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An 10996.
Dans les déserts suspendus de la planète sacrée Sor'Ivanyia, un des dix-huit mille mondes de l'Empire, pousse la Fleur de Dieu. Ce remède à de nombreux maux est aussi un vecteur privilégié pour accéder au divin. Grâce à la Fleur de Dieu, l'Homme sait désormais ce qui advient de la mémoire après la mort.
Alors qu'un impitoyable seigneur de la guerre fomente un coup d'état, la formule chimique de la Fleur de Dieu est dérobée par une organisation anarchiste paradoxalement très organisée. Au même moment, l'apparition sur Sor'Ivanyia d'un enfant aux pouvoirs extraordinaires bouleverse toutes les certitudes scientifiques et religieuses de l'Empire.
Qui est cet enfant ? Est-il seulement humain ? Est-il ce Messie que certaines religions ont cessé d'attendre ?
Dans un futur lointain, très très lointain, l’homme a colonisé l’espace, se déplace à la vitesse subluminique, mais ne se bat à coup de sabre laser. Nous sommes dans un space opera comme Star Wars, sans les batailles de vaisseaux spatiaux.
Sur une planète éloignée, presque aux confins de l’espace, pousse une plante exceptionnelle, capable de tout, la Fleur de Dieu. Sa formule est analysée, puis volée, dans le même temps, un enfant ingurgite l’une de ses plantes et semble être pourvu de pouvoirs « divins ». Qui a volé la formule, que peut faire l’Empereur contre le coup d’état que tout le monde semble sentir venir, mais sans pouvoir faire quelque chose. Qui est cet enfant, que veut-il.
Le roman démarre difficilement. L’auteur pour s’imprégner d’un univers totalement différent utilise des termes difficile à retenir malgré son petit dictionnaire à la fin du roman. Mais après quelques dizaines de pages avec des quantités de nouveaux mots, le reste du roman est beaucoup plus léger sur ce point et rentre plus dans le récit. C’est assez notable pour ressentir vraiment cette différence entre le placement du décor puis l’histoire qui débute.
Il y a une multitude de personnages sans que vraiment une bande de héros en ressortent. Il est donc difficile de s’attacher à l’un ou l’autre. J’ai malgré tout apprécié le seigneur de la guerre qui est en avance d’un coup à chaque fois et dont l’intelligence qui ressort du lot le fait apprécier.
Un premier tome un peu poussif, fourni, mais qui se termine sur un dénouement étonnant que le second tome, espérons le saura sortir la saga du lot des romans habituels de space opera.
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