Édition limitée reliée simili cuir.
Publié ici en version intégrale, La Dame en blanc fascinait Borges et rendit Dickens ivre de jalousie.
Suspense, pièges retors, terreurs intimes et scènes inconvenantes, rien ne manque à ce chef-d'oeuvre populaire où des gens irréprochables se livrent, une fois les portes closes, aux pires abjections. Vertus publiques, vices privés ! Rien de tel que la précision toute hitchcockienne des narrateurs pour que le lecteur ne puisse plus dormir...
C’est ce qu’on appellerai aujourd’hui un « page turner » ! Difficile de s’arrêter et ça faisait bien longtemps que ça ne m’était pas arrivé. Pas étonnant qu’au lieu des 12 jours prévus, je l’ai fini en 7 jours à peine. Et encore, parce que j’étais occupée dans la semaine ^^
J’ai adoré l’écriture, tellement fluide et moderne. Je n’ai eu aucun mal à entrer dans l’histoire non plus. C’était intrigant et le format témoignages du livre a servi le récit. C’est bien amené, on a le sentiment de mener l’enquête en même temps que les protagonistes, on se pose des milliers de questions. L’écrit sous forme de témoignage permet également un ton plus familier, proche de ce qu’aurait été le témoignage oral et on s’adresse au lecteur comme s’il devait être un des témoins de l’histoire. J’ai beaucoup aimé ce procédé.
Petit bémol pour la fin trop "rapide" à mon goût mais qui ne gâche en rien le plaisir de la lecture.
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