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« À l'été 2012, de vieilles blessures ont été rouvertes en Belgique quand on a su que Michelle Martin, l'ex-femme et complice de Marc Dutroux, serait libérée sur parole. J'essayais de savoir ce qui pouvait se passer dans sa tête. » - Kristien Hemmerechts La Femme qui donnait à manger aux chiens est le roman de cette histoire terrible.
Elle est la femme la plus haïe de Belgique. Elle passe ses journées en prison, après avoir été la complice de terribles crimes sexuels commis par M., son époux et le père de ses trois enfants. Elle n'a jamais cherché à l'arrêter. Elle a fait tout ce qu'il lui demandait. Presque tout. Elle sera bientôt libérée sur parole, et transférée vers un couvent. Pour travailler. Et lorsqu'elle ne travaillera pas, elle priera. Qui est cette femme ? N'est-elle qu'un monstre sans scrupule ?
Écrivain flamand très populaire en Belgique et aux Pays-Bas, Kristien Hemmerechts est née en 1955 à Bruxelles. Connue pour son franc-parler et pour son engagement social, elle est l'auteure d'une vingtaine de romans, recueils de nouvelles et essais autobiographiques.
Elle enseigne la littérature anglophone à l'université catholique de Bruxelles et l'écriture créative à Anvers.
Je n'ai pas aimé le style. L'auteur semble vouloir reproduire le langage familier d'une personne peu instruite. Cependant à de nombreuses reprises, on apprend que la narratrice détient un diplôme d'institutrice. Donc normalement, elle ne devrait pas avoir une écriture si hachée.
Ceux qui voulaient lire un roman sordide et glauque pour contenter sa curiosité morbide, passer votre chemin. Je pensais que ce roman décrirait les évènements au moment des faits et les pensées du narrateur. On a plutôt droit aux pensées rétrospectives d'Odette noyées de concepts religieux. Donc, j'ai attendu et attendu pour finalement en être très déçue.
J'y vois plutôt une espèce d'apologie et une justification des faits que nous connaissons tous. Mais également, de l'apitoiement sur une personne qui ne le mérite absolument pas.
Lorsque j'ai vu ce livre disponible avec l'opération la voie des indés je n'ai pas hésité. En général lorsqu'un livre fait polémique j'aime me faire ma propre idée.
Que dire? A part que j'ai trouvé ce livre indécent, un sentiment de malaise ne m'a pas quitté de toute ma lecture. Nous suivons Odette qui nous raconte sa rencontre est vie commune avec M. Puis sa rencontre avec Dieu,sa psy en prison et les sœurs qui l'accueillent.
Il y a plusieurs choses qui m'ont dérangées dans ce livre:
- la façon dont l'auteure essaye de justifier l'innommable en la comparant aux mères infanticides et en essayant de nous faire compatir (sa vie n'était pas facile avec M,il était tyrannique, sa mère était méchante...) A certains moments j'ai cru entendre un avocat de la défense faire un plaidoyer pour cette femme qui ne veut toujours pas s'expliquer et s'en prend même aux familles des victimes.
- la redondance du terme par après, peut-être est-il plus utilisé en Belgique?
Je m'interroge sur les intentions de l'auteure ,si c'était la défense de cette femme c'est raté. Ce livre nous indigne, est irrespectueux pour les familles des victimes. Moi qui était plutôt modérée en commençant ce roman je serais maintenant prête à manifester contre sa libération ( qui serait imminente, les sœurs qui l'hébergent déménageant bientôt et elle également).
Ce livre mets le feu aux poudres et un coup de pied dans la fourmilière. Je ne peux que vous déconseiller de le lire.
Très difficile...à lire d'abord ,et à donner un avis.
C'est un roman , à ne pas oublier donc, mais c'est surtout un livre exclusivement dédié à l'épouse de Marc Dutroux. Même en faisant abstraction de ce qui reste de souvenirs lus ou entendus sur cette femme , il est bien difficile de ne pas éprouver un gros malaise.
Parce qu'on a l'impression d'un livre écrit à la va-vite , certes cette femme au demeurant bonne mère de famille égrène ses souvenirs , tout se mélange, sa famille,celle de M ainsi nommé ,et je pense aussi, dans le but de la faire sortir de prison un peu moins haïe qu'elle ne l'est de tout un pays.
Mais ce texte est émaillé de phrases obcènes, crues et écoeurantes concernant la vie sexuelle de ses parents ou beaux-parents.
Les petites victimes sont évoquées certes mais sont une infime partie du livre.
D'autre part,la lecture même accroche parfois, peut-être est-ce du à la traduction.
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