Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

La Maison de papier

Couverture du livre « La Maison de papier » de Françoise Mallet-Joris aux éditions Le Livre De Poche
Résumé:

" Le foyer de cette famille d'artistes est une vraie maison de papier " ; chacun peut entrer à sa guise.
Le mari est peintre, sa femme est écrivain. Ils ont deux garçons et deux filles. On rencontre chez eux des amis, des voisins, des inconnus, des " employées de maison "... Ce sont les enfants... Voir plus

" Le foyer de cette famille d'artistes est une vraie maison de papier " ; chacun peut entrer à sa guise.
Le mari est peintre, sa femme est écrivain. Ils ont deux garçons et deux filles. On rencontre chez eux des amis, des voisins, des inconnus, des " employées de maison "... Ce sont les enfants qui tiennent cependant la première place, et le permanent dialogue qu'ils entretiennent avec leur mère est pour elle un moyen de préciser ses idées sur tous les problèmes de la vie. " Faire une famille, dit-elle, c'est faire une oeuvre. " Celle-ci variée, surprenante et toujours concrète, apparaît comme un univers en réduction, où chacun se retrouve en pays connu, dans une atmosphère de chaleur vraie, de tendresse et d'humour. C'est que Françoise Mallet-Joris a le don de préserver le frémissement de ses émotions aussi bien que l'ironie du regard critique qu'elle pose sur ses proches et ses semblables, avec un talent d'une rare fidélité au naturel de la vie. "

Donner votre avis

Avis (2)

  • Un roman autobiographique qui a eu son heure de gloire à sa sortie en 1972, à l'époque où l'éducation des enfants commençait a se libéraliser, 2ans après la parution de LIBRES ENFANTS DE SUMMERHILL.
    Françoise Mallet Joris y relate le quotidien de sa famille : celle d'une famille de...
    Voir plus

    Un roman autobiographique qui a eu son heure de gloire à sa sortie en 1972, à l'époque où l'éducation des enfants commençait a se libéraliser, 2ans après la parution de LIBRES ENFANTS DE SUMMERHILL.
    Françoise Mallet Joris y relate le quotidien de sa famille : celle d'une famille de bourgeois bohêmes, anticonformistes avec 4 enfants de 6 à 14 ans a vec lesquels elle entretient un dialogue constant e et approfondi .
    Elle les élève librement , sans réeelle contrainte , mais veillant toujours à leur voir respecter les valeurs de l'Evangile : respect de l'autre dans la mixité sociale , solidarité, tolérance.

    Le père est peintre : un créateur qui plane un peu au dessus des contingences matérielles 

    La mère est celle sur laquelle porte une lourde charge mentale, tiraillée entre son travail d'écrivain qui suppose le silence, la concentration, sa fonction de journaliste qui impose de nombreuses rencontres, sa mission de membre du comité de lecture des éditions Gallimard et sa qualité de mère de famille .
    Son rôle de maîtresse de maison, elle le délègue à des employées successives, embauchées selon « des affinités électives » , surtout des immigrées qui amènent leurs propres enfants dans l'appartement, faute de pouvoir les faire garder, et le plus souvent impuissantes à faire régner l'ordre dans les vêtements ou les objets .

    La maison s'ouvre à des animaux : chiens perdus, tortue, pigeon....., aux parents de l'auteure , aux amis, à des gens du quartier, des copains des enfants, des personnes à la rue envoyées par le Secours catholique ...
    Donc, beaucoup de passages dans cette famille accueillante et non consumériste . Il y règne ce qu'on pourrait appeler « un joyeux bazar ».

    Le titre LA MAISON DE PAPIER connote le matériau de l'écrivaine qu'est Fançoise Mallet -Joris, celui aussi du père qui est artiste peintre, ainsi que l'importance de la lecture . La famille se retrouve parfois pour des soirées où bougies, gâteaux à volonté favorisent le partage, chacun présentant aux autres des textes qu'il a aimés.
    Cette maison de papier, ce n'est pas une maison derrière laquelle on se replie, craintifs. C'est plutôt celle qui dans laquelle on entre facilement Le titre connote également la fragilité , son caractère éphémère , mais c'est celle où l'on entre facilement « comme dans un café, une gare ou une église »

    Ce roman dont l'écriture est pleine de vivacité se présente sous la forme d'une succession de scènes de longueur très variable ( allant de 10 lignes à 8 pages), Il alterne librement des anecdotes, de « mots d'enfants » , des réflexions sur le sens de la vie. Le lecteur y passe un peu du coq à l'âne .
    Sa forme est à l'image de cette famille atypique qui semble n'avoir aucune règle d'organisation ,
    Francoise Mallet -Joris s'y comporte comme dans la vie où elle accumule les fonctions et où elle doit être partout à la fois.

    C'est souvent savoureux, mais cette compilation de 320 pages a fini par me paraître bien longue.

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)
  • L'histoire de vie de l'écrivain, ses pensées sont dépeintes au fil des pages. Je ne sais exactement pourquoi, mais ce livre est beau, bien écris et je l'aime comme s'il faisait partie un peu de moi, de mon histoire.

    L'histoire de vie de l'écrivain, ses pensées sont dépeintes au fil des pages. Je ne sais exactement pourquoi, mais ce livre est beau, bien écris et je l'aime comme s'il faisait partie un peu de moi, de mon histoire.

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)

Donnez votre avis sur ce livre

Pour donner votre avis vous devez vous identifier, ou vous inscrire si vous n'avez pas encore de compte.