Taïna, indienne des Caraïbes, a été instruite dès son enfance pour devenir chamane, mais Christophe Colomb et les Espagnols arrivent...
Le 22 septembre 1997, à Bentalha, banlieue d'Alger, se déroule l'un des massacres de civils les plus sanglants de la « sale guerre » algérienne. Le lendemain, Hocine Zaourar, photographe algérien de l'AFP, saisit une femme s'effondrant de douleur contre un mur de l'hôpital où ont été transportés les blessés.
La photographie connaît une diffusion mondiale immédiate : elle fait la Une de plus de 750 quotidiens. La presse la baptise dans un même élan : « Madone de Bentalha », « Piéta de Bentalha », « Une madone en enfer »... Le cliché, qui circule accompagné de fausses légendes, incarne dès lors toute la souffrance des civils dans le conflit algérien.
Plusieurs fois primée et support d'oeuvres d'art, la Madone de Bentalha est aujourd'hui un symbole atemporel, un véritable lieu de mémoire des massacres contemporains.
Il fallait l'analyse éclairée de Juliette Hanrot pour saisir ce mythe et sa portée : le regard de nos sociétés occidentales contemporaines sur les violences extrêmes et sur cette photographie de guerre, vierge de sang.
Juliette Hanrot est professeur agrégée d'histoire et diplômée de Sciences Po. Elle enseigne au lycée Ionesco d'Issy-les- Moulineaux.
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Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
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