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Saïd avait de grands projets, beaucoup d'énergie et de l'ambition. Il s'est même fait appeler Sergio pour « faciliter les choses ». Mais tout a tourné court : il vient de se faire licencier, Clotilde et lui ne savent ni se quitter, ni s'aimer, et sa mère est dans le coma.
Fatima, sur son lit d'hôpital, vient de bouger un doigt. C'est peu de chose, mais petit à petit, sa main reprend vie. Et dans sa tête, les souvenirs défilent : son enfance en Algérie, les « événements », l'arrivée en France. Et, surtout, cette Petite Fille en robe jaune...
C'est dans cette chambre, alors que passé et présent s'entremêlent, que mère et fils vont apprendre à se dire « je t'aime ».
C'est cette couverture et ce titre qui ont titillé ma curiosité. La meilleure façon de s'aimer? Je voulais des réponses que je n'ai pas eu mais j'ai découvert avec peine l'histoire de cette femme Fatma que la vie n'a pas du tout ménagé, qui l'a malmené dans une danse chaotique, l'arrachant à ses rêves, à son soleil.
Sur son lit d'hôpital, des bribes de souvenirs ressurgissent: l'explosion, les sanchez, l'orphelinat, Zina, la petite fille à la robe jaune et cet exil à la recherche d'une lueur, d'un espoir, de son soleil à elle.
Son fils said n'a pas une meilleure vie, après plusieurs années autant que courtier dans une boite d'assurance il se voit licencié. Sa vie est ponctuée d'échecs amoureux, de déceptions. Sait il aimer? Lui l'enfant qui a toujours cherché une place dans le coeur de sa maman, une vraie place pas un strapontin !?
L'écriture est simple, fluide, j'ai tourné les pages assez vite. Il me manquait du suspens et un style plus relevé, plus travaillé pour plus d'étoiles.
Murée dans son silence suite à un AVC, Fatima revisite son passé, ses secrets, ses histoires d'amour gâchées et malmenées. Et, tout au bout de sa mémoire, tel un soleil ressuscité, surgit un petit enfant, celui qu'elle n'a pas pu emmener avec elle, celui qui lui a été volé. Auprès d'elle, à Paris, son fils Saïd dont le récit alterne avec celui de Fatima, cherche pourquoi sa mère n'a jamais su lui dire qu'elle l'aimait, et se fourvoie en amour avec une femme qui ne compte pas vraiment pour lui, il témoigne aussi son amour à sa mère par ses visites régulières et sa présence fidèle, jusqu’à sa preuve d'amour finale. Le style est à la fois tendre et drôle(exemple de son éviction de l'entreprise), roman à deux points de vue, très beau et agréable à lire sur les relations mère/fils, et l'amour en général.
Roman à deux voix, celle de Fatima et son fils Saïd.
Fatima se retrouve dans le coma, elle a toute sa mémoire mais ne peut échanger, elle entend tout, elle perçoit tout et surtout elle se souvient… elle voit sa vie algérienne en jaune
Saïd est convaincu qu’elle va s’en sortir, il lui rend souvent visite, d’autant qu’il vient de perdre son emploi d’assureur… en faisant les frais des attentats du 11 septembre… Son faciès n’est plus porteur
Sergio / Saïd et son amour ou pas pour Clothilde, son amour pour sa mère…
C’est tendre, mais franchement, la morale de l’histoire est un peu simpliste...
Akli Tadjer a l’art de nous transporter avec bonheur dans des romans de construction simple où tout est dit avec finesse et simplicité.
Ses personnages, ici Saïd et Fatima, sont toujours très attachants.
La chanson tient une grande place dans la vie de Fatima. Elle fait le bilan de sa vie sans s’apitoyer sur elle-même.
Saïd est un fils aimant et vit douloureusement la fin de vie de sa mère.
Les liens sont forts entre eux.
C’est un grand talent d’écrivain que de nous donner l’impression de connaître réellement ces personnes et de partager un peu de leur vie.
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