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Mathilde et Lucien vivent à Paris, dans le même immeuble, mais ne se connaissent pas. Pourtant, ils se ressemblent.
Il n'aime pas danser, elle n'aime pas se déguiser ; il aime les films avec Jean-Louis Trintignant, elle nourrit une passion secrète pour Romy Schneider ; il a gardé le ticket de métro du premier jour où il est allé au cinéma seul, elle a toujours dans son sac le foulard que lui a offert Julien.
Mais surtout, ils ont, depuis l'enfance, la même impression persistante de ne jamais se sentir à leur place nulle part. Ces deux sentimentaux parviendront-ils à se reconnaître dans une foule plus vraiment sentimentale ?
« Ce deuxième roman de Virginie Carton va au-delà de la pure romance en cinémascope. Il brosse deux portraits sensibles, avec tact, pudeur, humour. C'est délicieux. » Delphine Peras, L'EXPRESS.
« L'auteur fait mouche avec cette comédie romantique, douce-amère, intelligente et drôle. » Eliane Girard, PRIMA
Lecture-plaisir avec ce roman tendre et nostalgique de Virginie Carton...
C'est doux-amer, c'est un peu convenu (dès les premières pages, on connaît la fin), mais c'est délicieux ! Dans un monde de presque quadragénaires, on cherche l'âme sœur, on regrette son enfance, on se remémore les années 1980 (ah les refrains entêtants ! ça m'a beaucoup amusée de retrouver quelques "tubes" du TOP50 de l'époque !!), on se la joue chabada-bada... Trintignant à Deauville, la peur des fantômes et des voisins qui refusent de grandir, l'amour et le chocolat...
Un bon moment, léger mais beau comme la chanson de Souchon qui sert de titre au roma. J'ai aimé de nombreuses petites phrases sur le monde qui va trop vite et sur la vanité de nos relations humaines. Léger certes, mais pas inconséquent ;o)
« On porte en soi des images de films, des chansons qui surgissent à des moments inattendus de nos vies, qui font de nous quelqu’un ayant appartenu à une époque. Il nous reste des empreintes de ces histoires qui nous ont marqués, de ce temps où nos vies étaient vierges et où l’on croyait la blancheur éternelle. On voulait que notre vie ressemble à ce moment là, à ce plan parfait. » C’est Virginie Carton elle-même qui nous donne les clés de ce roman, tout en nous expliquant le titre emprunté à Alain Souchon. Le chanteur fera du reste une apparition dans ce roman que j’ai lu d’une traite et qui restera l’un de mes coups de cœur de 2014.
Deux personnages vont se croiser au fil de ces pages. Il y a d’un côté Lucien qui s’imagine bien en Jean-Louis Trintignant, au point de louer une Ford Mustang 1966 pour aller se promener sur la plage de Deauville. Mais rien ne se passe comme dans le film…
De l’autre côté, il y a Mathilde, tombée amoureuse de la Romy Schneider de César et Rosalie, une référence qui manquera à sa coiffeuse bien décidée à lui faire une tête de Sissi. Deux solitudes qui sont à la fois si proches et si lointaines. Lucien et Mathilde habitent le même immeuble, vont se retrouver sans vraiment pouvoir faire connaissance lors de la soirée costumée organisée pour faire connaissance avec les voisins. Ils vont poursuivre leur existence à la recherche de l’âme sœur, l’un en se distrayant avec ses nouveaux amis, en allant faire un tour du côté du Festival d’Avignon, l’autre en s’appliquant à fabriquer des chocolats, alors que sa mère la voit à un poste de cadre supérieur et en allant retrouver ses camarades de classe lors d’une soirée Copains d’avant. L’occasion pour l’un comme pour l’autre de constater le décalage entre leur vie et celle de leur entourage.
« Le temps pouvait passer, sa vie s’enliser dans un quotidien que rien ne bousculait. Chaque année les arbres demeuraient à leur place, immuables. Chaque année, ils redonnaient des feuilles, des fleurs. Imperturbables aux dépressions des hommes, ils marquaient le retour de la belle lumière, dans un silence plein d’humilité et une constance admirable. La nature était sans nul doute le seul élément de la vie de Lucien qui restait en phase avec ses convictions. »
Accompagnés par la bande-son qui a bercé leur jeunesse, Mathilde et Lucien vont finir par se retrouver et Virginie Carton nous prouver avec un humour léger que la nostalgie est bien ce qu’elle était. https://collectiondelivres.wordpress.com/
Partir à la découverte d'un auteur que vous n'avez jamais lu, d'un roman dont la quatrième de couverture est pour vous plein de promesses, c'est un peu comme se rendre à un premier rendez-vous amoureux. Les questions affluent va-t-il me plaire, ne vais-je pas être déçue ? Sommes-nous faits l'un pour l'autre... ? Alors, lorsque la magie opère, lorsque les mots coulent et vous emportent, lorsque l'histoire vous touche et que les personnages vous renvoient à ce que vous êtes, avez été ou rêver d'être, votre cœur se met à battre plus fort, à vibrer... Vous venez d'éprouver un très gros coup de cœur.
La blancheur qu'on croyait éternelle est de ces livres au ton si juste qui collent longtemps au cœur et ... à l'âme. Un roman qui s'inscrit mélodieusement dans notre histoire commune tant à travers les musiques, les films, et les moments historiques que nous avons tous partagés. Virginie Carton nous livre un récit qui le temps d'une délicieuse parenthèse, donne au lecteur le sentiment de plus être qu'un mais au contraire de faire partie d'un groupe, d'appartenir à une communauté qui partage les mêmes souvenirs.
Paradoxalement, La blancheur qu'on croyait éternelle aborde avec une douce pudeur empreinte d'humour la solitude de deux êtres Mathilde et Lucien qui, depuis toujours, ne trouvent pas leurs marques dans un monde qui va trop vite, dans lequel tout est formaté et qui porte en étendard la performance, le paraître et l'optimisation du temps. L'un comme l'autre peine à s'adapter à cette époque, à se conformer à ce que l'on attend d'eux. Mathilde et Lucien se sont deux solitudes qui se croisent, qui se frôlent, qui se manquent, pour on l'espère tout au long de la lecture mieux se trouver.
Virginie Carton à travers des personnages tellement attachants porte un regard juste et sensible sur notre société, sur les rapports qui la composent. Elle aborde avec une simplicité touchante et désarmante la complexité de la vie. De sa plume aussi mélodieuse que cinématographique, l'auteur compose un roman sincère dans lequel deux étrangers - qui n'en sont pas moins des âmes sœurs - se rencontrent.
Ce joli roman au titre musical est un petit diamant, tel celui que nous posions sur nos vinyles préférés. Une douce mélodie qui rassérène, et qui touche au plus profond. Un livre qui est déjà devenu pour moi un livre-doudou, de ces livres vers lesquels l'on revient souvent, juste pour se faire du bien à l'âme et au cœur...
C’est une petite bulle de nostalgie, un délicieux chocolat à croquer. Cette histoire c’est les deux vies en parallèles de deux personnages atypiques Mathilde et Lucien. Leur seul tort à tous les 2 c’est de ne pas être en phase avec notre société des années 2000 ultra connectée, toujours en mouvement et qui consomme l’amour comme un burger au fast food.
Mathilde a fait de brillantes études HEC et elle est vendeuse dans une chocolaterie parisienne, elle a 34 ans et elle est d’origine bretonne. Elle une adoration sans borne pour Romy Schneider et espère trouver un compagnon qui saura apprécier sa timidité, aimer regarder des films avec elle dans leur appartement.
Lucien a 37 ans il a monté récemment son cabinet de pédiatre, il est gentil, très poli et ponctuel et il est fasciné par Jean Louis Trintignant et ses films. Il espère trouver une jeune femme avec une certaine classe avec qui il pourra partager un bel appartement à Paris.
Ces 2 êtres célibataires et qui se sentent de plus en plus en décalage avec les codes sms, l’incursion et l’asservissement des nouvelles technologiques types facebook ou autre. Ils ont un point commun ils vivent dans le même immeuble, se croisent chaque jour et ne se voient pas.
J’ai adoré l’ambiance de ce roman les références aux films des années 60-70, aux pubs, chansons des années 1980. La vision de notre époque où croire et aimer en des choses démodées vous font passer pour un extraterrestre et qui montre comment dans notre époque utraconnectée on peut être seul. Les références aux chansons de Goldman, Gold sont excellentes. J’ai adoré cette ambiance « vintage ».
Les rêveries de ces grands romantiques, leurs tentatives pour s’intégrer dans notre société avec la soirée déguisée chez leurs voisins ou la fête copains d’avant pour Mathilde sont excellentes. Il y a beaucoup d’humour et de tendresse dans le récit et on suit avec plaisir ces 2 personnes qui ne sont pas nées à la bonne époque.
Les personnages secondaires sont bien trempés entre l’ado attardé informaticien , le trentenaire célibataire qui après une rupture ne pense qu’à s’amuser, un jeune papa débordé qui essaye au mieux d’éduquer ses enfants 1 weekend sur 2. De même, la mère possessive et culpabilisante de Mathilde qui la rabaisse sans arrêt ; la fausse amie Eléonore qui essaye de la caser, sont vraiment bien croquées et réalistes font sourire.
Enfin, la conclusion du roman sous forme de témoignage comme dans les films, j’ai adoré, à certains moment j’avais l’impression d’être au cinéma dans un vieux film avec les très belles descriptions des paysages de Deauville, de Bretagne un régal.
Donc n’hésitez croquer à pleine dent dans ce magnifique récit emprunt de nostalgie, d’humanité, de vérité et de fantaisie et assumez comme Mathilde et Lucien votre côté démodé et qui démontre qu’on n’est pas obligé de suivre aveuglément les codes et que finalement les sentiments eux ne se démodent pas. Ce roman c’est comme un chocolat à la fois croquant, tendre et pétillant à la lecture alors craquer pour lui.
Un excellent souvenir de lecture à consommer sans modération, il fait du bien ce livre.
Le titre du livre est bien tiré de la chanson d'Alain souchon, qui, d'ailleurs, passe dans le livre, mine de rien ;0) L'écriture est légère, aisée. L'histoire est plutôt simple : une femme, mathilde, qui serait bien née à l'époque de Roy Schneider....un homme Lucien, qu serait bien née en tant que Jean Louis Trintignant.... Chacun rêve d'une vie de couple rangée... tous deux sont voisins... Et ne se voient pas... Tous les 2 ne sont pas nés à la bonne époque et n'arrivent pas à rentrer dans les nouvelles technologies et les conventions d'aujourd'hui... Sympa à lire et fait réfléchir sur les valeurs de chacun et les priorités...
Lucien est pédiatre, célibataire, il approche de la quarantaine. Il n' pas d'amis, n'en n'a jamais eu ou alors pas longtemps. Il a une passion pour Jean-Louis Trintignant. Passion qui le pousse à prendre le chemin de Deauville à bord d'une Ford Mustang de location en souvenir du film Un homme et une femme de Claude Lelouch.
"Lucien filait sur l'autoroute , la musique de Francis Lai dans l'habitacle, alors que les plaines fuyaient à toute allure, cédant peu à peu la place aux vallons blancs. Il était comme un enfant, comme un fou, roulant vers un rêve, au milieu d'un rêve."
Mathilde est vendeuse en chocolaterie, comme Lucien elle n'a que très peu d'amis, elle a du mal à se remettre de sa séparation d'avec Julien qui pourtant commence à dater. Toute petite elle a été marquée par la mort de Romy Schneider et en a conçu une véritable passion pour l'actrice. Mathilde est sans arrêt harcelée par sa mère qui lui reproche d'être encore célibataire et que son métier ne corresponde pas au poste auquel elle pourrait prétendre suite à de brillantes études. Sa mère ne cesse de la rabaisser.
" Jamais elle ne lui avait dit, à elle, qu'elle était une brillante enfant. La replonger dans ses douleurs de petite fille, c'était non seulement la maintenir dans ce rôle, mais aussi refuser de lui reconnaître le chemin parcouru et son son éventuelle légitimité à devenir mère à son tour."
Le destin de ces deux êtres décalés par rapport à leur époque vont se croiser à plusieurs reprises. Ils habitent sans le savoir dans le même immeuble.
Les personnages de Mathilde et Lucien sont très attachants car ils rappellent à chacun d'entre nous une part de nous mêmes. Nous avons tous en nous le même désir que Mathilde, imitant Romy Schneider, qu'on nous laisse tranquille, de vivre dans notre bulle avec nos passions sans se laisser aller au diktat de la mode. Nous aussi comme Lucien nous pouvons avoir envie sur un coup de tête de prendre la route pour Deauville avec dans les oreilles les musiques qui ont bercé notre adolescence même si l'on sait qu'il ne reste pas grand chose de Deauville sans Trintignant.
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