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«Dieu ne vivrait pas sans ce bond hors de soi dont l'élan fait l'espace. Dieu ne se contente pas d'être Dieu, il crée pour exister le vide où il se jette. Ainsi, dès le principe, y a-t-il délai et distance, de quoi permettre à Dieu d'être ailleurs qu'en soi, autre que soi. Dieu s'invente soi-même à ce prix. Le dieu se quitte pour vivre et surtout ne pas vivre à son insu, mais s'entendre, du fond de son absence, lentement revenir à soi sous forme nouvelle. Le dieu est un athée, il se nie, il n'a trouvé que ce moyen-là pour percevoir sa propre odeur qui remonte à lui de ses plus obscurs confins. C'est hors de soi que le dieu redevient soi, c'est devenu autre qu'il se voit devenir ce qu'il est. Telle est la lumière qui se lève en Dieu. Tout l'être du dieu se change en une tremblante clarté pareille aux frêles syntaxes des tribus humaines. Le dieu, parce qu'il s'est distrait de soi, voit du fond de sa distraction poindre la splendeur de sa pauvreté fondamentale.» [...] La Gloire, II.
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