Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
[ya khawal!] s'exclamait la grand-mère de Nour, sa téta. Une expression usuelle dans leur communauté égyptienne copte, bien qu'elle signifie « ma tapette ». À travers l'apprentissage de la langue de sa famille paternelle, l'autaire découvre que cette expression réfère aussi à des danseurs habillés « en femme » sous l'occupation ottomane au 19e siècle. L'imaginaire de Nour Symon s'illumine devant les photos de ses ancêtres queer, puis de la connection étrange avec son enfance passée à Ville Saint-Laurent.Dans Khawal, le privilège de la beauté, poèmes, lettres, récit, essai et partitions musicales s'entrecroisent. Nour Symon questionne ses intersections, rend hommage aux familles choisies, partage des recettes égyptiennes millénaires et offre à voir sa complexité comme des tiroirs de breloques-trésors grand ouverts.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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