Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
A l'instar d'autres auteurs de la Basse Antiquité, Macrobe a longtemps été réduit au simple rang de compilateur sans originalité. Bien qu'il essuie de nombreuses critiques à la Renaissance, on dénombre pourtant une trentaine d'éditions imprimées de ses oeuvres entre 1472 et 1597. Les chiffres parlent d'eux-mêmes; Macrobe est présent dans toutes les bibliothèques humanistes. Il constitue un relais essentiel entre une Antiquité idéalisée et une République des Lettres qui cherche ses racines et qui trouve dans son oeuvre, et selon son propre mot, un «garde-manger» de la culture classique. Quelques brillants chapitres sur la fable, l'allégorie, le songe, le style virgilien suffiraient à le rendre indispensable, mais c'est dans la transmission et la lecture conjointe de ses deux oeuvres majeures, le Commentaire sur le songe de Scipion et les Saturnales, que Macrobe accède au statut d'auteur et d'autorité, principalement pour la réflexion qu'il propose sur Virgile, figure tutélaire de l'ensemble de son oeuvre. Macrobe nourrit ainsi une des problématiques majeures de la Renaissance, relative à la question de l'imitation et au statut du poète, conçu tout à la fois comme philosophe et comme théologien.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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