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La première pièce de Vaclav Havel, La fête en plein air a été représentée pour la première fois à Prague en 1963 au «Théâtre sur la balustrade». Le public découvre alors, en même temps qu'Ubu roi ou En attendant Godot, de jeunes auteurs jusque-là plus ou moins clandestins. «Cri d'authenticité libérée et volonté d'analyse», a dit Vaclav Havel à propos de cette période du théâtre tchèque. La fête en plein air est le premier jalon d'une démarche qui a beaucoup contribué - en passant par la Charte 77 et l'épreuve de la prison - aux bouleversement d'aujourd'hui. Le théâtre de l'absurde, tel que le pratique Vaclav Havel, et sa critique sociale, concrétisée par ses essais ou son action, expriment la même quête de l'identité humaine broyée par les mécanismes de la phrase, du pouvoir et des machines. Ainsi de cette oeuvre de jeunesse. Parti pour voir le monde, le protagoniste ne rencontre que «des phrases, des slogans, auxquels il s'identifie au point de cesser d'être lui-même». Si la cible c'est la langue de bois et la société «socialiste» des années soixante, toutes les formes de l'absurde sont aussi visées, comme chez Beckett et Ionesco. La carrière d'Hugo Pludek et la bouffonnerie de marionnettes des personnes - jusqu'à la perte totale du sens - font de cet insolent début une des oeuvres les plus stimulantes du théâtre contemporain.
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