« Elles se tiennent à bras-le-corps pour continuer leur montée dans la nuit noire, brutalisées par le vent, le déluge et les caillasses sur leurs pieds nus.
Du village, quelques lumières - aucune aide en perspective. ».
À 18 ans, le bac en poche et des projets plein la tête, Mathilde et Lou partent à Madagascar pour des vacances de rêve, dans « un paysage de carte postale ». Mais le voyage qui s'offre à elles n'aura rien de l'idylle insulaire qu'elles imaginent.
Du monde bruissant des contes de l'enfance aux clameurs froides des ténèbres adultes, les deux amies vivront une expérience terrible - de celles qui laissent des traces pour toujours.
Après Frangine, Marion Brunet nous revient avec ce roman dépaysant et percutant. On vit la jeunesse insouciante, la beauté de l’exotisme sur les terres de Madagascar. On frissonne sous le soleil, dans l’eau, de peur, d’envie face aux tremblements de cœur et d’amitié. Un très beau roman qui nous entraîne loin, même au plus profond de notre esprit. Un beau suspens prenant, déroutant qui tend toujours au fur et à mesure des pages, une histoire envoûtante jusqu’au bout et qui s’achève remarquablement comme une envie de suite avec des aventures bien différentes… Qui sait ?
La collection Exprim’ signe ici encore un roman qui saura trouver un lectorat sans nul doute, grandissant espérons-le car Marion Brunet confirme son talent.
Regardez et soyez déjà attirés par la couverture de « La gueule du loup » fraîche, ensoleillée, les regards des deux jeunes filles tournés comme pour nous montrer leur chemin à suivre, celui des mots bien ficelés et gourmands de tout de Marion Brunet, gourmands de vie et, une quatrième de couverture fractionnée comme une révélation pour le lecteur peut-être…
Découvrez et frissonnez avec « La gueule du loup »
Bon. Cette chronique risque d’être plutôt courte, autant vous prévenir tout de suite.
J’avais ce livre dans ma PAL depuis novembre 2014, l’ayant acheté au salon du livre de Montreuil. Il m’avait surtout tapé dans l’œil par sa couverture que je trouve sublime ; mais en plus de ça, nombre de lecteurs ont dit l’avoir adoré, qu’il était vraiment génial. Comment résister après ça ?
Comme c’est un livre qui se passe en été, je voulais plutôt le lire en été. Et en fin de compte, pour tout avouer (et Alizéa peut vous le confirmer, la pauvre !), j’avais hâte de le terminer. Malheureusement, plutôt dans le mauvais sens que dans le bon.
Je l’ai commencé en voulant trouver une histoire prenante, stressante, un peu bizarre peut-être mais super bien écrite. J’ai déjà lu d’autres livres de Marion Brunet (Les deux Ogres avec leurs pulls ainsi que Frangine) que j’avais bien aimé, surtout ceux pour les plus jeunes à vrai dire, et je voulais donc passer un bon moment de lecture avec ce livre !
Ça n’a malheureusement pas été le cas.
En effet, j’ai trouvé le livre très… c’est très dur à expliquer. Je l’ai trouvé vraiment très étrange, et je n’ai pas du tout adhéré. Ça doit sûrement être parce que ce n’est pas mon style, vu tous les autres avis positifs…
Mais je m’ennuyais, et je voulais vraiment le finir pour pouvoir passer à autre chose.
Je n’ai rien trouvé d’exceptionnel, en fait. Oui c’est une bonne idée de se faire dérouler l’histoire dans une ambiance tropicale, ça donne une petite touche d’originalité. Mais à part ça, sincèrement et à mon plus grand regret d’ailleurs, je n’ai rien vu de si génial…
Je n’ai pas envie d’enfoncer ce livre. Il plaira certainement à grand nombre d’entre vous, mais je ne veux pas mentir. Je suis triste de ne pas l’avoir aimé, mais c’est la vie.
Je ne suis pas non plus particulièrement attachée aux personnages. Mathilde était très naïve et inconsciente pour son âge. Lou est un peu plus mature, c’est vrai, mais pour autant elle a parfois un comportement assez énervant. Je l’ai tout de même plus appréciée que Mathilde, mais je ne me suis pas attachée à elle. On peut dire que mon personnage préféré du roman est Fanja, pour moi c’est elle qui sonne le plus « vrai », si vous voyez ce que je veux dire.
Ensuite, et bien je ne sais pas trop quoi dire d’autre. D’accord, j’accorde à ce livre qu’il dénonce une vérité assez grave, tout en en rajoutant évidemment, puisque c’est un livre. Mais c’était assez prévisible, franchement. Même un peu trop parfois, peut-être.
Mais bon, personnellement rien que l’univers – c’est-à-dire l’univers humide et tropical – m’a un peu repoussée. Ce sont des choses que je ne supporte pas, tout ça ; la chaleur, les insectes, l’humidité… Beurk ! Ça n’a donc malheureusement pas non plus aidé ma lecture…
Malgré tout, lisez quand même ce livre. J’imagine que ce n’est pas pour rien si bon nombre de personnes l’ont apprécié, non ? Ce n’est définitivement pas mon style, mais peut-être est-ce le vôtre !
EN CONCLUSION, un roman qui m’a beaucoup déçue. Je m’attendais largement à mieux !
Je n’ai rien vu d’exceptionnel, je me suis ennuyée et j’ai attendu la fin.
C’est très dommage, j’aurai préféré plus apprécier !
Je vous le conseille tout de même parce qu’il a récolté de bons avis.
Mais il n’était définitivement pas pour moi.
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