Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

La litterature et le divan ; l'écrivain fance au psychanalyste

Couverture du livre « La litterature et le divan ; l'écrivain fance au psychanalyste » de  aux éditions Hermann
  • Date de parution :
  • Editeur : Hermann
  • EAN : 9782705681609
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Préfacé par Julia Kristeva et présenté par Frédéric Sayer.
Actes du colloques du 16 mars au 8 juin 2009 (université Paris-Sorbonne)

La psychanalyse naît de la parole de petites hystériques mais aussi... de la littérature. Les relations entre les deux disciplines n'ont pas été tendres depuis,... Voir plus

Préfacé par Julia Kristeva et présenté par Frédéric Sayer.
Actes du colloques du 16 mars au 8 juin 2009 (université Paris-Sorbonne)

La psychanalyse naît de la parole de petites hystériques mais aussi... de la littérature. Les relations entre les deux disciplines n'ont pas été tendres depuis, loin s'en faut. Depuis l'époque des « psychobiographies », la psychanalyse a bien heureusement renoncé à « s'appliquer » à la littérature jusqu'à inverser le rapport de force : c'est aujourd'hui la littérature qui peut, à défaut de « s'appliquer », inspirer la théorie analytique.

Ce livre recueille les dernières recherches des plus grands noms de la psychanalyse française (Julia Kristeva, André Green, Paul-Laurent Assoun, etc.) mais aussi celles de spécialistes de littérature. Que la Sorbonne même favorise cette rencontre montre bien que « l'alliance » voulue par Freud n'a jamais été aussi impérieuse. Julia Kristeva l'écrit dans son vibrant Plaidoyer pour l'espace intérieur : comment ne pas voir dans la psychanalyse et dans la littérature une forme de résistance à cette entreprise de destruction de l'espace intérieur inaugurée par le XXIe siècle ?

Ainsi la littérature ne vient pas s'allonger sur le divan mais s'allie au psychanalyste pour faire du lecteur « l'analysé du texte » (André Green). En retour, le lecteur trouve dans cette rencontre avec le texte, un monde de significations, une durée propre, son « temps sensible ».

Donner votre avis