines réalités.Qu'est-il arrivé à Nina ? Que cache le sourire du séduisant avocat ? Et Rachel, que vient-elle faire dans cette histoire ? Tandis que la suspicion commence à ronger le jeune couple, Jamie prédit à Rachel qu'elle mourra à Noël...
Dans un huis clos glaçant où les éléments se déchaînent, l'auteur du best-seller Le Doute revient avec un nouveau supplice psychologique qui capture le lecteur à la croisée du Rebecca de Daphné Du Maurier et du Sixième Sens de M. Night Shyamalan pour ne le délivrer qu'à la toute dernière page.
Tout est dans l'ambiance pour ce roman qui malgré son côté addictif ne va pas me laisser un souvenir éternel…
La fin est je trouve très tirée par les cheveux et certains aspects des personnages sont traités à la va vite comme un peu bâclés.
Comme dit au début, l'ambiance oppressante et angoissante à souhait est son principal atout ainsi que la description des paysages de la campagne anglaise.
Malgré tout, une déception…
Honnêtement, j'ai été déçue, je m'attendais à beaucoup mieux. le rythme est en dents de scie, entre rythme soutenu et ennui, l'intrigue n'est pas vraiment subtile voire simpliste et quelque peu tirée en longueur.
J'ai vraiment eu un goût de répétition dans les termes et les moments. Et puis, je ne sais pas si c'est volontaire ou du à la traduction mais la publicité pour une marque de pâte à tartiner industrielle, je trouve ça de très mauvais goût au propre comme au figuré.
Malgré une fin frustrante, j'avais apprécié le doute et j'étais curieuse de continuer ma découverte des écrits de l'auteur.
Mais je dois dire que je ressors de cette lecture déçue.
Pourquoi?
Parce que j'y ai retrouvé les mêmes ingrédients et le même schéma que dans le doute!
– Des côtes d'Écosse, nous découvrons certes un nouvel environnement, celles de Cornouailles. Mais même nature marine accidentée, au creux de la même saison, l'hiver.
– Un isolement géographique créant un huis-clos anxiogène autour des personnages.
– Un couple, un enfant formant une famille fabuleuse qui se délite rapidement sur fond de silences, mensonges, rancoeurs et flirt avec la folie.
– Une ambiance flippante avec une angoisse allant crescendo vers un final inattendu mais qui tombe un peu à plat à cause d'un manque d'indices égrenés au fil de l'histoire et dont la mise en scène est relativement similaire avec celle du premier roman.
C'est pourtant, à mon sens, un excellent thriller d'ambiance (comme le doute).
Et la nature et les vieilles pierres en sont les acteurs principaux.
L'auteur a beaucoup de talent pour nous décrire les paysages de la côte des Cornouailles dans leurs aspects les plus tourmentés, les ruines des mines d'étain inscrites au Patrimoine Mondial par l'Unesco, avec la compagnie de tous les fantômes des mineurs de fond, la splendeur passée d'un manoir d'un autre âge avec ses caves, ses ailes à réhabiliter, les portraits austères des ancêtres qui vous observent.
J'ai d'ailleurs énormément apprécier cette visite des Cornouailles, cheminer sur ses routes dangereuses, sentir le vent du haut des falaises abruptes, écouter le rugissement des vagues…
Tout comme j'ai aimé les évocations historiques sur la vie difficile des mineurs du temps de la période de faste de l'extraction des minerais. de l'exploitation du travail des enfants, à la pénibilité de la tâche au fond des tunnels, en passant par leurs conditions de vie minées par les maladies.
Mais si l'ambiance vous prend à la gorge, vous agrippe subtilement pour ne plus vous lâcher, il n'en est pas de même des personnages.
Et ce, dès le départ.
Le démarrage est un conte fées à la Barbara Cartland! Tout est magnifique et parfait. La jeune roturière pauvre rencontre le châtelain veuf, beau, riche, plus âgé et papa d'un aaaadorable enfant. C'est le coup de foudre. Mariage. Paradis. Tout est beau, tout est superbe.
Trop pour être crédible, trop pour attirer l'empathie.
Comment éprouver une quelconque sympathie pour une femme qui est tombé sous le charme d'un ascenseur social ou pour un homme qui a besoin d'une maman pour son fils?
Je n'ai pas accroché aux personnages et quand on lit un thriller psychologique, c'est drôlement handicapant.
Je n'ai pas trouvé la psyché de David, Jamie ou même Rachel fouillée, ni crédible.
Au XXIème siècle, si la volonté de garder vivant et viable son héritage pseudo-aristocrate est louable, parler de « gages » pour une employée est surfait, pompeux et ne suscite pas mon empathie pour ledit héritier.
Et toujours au même siècle, pour une jeune femme, exprimer tout son mépris pour les femmes indépendantes et travailleuses de Londres alors que ladite dame n'est qu'une parvenue par le mariage, est déjà un sérieux obstacle à mon intérêt pour elle.
L'évolution des relations familiales m'apparaît incohérente. le revirement de situation est trop brutal entre les époux pour y croire, alors que le comportement erratique du jeune Jamie reste déstabilisant tout le long. Nous passons du coup de foudre idyllique à l'enfer en quelques pages. Alors que la haine s'installe normalement plus progressivement après l'amour fou dans un couple, on le sait bien! ^_^
Rachel passe de la vie citadine à l'ennui le plus mortel d'une vie oisive et retirée de tout, se transforme en harpie pitoyable avec un époux qui ne revient de la capitale que pour des weekends, se prend les pieds dans la robe fantôme de la première épouse, Nina; chute lamentablement dans une paranoïa alimentée principalement par les lieux et les histoires qu'elle se raconte.
Ses démons passés apparaissent au moment le plus opportun pour nourrir l'angoisse et les doutes du lecteur mais la ficelle est un peu trop grosse pour ne pas trébucher: le lecteur a déjà atteint le sentiment que, quoi qu'il se passe, elle a bien mérité ce qui risque de le tomber sur le bout du nez. C'est le prix à payer quand on veut devenir reine du château, non?
Et l'intrigue autour du décès de Nina, la première épouse, ne tient franchement pas la distance. Même si certains faits bizarres portent avec eux quelques doutes, rien ne vient étayer une supposition solide et valide.
D'où ma déception, les personnages sonnent faux alors que le lecteur est totalement sous la coupe oppressante et anxiogène de l'ambiance. L'ensemble est un peu brouillon, le lecteur se perd dans les couloirs sombres et humides de ce charmant pied à terre.
Au final, on tourne les pages rapidement car la curiosité l'emporte tout de même mais le coup de foudre s'est fracassé sur la falaise en cours de route et s'en est allé avec la marée descendante…
Ce roman m’a vraiment bouleversée. Tout au long de l’histoire on suit la vie de cette famille recomposée. Une situation que beaucoup d’enfants mais aussi de couples vivent à une époque où les divorces et les deuils d’un des deux parents sont assez courants malheureusement.
Ce roman peut donc toucher toutes les personnes dans ce cas qui pourront très facilement se mettre dans la peau des personnages.
Si je ne suis pas du tout dans le cas de cette famille, je n’ai pas d’enfants ni de conjoint qui m’a quittée j’ai tout de même beaucoup apprécié cette histoire et j’ai même été bouleversée lorsque l’auteur nous dévoile la fin.
Les personnages sont humains, sensibles et peuvent être notre famille, nos amis ou nos voisins. S.K. Tremayne nous fait facilement partager le quotidien de cette famille. Ce que j’ai trouvé original c’est que l’auteur organise ses chapitres en jour mais il nous présente les choses pour aller à un certain événement qui va tout changer. Ce qui m’a un peu déçue c’est que j’aurais apprécié avoir d’autres jours, et que le roman dure donc plus longtemps. J’aurais par exemple bien voulu qu’à l’approche de cette date l’auteur nous dévoile tout ce qui se passe jour après jour. Et ce n’est malheureusement pas le cas…
Les descriptions ne sont présentes que lorsque c’est nécessaire. Il n’y en a ni trop ni pas assez. L’auteur arrive vraiment à trouver le juste équilibre. Je suis arrivée à m’imaginer le physique des personnages mais aussi et surtout leurs sentiments, ce qui est essentiel pour moi. Concernant les lieux, après avoir lu ce roman j’ai juste envie d’aller sur place et de découvrir cette région ! L’auteur nous fait vraiment découvrir ces endroits à travers ces mots. Il nous précise par contre qu’un lieu du roman n’existe pas mais qu’il s’en est inspiré d’un autre. J’ai apprécié son honnêteté.
Les idées sont intéressantes mais ce que j’ai vraiment aimé c’est que S.K. Tremayne ne cherche pas à en rajouter et ne crée pas des situations irréalistes. Au final on pourrait très bien être cette femme qui doit avancer malgré les épreuves qu’elle a vécues et qu’elle vit encore. Tous les personnages sont mis en avant. L’auteur leur donne un rôle important à chacun et n’en oublie aucun.
La fin m’a bouleversée, je ne m’attendais pas à ces révélations. On se doute qu’il y a des secrets mais lorsque l’auteur nous les dévoile je n’avais pas imaginé ce genre de retournements de situation.
En résumé, si le premier roman de l’auteur « Le doute » vous a surpris, alors vous n’avez encore rien vu et je vous conseille vivement celui-là !
http://fais-moi-peur.blogspot.fr/search/label/affaire%20n%C2%B0295
J’avais beaucoup aimé "Le doute" du même auteur. Dans "La Menace", on retrouve beaucoup d’éléments qui ont fait le succès de son précédent roman : la tension psychologique, l’atmosphère, la description des paysages de bord de mer, les tourments de la météo, la folie qui prend de plus en plus de place dans une famille et qui fait que l’on ne sait plus qui croire, mais aussi le côté paranormal. C’est même très ressemblant même si l’histoire en elle-même est différente. On reste dans la même lignée, le même style de récit. En revanche, la fin n’est pas glaçante ni perturbante contrairement à celle de "Le doute".
« (…) les morts sont toujours parmi nous. »
Quand j’ai débuté ma lecture, j’ai même eu une crainte, l’histoire démarrait d’une façon presque convenue, trop simple. Mais heureusement la psychologie et la tension s’infiltrent peu à peu et j’ai même eu les « chocottes » ! S.K. Tremayne a vraiment l’art de nous propulser dans des scènes d’angoisse, on a l’impression de vivre un film. Des frissons et du suspense comme j’aime !
J’apprécie aussi beaucoup la façon dont l’auteur brouille les pistes et sème le doute dans notre esprit. On ne sait pas si Rachel, la nouvelle femme de David, perd la boule ou si c’est le mari qui est à l’origine des faits troublants voire même de la mort de son ex-femme, Nina. D’ailleurs, est-elle vraiment morte ? On ne sait pas si Jamie, le fils de David, a de réels pouvoirs de prédiction, si son côté surréaliste n’est pas inventé. On ne sait plus, on croit savoir et puis finalement on remet tout en cause. Et j’aime vraiment ça !
« Le palier est toujours bien éclairé. Pourtant l’obscurité n’en est pas tout à fait dissipée. Car la maison est maintenant envahie par les ténèbres et le froid ; les eaux noires et glaciales, prisonnières de la mine Morvellan, viennent nous engloutir, remontant par les puits, se répandant dans les sous-sols, s’étalant sur les degrés de l’escalier, inexorablement. »
L’auteur sait aussi nous envoyer tout droit dans le décor (sans mauvais jeu de mots). Dans "Le doute", nous étions pointe Nord de l’Angleterre, et ici, direction les Cornouailles, tout au Sud. Mais toujours cette mer omniprésente, cette météo capricieuse, ces falaises déchiquetées, ce danger et cette beauté réunis en un seul endroit. On lit ce roman dans le salon jaune de cette grande demeure, on le lit dans les landes, au bord d’une falaise, dans un pub. On vit là-bas le temps de notre lecture. Ce n’est pas donné à tout le monde de conter si bien les paysages et de transporter le lecteur dans une véritable atmosphère, et S.K. Tremayne le réussit encore une fois à merveille.
Sans compter que j’ai appris au sujet des mines dans cette région, des extractions d’étain, des conditions de ces femmes et de ces hommes qui ont travaillé, parfois très jeunes, durement, jusqu’à en mourir. C’est donc encore un plus pour ce roman car je lis pour me divertir mais aussi pour m’instruire.
« Je distingue des formes, des silhouettes sombres, ici, sur le palier. (…) Elles décampent comme des petits enfants espiègles. J’entends détaler leurs pieds menus. Des trottinements. Puis le silence, la mer, les bruits infimes des ténèbres. Et enfin, le rire triste et désolé d’un enfant délaissé. Reviens, reviens, ne me laisse pas ici. »
En bref, même si j’ai été un peu moins surprise que pour "Le doute", "La Menace" reste un très bon roman à suspense dont la tension psychologique est forte. Les ingrédients sont là pour nous faire passer un excellent moment d’angoisse et de questionnements.
Mon avis sur mon blog : https://ducalmelucette.wordpress.com/2017/04/03/lecture-la-menace-de-s-k-tremayne/
Oui, ce roman avait tout pour me plaire : une jeune femme battante au passé trouble fraîchement installé dans une vieille demeure en Cornouailles ; un beau-fils qui perçoit l’avenir ; une belle-mère qui perd la tête en vieille lady anglaise très digne ; les mines qui ont fait la fortune de la famille en toile de fond ; et la mystérieuse disparition de la première femme dont le corps n’a jamais été retrouvé.
L’auteure multiplie les fausses pistes et parsème les révélations ; même le mari, au départ au-dessus de tout soupçon révèle son côté obscur.
Des chapitres comme des comptes à rebours avant la date fatidique de Noël.
Tout est là, je vous dis. Sauf le style.
Je n’avais pas lu le précédent et premier roman de l’auteur qui, apparemment, a eu du succès. Les seconds romans sont souvent moins bons. Espérons que le troisième sera meilleur.
L’image que je retiendrai :
Celle des petites routes de campagne sur lesquelles roule Rachel, dans le brouillard.
http://alexmotamots.fr/la-menace-s-k-tremayne/
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