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Karin Boye, poète suédoise, publie La Kallocaïne en 1940, à l'aube de la Seconde Guerre mondiale. Elle était à Berlin quand l'Allemagne connut les soubresauts qui ont conduit Hitler au pouvoir. Quelle dose incroyable d'intuition lui fallut-il pour imaginer le scénario de ce livre ? Ou bien, cette histoire est-elle l'indice qu'alors déjà, toutes les horreurs avaient été franchies ? Dans un monde où toute liberté a déjà été confisquée, où l'Etat mondial omniprésent surveille les moindres faits et gestes, c'est bien dans nos têtes, dans nos esprits que la liberté peut encore se réfugier, que sa flamme peut encore couver. Tous les régimes tyranniques connaissent ce fantasme de savoir l'éteindre, de savoir toucher nos esprits assez profondément pour en retirer toute flamme. La Kallocaïne, inventée par le chimiste Leo Kall, apporte cette promesse. Mais Karin Boye est une femme, c'est sans doute pour cela qu'elle a su trouver la faille de La Kallocaïne. Dans un monde où le dernier rempart vient de se rompre, les fondamentaux de l'humanité remontent à la surface, remettent le droit naturel dans son rôle, pour rappeler que la vie reste toujours en l'individu. Ce livre se distingue ainsi par son auteur, féminin. La force et l'originalité de son argumentaire puise dans un registre dont il faut avouer qu'il est trop rare dans la littérature de philosophie politique. Ne serait-ce que pour cette raison, il faut ouvrir ce livre et en transmettre le message. Beaucoup considèrent La Kallocaïne comme l'une des quatre principales dystopies du XXe siècle. Nous sommes très heureux de la porter à votre découverte.
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