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La ferme impossible

Couverture du livre « La ferme impossible » de Dominic Lamontagne aux éditions Ecosociete
  • Date de parution :
  • Editeur : Ecosociete
  • EAN : 9782897192198
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Vous rêvez d'exploiter une petite ferme familiale où vous élèveriez quelques volailles et quelques vaches pour vendre des oeufs, du poulet et du lait ? Abandonnez votre rêve! Au Québec, il existe un système de gestion de l'offre (quotas) et de mise en marché collective qui sont autant d'entraves... Voir plus

Vous rêvez d'exploiter une petite ferme familiale où vous élèveriez quelques volailles et quelques vaches pour vendre des oeufs, du poulet et du lait ? Abandonnez votre rêve! Au Québec, il existe un système de gestion de l'offre (quotas) et de mise en marché collective qui sont autant d'entraves au démarrage d'une telle entreprise agricole. Dans La ferme impossible, livre qui approfondit la conférence éponyme qu'il a prononcée aux quatre coins du Québec, Dominic Lamontagne témoigne des difficultés qu'éprouvent les jeunes entrepreneurs à pratiquer une agriculture artisanale, transformatrice et résiliente. Il dénonce avec véhémence le régime de lois et de règlements, les structures et les pratiques qui sont littéralement en train d'étouffer la relève agricole. Dans sa ligne de mire? Le monopole syndical de l'Union des producteurs agricoles (UPA) et l'État québécois. Dominic Lamontagne retrace les grandes lignes de ce qu'il qualifie d' « assaut législatif » lancé sur l'agriculture à partir des années 1920 et souligne les limites actuelles du modèle agricole dominant qui s'est développé en prenant appui sur les avancées de la science et de la technologie tout en misant sur la production à grande échelle. « La rage que je ressens, chaque fois que j'évoque cette réalité, est plus vive aujourd'hui que jamais. Comment en sommes-nous arrivés là sans que personne ne s'y oppose vigoureusement? » Pour cet agriculteur dissident, ce sont les consommateurs qui se trouvent privés du fruit du labeur artisanal et du choix de manger ce qu'ils veulent. « Le droit fondamental de tirer sa subsistance de la ferme nous a été confisqué par l'État pour être redonné à moins de 1 % de la population québécoise. Ne nous étions-nous pas tous indignés, il n'y a pas si longtemps, du fait que 1 % de la population détienne 99 % de la richesse? La proportion est la même en agriculture, mais les indignés ont ici, je l'espère, le pouvoir de changer les choses. Sans grands moyens financiers, mais à force de désobéissance civile pacifique, nous pouvons reprendre le contrôle de notre agriculture. »

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