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La folie s'empare d'Amsterdam en cette année 1669. Des hommes se mettent à tuer sauvagement leur épouse, leurs enfants. Sur les lieux du crime, on trouve toujours le même tableau, d'un bleu profond et captivant. Le jeune peintre Cornélis enquête. De l'atelier de Rembrandt à la Bourse du commerce, devient l'acteur involontaire d'une terrible machination.
Amsterdam en 1669. La République des Provinces-Unies a déclaré son indépendance depuis 1581. Grâce à une politique d’accueil des calvinistes chassés d’ailleurs, et un réseau commercial (la Compagnie des Indes) assez intense, le pays prospère rapidement, tout en se méfiant de l’Espagne et de la France. En parallèle, un art de vivre très bourgeois se met en place, avec un certain goût pour un artisanat exotique très raffiné (porcelaine, verrerie, orfèvrerie). Et les arts de participer à cette influence sur l’Europe ; débarrassé de la tutelle de la religion, les artistes font éclater la peinture de genre : portrait, paysage, peinture animalière, nature morte. Les artistes deviennent les peintres du quotidien.
Rembrandt Van Rijn, usé par ses différents deuils et ses ruines successives, vit sa dernière année. Son fils, Titus, est mort (mais il le voit en rue). Il vit sous la tutelle de sa fille, Cornelia. Il a un élève, Cornelis Suythof, peintre sans grande originalité, qui apprend que plusieurs crimes particulièrement violents ont été commis dans de grandes familles amstellodamoises. Par hasard, il comprend qu’un tableau à la manière de Rembrandt, au bleu profond, est au centre de l’affaire (qui débouchera sur une vaste manipulation)…
A la lecture de ce roman, j’ai très vite compris que Jörg Kastner avait choisi délibérément cette année-là, car elle reste historiquement floue dans la biographie de Rembrandt. Passé de mode, le vieil homme va livrer encore quelques autoportraits, mais ne connaîtra que tardivement la reconnaissance publique. Alcoolique, dépensier, mettant en danger lui et les siens, il n’est plus que l’ombre de lui-même. Mais au-delà de la figure tutélaire, l’auteur nous décrit tous les aspects d’une société et de sa culture : gastronomie, urbanisme, mode, art de vivre mais également les tulipes, les lieux de plaisirs, les collections, les leçons d’anatomie, la spéculation boursière, les prisons et, même une légende urbaine : la Maison des Eaux, procédé ingénieux pour mener un interrogatoire.
Ceci n’est pas un thriller. Ni un roman policier. Ni même un roman historique, ou de cape et d’épée. Mais bien un peu de tout cela en même temps. Si bien qu’arrivé vers la page 400, je ne me demandais pas comment tout cela allait-il se terminer, mais bien … quand. Bref, pas désagréable, pas emballant, mais si vous n’êtes pas fanatiques des romans picaresques de Michel Zévaco, cette intrigue abracadabrantesque n’est absolument pas faite pour vous.
roman captivant
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