L'académicien Jean d'Ormesson vous présente son dernier livre : la conversation (Héloïse d'Ormesson).
« Il y a des moments où l'Histoire semble hésiter avant de prendre son élan : Hannibal quand il décide de passer les Alpes avec ses éléphants pour frapper Rome au coeur ; César sur les bords du Rubicon ; le général de Gaulle à l'aube du 17 juin 1940, quand il monte dans l'avion qui va l'emmener vers Londres, vers une résistance qui peut paraître sans espoir. C'est un éclair de cet ordre que j'ai tenté de saisir : l'instant où Bonaparte, adulé par les Français qu'il a tirés de l'abîme, décide de devenir Empereur. » À travers une conversation imaginaire et décisive entre Napoléon Bonaparte et Jean-Jacques Régis Cambacérès, son deuxième consul, Jean d'Ormesson explore la tension entre l'esprit révolutionnaire républicain et le désir de puissance. Il met en scène un Cambacérès ensorcelé par le charismartique Bonaparte. Si tous les mots prêtés à Bonaparte ont bien été prononcés par lui, l'auteur forge ce dialogue fictif à la veille de l'avènement du Premier Empire, aux Tuileries, vers le début de l'hiver 1803-1804.
Bien , tout l'art d'imaginer une conversation à partir de phrases réellement exprimées par Napoléon.
Je ne suis pas adorateur des yeux bleus et chemises assorties de Jean d'Ormesson lors de ses apparitions télévisées. J'ai cependant apprécié quelques-uns de ses écrits philosophiques qui manifestent un talent certain de prosélytisme de son goût et art de vivre. J'ai un penchant par ailleurs pour l'Histoire revisitée par des écrivains et j'aime particulièrement les transcriptions de rencontres imaginaires – imaginée la rencontre ou imaginé l'échange. Mon dernier plaisir d'une telle lecture tient à L'Entrevue de Saint-Cloud d'Harold Cobert aux éditions Héloïse d'Ormesson (tiens !), qui met en scène le dialogue de Marie-Antoinette et Mirabeau au petit matin du 3 juillet 1790...
Cela restera encore un bout de temps mon dernier plaisir du genre, La Conversation, entre Bonaparte Premier consul et Cambacérès son Second un soir de l'hiver 1803-1804, étant d'un intérêt très limité - la platitude commence par le titre. Petit livre dans toute l'acception du terme, indigne même quant à son prix de 15 €. Les propos du futur Napoléon ne sont que reprises de tels de ses écrits ou paroles, ceux de son confident ne sont que banalité et flagornerie. A l'école, on appelle çà un devoir bâclé !
Pas mal. Mais rien n'arrive à la cheville du Souper décidément.
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