Eva, ingénieure dans une grande société, s'interroge sur le sens de son activité. Elle répond à une annonce concernant un poste sur une petite île déserte, perdue au milieu du Pacifique Sud. Sur place, elle devra réparer une station météorologique et tester la vie en autarcie avec pour seul compagnon, sa chienne, Puce. Une fois arrivée, elle découvre un endroit à la beauté époustouflante. Son désir de nature est comblé, elle s'attelle à sa tâche et découvre une nature foisonnante et des fonds marins plein de vie. Sur l'île, en plus de ses travaux quotidiens, elle arpente son environnement et en explore tous les recoins. Mais la vie en autonomie, sans aide, est-elle réellement possible ? Et un tel endroit, encore préservé, peut-il échapper à la convoitise de la société de consommation ? Va t-elle rester seule sur son île ? Jusqu'où Eva sera t-elle prête à aller pour défendre ses convictions, et sa propre vie ?
D'un côté, une île paradisiaque, où il faut tout de même survivre, de l'autre, une mission minière qui pourrait mettre tout cet équilibre en péril, et au centre, une jeune femme envoyée seule en mission avec son chien, qui va devoir se battre pour préserver l'écosystème. Esthétiquement, c'est magnifique et on se sent en empathie avec le personnage principal, ressentant ses difficultés, ses doutes, sa révolte, mais aussi ses moments d'émerveillement.
La brute et le divin est une BD survivaliste, introspective et de réflexion. C'est une oeuvre accessible à tous, récit écologiste, envoutant qui met en face à face une héroïne contre la destruction des hommes. Les graphismes sont magnifique dans un style lumineux aquarelle. Cette Bd est également un thriller captivant et prenant.
Aventure, écologie et action.
La narration de cette bande dessinée tient au foisonnement de merveilles, de couleurs et de découvertes rencontrées par Eva. Tout illumine, tout surprend. La nature est ici traitée comme un mystère. Eva doit écouter le rythme de l’île et ses particularités. S’ajoute à ce récit l’arrivée des brutes, d’êtres humains venus perturbés tout un éco système. A la beauté colorée et foisonnante de l’île, s’opposent les couleurs grises du bateau, des machines et des chiffres. Le bienfondé de la mission est alors revu par Eva. Elle doit rester vigilante.
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La force de cette BD réside dans les pièges rencontrés par Eva et ses actions quand elle est au pied du mur. Elle ne sait pas comment s’y prendre. Elle se trompe, échoue mais met son intelligence au service de la nature. Elle devient l’alliée de l’île, de ses trésors et surmonte ses peurs. Elle parvient à être humble devant la nature toute puissante. Léonard Chemineau ne quitte pas Eva des yeux. Il l’a suit, l’observe attentivement et déploie, à travers elle, toute une admiration pour la nature, l’environnement. Les couleurs, les bruits associés à l’île prennent de la place et toute la question est de savoir comment décrypter ce langage. Eva doit trouver son rôle dans le cycle de la nature et atteindre un équilibre.
Voici une belle bande dessinée qui sait associer aventure et observation, humilité et action. C’est un éloge de l’intelligence et de l’altruisme.
Quand Eva décide de tout quitter pour répondre à une offre d'emploi plutôt atypique pour une Mission au conservatoire du Littoral, elle ne s'imagine pas la difficulté de cette fameuse "mission".
Sur un atoll perdu au milieu du Pacifique, elle va devoir collecter des données sur la faune et flore, relayer le maximum d'informations et réparer la station météo.
L'endroit est magnifique et les fonds marins gorgés de vie.
(Pour avoir vécu longtemps en Nouvelle-Calédonie, c'était superbe de retrouver ses merveilleux décors maritimes).
Eva est vaillante et courageuse, accompagnée de sa fidèle chienne "Puce" et de 3 poulettes, elle pêche, sème, sillone, collecte, bricole, rafistole, etc. la survie avant tout.
Tout bouscule quand un énorme bateau, une exploration minière du groupe "Alphamet" vient s'implanter en face de son îlot...
Le récit va alors prendre une ampleur dramatique et nous alerter sur les dérives de nos consommations, des énergies renouvelables, etc.
c'est effarant et l'uppercut est franc.
En allant directement plonger au coeur de là où tout débute, l'extraction des matières premières, Léonard Chemineau cherche à nous impacter plus consciencieusement et brusquement sur tout ce qui "s'ignore".
C'est un énième combat de David et Goliath, un duel hors norme et biaisé d'avance, on aura la grande satisfaction dans ce thriller écologique d'entrevoir une lueur d'espoir mais ne soyons pas dupe, le combat est loin d'être gagné.
Ce titre s'adresse au public jeune adulte et adulte à la conscience verte éveillée et celles et ceux qui veulent en découvrir un peu plus sur les impacts que le "progrès" peut générer.
Eva veut du concret, elle veut changer de vie. Après le covid et la fin du télétravail, elle postule à une mission au Conservatoire du Littoral: partir sur une île perdue dans le Pacifique Sud à plus de 4000 km du premier continent pour remettre en état une station météo alimentée par des énergies renouvelables.
Accompagnée de sa chienne Puce, Eva découvre un milieu rare et précieux: plantes, oiseaux, papillons, poissons... Elle se met à la tâche mais le côté paradisiaque va bientôt laisser la place aux difficultés: alimentation, blessure, péripéties climatiques... Jusqu'au jour où elle aperçoit un bateau au large...
Après avoir dessiné "La bibliomule de Cordoue", Léonard Chemineau nous embarque dans un album solo qu'il couvait semble-t-il depuis longtemps. Un récit écologique, métaphorique, qui met Eva aux prises avec l'homme destructeur et qui ne manquera pas de nous faire réfléchir.
Du gris de sa vie d'avant, Eva bascule dans les magnifiques couleurs de cette virgule luxuriante. La nature est superbement dessinée, paisible mais aussi rebelle, Léonard Chemineau la représente dans toutes ses dimensions avec ses sublimes couleurs directes.
Ancien ingénieur spécialiste en environnement et développement durable, Léonard Chemineau nous livre un thriller écologique prenant. Et conforme à ses valeurs, l'album a été pensé pour avoir un impact minimum: papiers recyclés, encres végétales... Raison de plus pour s'y intéresser !
Ingénieure dans une grande entreprise, bien payée, Eva ne se sent pas à sa place.
Elle prend conscience que sa vie ne lui convient pas et décide de tout plaquer en postulant pour une mission gouvernementale consistant à remettre en service une ancienne station météorologique sur une petite île perdue dans le Pacifique, le tout en totale autonomie et en respect du développement durable et des énergies renouvelables.
Seule avec sa chienne Puce, à plus de 4000 km des côtes, Eva va devoir apprendre à survivre seule.
Seule...?
Que font tous ces gens en pleine mer aux abords de son île paradisiaque ?
Je me suis dit : Tiens, une petite lecture chill !
Prise de conscience, sens de la vie, importance des choses vraies, écologie, ooookay !
Plongeons dans le Pacific sud, et entamons ce virage à 90° pour retrouver le véritable essentiel aux côtés d'Eva.
Et puis très vite, le chill s'en est allé !
Déjà parce qu'Eva enchaîne les tuiles, et que, malgré ses explorations de fonds marins somptueux et sa découverte de l'autonomie dans un cadre idyllique, quand dame nature décide que ça ne veut pas...
Blessée dans sa confiance et dans son corps, Eva doute, fait montre de courage, d'abnégation, de fatalisme. En gros, elle passe par tous les états.
Jusqu'à ce que la société la rattrape et lui mette sous les yeux les dangers qui pèsent vraiment pour elle. La goutte d'eau !
Je ne vous en raconterai pas plus, mais l'homme étant ce qu'il est, je vous laisse imaginer le pire.
Eva va devoir puiser dans ses ressources pour sauver ce en quoi elle croit et aller contre corruption, cupidité, égoïsme, hypocrisie, et misogynie.
Quant à Léonard Chemineau, il nous offre, pour son premier album en solo, un véritable bijou graphique au rythme prenant et au personnage principal très attachant !
Certaines planches sont carrément à couper le souffle, enfilez vos palmes !
Un one-shot rythmé, engagé et profondément convaincu, comme son auteur !
« Certaines planches sont carrément à couper le souffle » Je suis complètement d’accord. J’ai eu l’impression d’être en plongée.admirative des fonds marins. Il fait partie du Prix Fnac / France Inter 2024.
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