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La baronne meurt à cinq heures

Couverture du livre « La baronne meurt à cinq heures » de Frederic Lenormand aux éditions Le Livre De Poche
Résumé:

Qui a osé assassiner la baronne chez qui Voltaire coulait des jours heureux ? En ce froid février 1733, c'est la rue qui attend notre philosophe (ou pire, la Bastille !). Il lui faut donc retrouver le criminel sans délai avant que celui-ci ne s'en prenne à d'autres honnêtes gens - à lui-même,... Voir plus

Qui a osé assassiner la baronne chez qui Voltaire coulait des jours heureux ? En ce froid février 1733, c'est la rue qui attend notre philosophe (ou pire, la Bastille !). Il lui faut donc retrouver le criminel sans délai avant que celui-ci ne s'en prenne à d'autres honnêtes gens - à lui-même, par exemple. Heureusement, avec l'aide providentielle d'Émilie du Châtelet, Voltaire ne manque pas de ressources. Brillante femme de sciences, enceinte jusqu'au cou, celle-ci va l'accompagner dans son enquête où les subtilités féminines triompheront bien souvent de la philosophie. Ensemble, ils devront affronter de redoutables héritières en jupons, des abbés benêts et des flûtistes sanguinaires, décrypter des codes mystérieux, et surtout échapper à un lieutenant général de police prêt à embastiller Voltaire au moindre faux pas...

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Avis (4)

  • Voltaire, LE personnage de ce roman, évidemment.
    Haut en couleur, exubérant, véritable coucou pour qui «on est jamais si bien chez soi que chez les autres» et ne demandant qu' «un joli salon avec une cheminée qui tire bien», imbu de sa personne, pour qui «les seuls défauts insupportables sont...
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    Voltaire, LE personnage de ce roman, évidemment.
    Haut en couleur, exubérant, véritable coucou pour qui «on est jamais si bien chez soi que chez les autres» et ne demandant qu' «un joli salon avec une cheminée qui tire bien», imbu de sa personne, pour qui «les seuls défauts insupportables sont ceux d'autrui», nombriliste n'appréciant les discussions sur l'art que lorsque le sujet est l'une de ses œuvres, ayant une très haute opinion de son talent d'écrivain et de philosophe, se qualifiant lui-même de «flambeau de la résistance à l'obscurantisme». Bref, quasiment imbuvable, mais terriblement attachant.
    Ayant perdu son domicile à la mort de son protecteur, il profite de l'enterrement de celui-ci pour en retrouver un autre, en l'occurrence chez une baronne qui malheureusement lui fait faux bond quelques temps plus tard, victime d'un assassin qui «connaît la musique».
    La police, en la personne du lieutenant général René Hérault, peu désireuse d'ébruiter cette affaire, propose un marché de dupe à Voltaire: la découverte du tueur en échange d'une certaine indulgence par rapport à des écrits qui pourraient lui valoir un nouveau séjour à la Bastille.
    Un quiproquo avec un conducteur de calèche amène Voltaire à rencontrer Emilie, très enceinte marquise du Châtelet délaissée par son militaire de mari, en qui Voltaire trouve une associée particulièrement motivée.
    Ce duo devient trio avec l'Abbé Linant, ecclésiastique dévoué mais peu futé, plus porté sur les nourritures terrestres que spirituelles, ce qui convient fort bien à l'iconoclaste Voltaire. Ensemble, ils doivent mener à bien la mission confiée au philosophe pour lui éviter les désagréments promis par le sieur Hérault, à partir d'énigmatiques indices composés de notes de musique formant des thèmes peu harmonieux à l'oreille.
    Il leur faut en parallèle démêler un imbroglio lié à l'héritage de la baronne convoité par plusieurs prétendantes bien déterminées à faire valoir leur légitimité à accéder au pactole, et qui sont également des suspectes toutes désignées, meurtre et héritage faisant souvent bon ménage.
    Le récit est plein d'humour, très théâtral, vaudevillesque même avec des situations plus burlesques les unes que les autres, l'auteur utilisant le comique de répétition lorsque l'écrivain, évoquant régulièrement sa future oeuvre, son Eriphyle, provoque chez ses interlocuteurs décontenancés de cocasses réactions.
    Les personnages, emmenés par un Voltaire très en verve, rivalisent en bons mots et réparties, maniant l'ironie, voire le cynisme, dans des dialogues savoureux rendant la lecture particulièrement vivante et distrayante.
    Après ce premier opus très réussi de la série «Voltaire mène l'enquête», je pense que je vais dévorer dans l'ordre de parution la suite des aventures du philosophe/écrivain.

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  • La philosophie au service du crime…
    Imaginez-moi dans ma cuisine excité à l'idée d'ouvrir mon colis des éditions Le Livre de Poche… Imaginez ma tête en découvrant ce livre La Baronne meurt à cinq heures : moi qui n'apprécie pas du tout, mais vraiment pas du tout, les romans policiers...
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    La philosophie au service du crime…
    Imaginez-moi dans ma cuisine excité à l'idée d'ouvrir mon colis des éditions Le Livre de Poche… Imaginez ma tête en découvrant ce livre La Baronne meurt à cinq heures : moi qui n'apprécie pas du tout, mais vraiment pas du tout, les romans policiers historiques et encore moins les romans policiers où les enquêteurs sont des personnages connus dont l'activité principale est à 2000 lieues du milieu de la police... Bref, une grosse déception s'est emparée de moi. Souhaitant au plus vite finir le supplice que serait pour moi la lecture de ce livre, j'ai décidé de l'attaquer sur le champs... "Plus vite je commence, plus vite je termine..." ! Et là, ce que vous ne pouvez pas imaginer c'est la surprise que j'ai eue ! CE LIVRE EST TOUT SIMPLEMENT GÉNIAL ! Frédéric LENORMAND nous dépeint le Paris du XVIIIème siècle avec un grand talent. Le personnage principal n'est autre que le philosophe Voltaire qui doit résoudre une enquête pour crime afin de ne pas être lui même inculper. Pour cela, il rencontre la marquise Émilie du Châtelet enceinte jusqu'au cou mais pleine d'une énergie débordante, femme savante de surcroît et d'une audace bien en avance sur les femmes de son temps. Ce groupe est complété par l'abbé Linant, d'une grande naïveté. Face à cette milice, quatre héritières à qui pourraient profiter le crime et des brigands prêts à tout pour faire taire notre philosophe. Des codes musicaux et picturaux font vivre cette énigme. Voltaire enquêteur ? et oui ! La force de ce livre : un humour distillé tout au long des pages où l'auteur à l'écriture percutante fait avancer ce scénario à coup de figures de styles distrayantes. Bref très réticent à la lecture du résumé, j'ai été conquis lors de la lecture des 270 pages suivantes de ce livre que je n'ai pas quitté ! Alors ne faîtes pas comme moi, ne soyez pas borné par des préjugés... Lisez !

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  • Roman caustique ( un peu ), intrigue légère teintée d' humour où l' on apprend d' ou vient l' expression "fauteuil Voltaire" :)))

    Roman caustique ( un peu ), intrigue légère teintée d' humour où l' on apprend d' ou vient l' expression "fauteuil Voltaire" :)))

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  • Le roman policier historique,je lui trouve souvent un air de déjà lu et je peux m'y ennuyer.Il n'en est rien de celui-la grâce à un humour omniprésent qui fait vivre les personnages d'une façon très originale.A lire,même si l'on n'aime pas le genre policier.

    Le roman policier historique,je lui trouve souvent un air de déjà lu et je peux m'y ennuyer.Il n'en est rien de celui-la grâce à un humour omniprésent qui fait vivre les personnages d'une façon très originale.A lire,même si l'on n'aime pas le genre policier.

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