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Immigrée irlandaise courageuse et obstinée arrivée seule à New York à la fin du XIXe siècle, Mary Mallon travaille comme lingère avant de se découvrir un talent caché pour la cuisine. Malheureusement, dans toutes les maisons bourgeoises où elle est employée, les gens contractent la typhoïde, et certains en meurent. Mary, de son côté, ne présente aucun symptôme de la maladie. Au contraire, sa robustesse est presque indécente. Des médecins finissent par s'intéresser à son cas, mais la cuisinière déteste qu'on l'observe comme une bête curieuse et refuse de coopérer. Pourquoi la traite-t-on comme une malade alors qu'elle est en parfaite santé ? Les autorités sanitaires, qui la considèrent comme dangereuse décident de l'envoyer en quarantaine sur une île au large de Manhattan. Commence alors pour Mary Mallon, femme indépendante, un combat à armes inégales pour sa liberté...
Je me souviens avoir lu, il y a plusieurs dizaines d'années, un article sur cette cuisinière, porteur sain du virus de la typhoïde, qui avait empoisonné plusieurs membres des familles qui l'employaient.
Quand ce roman est sorti, en 2014, je me suis promis de le lire, et c'est maintenant chose faite : il figurait dans le gros paquet reçu récemment de 10/18 !
Je m'attendais à un roman décrivant la maladie, sa propagation, l'enquête ...
Il y a de ça, mais pas que.
Il y a surtout l'histoire de Mary Mallon, son arrivée aux Etats Unis, son désir profond de devenir cuisinière, et non blanchisseuse comme tel était le destin des nouvelles arrivées.
Puis sa rencontre avec Alfred, son grand amour, celui à qui elle pardonne tout, même s'il ne le mérite pas forcément, celui dont elle financera les différentes addictions (alcool et drogues diverses, en vente libre, et puis plus .. )
Le roman nous montre sa vie pendant la longue quarantaine avant son premier procès et sa condamnation, les relations avec les différents médecins, les ananlyses qui la montent toujours saine alors qu'elle sème la maladie.
Un mystère de la médecine au début du XXème siècle qui a contribué à la connaissance de cette maladie et aux moyens d'en limiter la propagation.
Un roman factuel, qui décrit le destin d'une femme qui aurait juste voulu cuisiner pour les autres et partager son goût des bonnes choses !
Un roman qui offre également de belles descriptions du New York du début du XXème siècle et des conditions de vie des primo-arrivants.
Une écriture fluide et précise.
« La cuisinière » nous fait découvrir le destin d’une femme ayant réellement existé. Mary Mallon quitte à l’âge de 14 ans son Irlande natale pour rejoindre sa tante à New-York.
Ne redoutant pas l’ouvrage, elle sera tout d’abord blanchisseuse puis dans un désir de gravir des échelons, elle se tournera vers la cuisine où elle a un talent certain. Inscrite dans une agence de placements, elle enchaîne les missions dans des maisons bourgeoises.
Au moment où débute le roman, nous sommes en 1899. Mary a la trentaine, elle vit maritalement avec Alfred, d’origine allemande. Celui-ci est un peu plus âgé qu’elle, il a du mal à garder un emploi en raison de son penchant pour l’alcool.
Mary jouit d’une bonne santé, elle est robuste. D’ailleurs, elle a très souvent aidé à soigner les membres des familles où elle travaille. En effet, beaucoup sont victimes de la fièvre typhoïde (51), certains sont malheureusement décédés (3).
Un ouragan s’abat soudainement sur Mary : la police sanitaire de New-York vient l’arrêter et la mettre en quarantaine. En effet, on la soupçonne d’être un porteur sain de cette salmonelle qui se transmet par la sphère oro-fécale. La jeune femme réfute ces accusations, elle ne veut pas se soumettre aux tests que les médecins veulent lui imposer. Son comportement fier et agressif ne lui apportera qu’incompréhension et antipathie.
Elle sera mise de force en quarantaine sur l’île North Brother face à Manhattan sur laquelle se trouve un hôpital où sont accueillis les malades très contagieux. C’est le combat de Mary pour recouvrer sa liberté que nous relate ce livre.
Mary n’est pas un personnage sympathique et j’avoue que je n’ai vraiment commencé à m’intéresser à son histoire qu’à partir de la page 111 et j’ai ensuite dévoré le reste du roman comme je l’aurais fait d’un de ses plats qu’elle semblait si bien préparer. Fort heureusement, je n’ai pas été malade.
A vous de le lire maintenant pour vous faire un avis sur cette femme, surnommée par la presse de l’époque Typhoïd Mary.
Pas banale du tout, l’histoire de cette jeune irlandaise qui émigra à New York à la fin du XIXème siècle, pour y être tout d’abord lingère puis cuisinière. Il fallut pas mal de cas de typhoïde dans son entourage proche pour que les autorités sanitaires s’intéressent à son cas et la soupçonnent d’être “porteuse saine” de la terrible maladie …
Mary Beth Keane évoque la vie de Mary Mallon, la femme considérée comme la plus dangereuse du pays à l’époque, surnommée par la presse “Mary Typhoïde”. Les analyses conforteront les doutes des médecins mais Mary restera dans le déni et se battra bec et ongles pour recouvrer la liberté et retourner auprès d’Alfred, l’amour de sa vie, alcoolique et drogué.
Elle finira par revenir sur l’ile de North Brother après un long parcours semé d’embûches (et de victimes de la typhoïde) et y demeurera jusqu’à la fin de ses jours …
J’ai été fascinée par ce terrible récit - sachant qu’il ne s’agissait pas d’une fiction - même si par moment son entêtement à nier l’évidence m’agaçait un peu … Bon, il faut bien admettre que cela ne doit pas être facile d’accepter le fait qu’on porte la mort en soi ! …
C'est un roman qu'on peut relier à une série TV américaine retraçant (entre autres) la vie de Mary Mallon au moment de sa vie de cuisinière et où elle fût suspectée d'être "la patiente zéro" (porteur du virus de la typhoide sans déclarer les symptomes) et de propager le virus dans sa cuisine (chez ses différents employeurs).
Une série passionnante sur la chirurgie & médecine du début du 20 ème siècle à New-York.
La série s'appelle "the Knick" (2 saisons)
Mary Mallon est une jeune immigrée irlandaise qui arrive seule à New York à la fin du XIXe siècle.
Elle n’a pas trop le choix que d’y devenir lingère, mais son rêve est d’être cuisinière.
A force d’obstination, elle va y réussir, seulement voilà, dans toutes les maisons où elle est employée, les gens contractent la typhoïde, des enfants et des adultes meurent…..
Elle est diagnostiquée comme porteuse du germe, puis avec les progrès de la médecine comme porteuse saine.
Mais on ne sait pas réellement comment la traiter ni dans quelle mesure, elle est dangereuse pour tous.
Déportée sur une île sanitaire au large de New York, il y sera retenue trois ans, et soumise à d’incessants tests, y laissant sa vie, ses amis, son amours, et sa passion pour la cuisine.
Au lieu d’accepter avec résignation sa situation, elle va livrer un vrai combat pour sa liberté.
Je n’avais pas remarqué ce livre à sa sortie, qui est un premier roman. Je ne connaissais pas non plus l’histoire de cette femme. Mais je le conseille vraiment maintenant, activement !!
Son histoire est vraiment romanesque, sa lutte, la vie et les moeurs de l’époque, tout y est extrêmement documenté et addictif.
Au lieu d’une biographie qui aurait été peut être un peu rébarbative, l’auteur en romançant son histoire, accroche le lecteur. On se passionne pour son retour à la liberté, son histoire d’amour avec Alfred.
Une jolie découverte et une auteure à suivre pour son prochain roman !!
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