Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Le fracas d'un amour, par la grâce de l'écriture, se transforme en une quête éminemment poignante. Avec ce premier roman, Benjamin Gara signe une oeuvre magistrale, tant par sa narration que par l'ampleur de son projet romanesque : à partir des décombres d'un amour vécu, perdu, transformé, il crée une langue nouvelle. Dès les premières pages, l'effet tourbillon, un des motifs majeurs du roman, se met en place.
Nous voilà pris dans les entrelacs des émois d'un homme, toujours pressé, qui va apprendre, au fil de son histoire, le temps vécu, le temps perdu, le temps retrouvé. En chemin, il trébuche, nous faisant parfois rire aux éclats, mais c'est un bon bougre, un peu lâche bien sûr, souvent à côté de la plaque. Rêveur nonchalant ou roi de l'esquive, il ne pourra pas s'échapper de lui-même. C'est à corps perdu, littéralement, qu'il se jette dans cette aventure romanesque, avec toute l'acuité d'un innocent qui va faire imploser sa vie au nom d'un amour fou.
Mais ne nous trompons pas, il ne s'agit nullement ici d'un règlement de compte avec l'objet perdu. C'est, ô combien, plus malicieux et bien plus profond... Benjamin Gara aime la langue. Elle devient, sous sa plume, l'intimité absolue qui fait de nous tout à la fois lui, elle, la terre, l'amour, le verbe. Lorsque qu'un amour arabe le rencontre, ce n'est pas uniquement une femme qu'il retrouve : une sonorité arabe éclot aussi dans l'entrelacement de son écriture...
Nadia Meflah.
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Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
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