Taïna, indienne des Caraïbes, a été instruite dès son enfance pour devenir chamane, mais Christophe Colomb et les Espagnols arrivent...
Et le poète, avec la matière noire des mots,secoue de ses éclats la blancheur de la page,s'efforce lui aussi de ranimer le vide.
Dans ce nouveau recueil, Paul Guillon (d)écrit la vie, notre existence. Des paysages d'Italie, des ambiances de famille, des regards tournés vers l'Infini. Et il y a les mots. Les mots pour partager ce qui a été vu, ou ressenti. Des mots comme des qualités des choses : impressions, odeurs, couleurs, saisies, comme fixées dans le langage. Mieux que la prose, la poésie dit l'envers du monde. Non pas sa face cachée, mais le rapport premier qu'il nous permet d'entretenir avec lui - rapport poétique, qui restitue dans « la matière noire des mots » ou les blancs de la page l'expérience d'un jour sous la couleur pure de l'écriture. Pour repousser le vide.
Sur cette plage publique minusculecoincée entre deux hôtels fermésune femme allaite son enfant, accroupie.Le lait vital est invisible.
L'homme qui fume à ses côtésregarde les volutes d'écumes'épandre devant lui sur le sable mouillé.
Les yeux baissés, je les admire à leur insu,sans mots pour écrire mon poème.
Les blancs qui l'animent sont là.
Paul Guillon est professeur au collège Stanislas à Paris et auteur de trois recueils de poésie aux éditions Ad Solem.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Taïna, indienne des Caraïbes, a été instruite dès son enfance pour devenir chamane, mais Christophe Colomb et les Espagnols arrivent...
Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
Lara entame un stage en psychiatrie d’addictologie, en vue d’ouvrir ensuite une structure d’accueil pour jeunes en situation d’addiction au numérique...