Des incontournables et des révélations viendront s'ajouter à cette liste au fil des semaines !
Pour la première fois en France, un ouvrage est consacré aux trois écrivains viennois Robert Schindel, Robert Menasse et Doron Rabinovici.
Publiés entre 1991 et 2001, leurs romans attirent l'attention sur une dichotomie : celle qui sépare juifs et non-juifs lorsqu'il s'agit de se souvenir de la Shoah. Comment le roman, produit d'essence littéraire, s'érige-t-il en savoir historique ? En s'inscrivant dans une continuité littéraire qui intègre la fracture de l'Histoire, les romans chargent la langue allemande de porter un souvenir qui en fait lui appartient.
Robert Schindel définit le judaïsme comme résistance, Doron Rabinovici propose l'abolition du juif errant et Robert Menasse dessine pour l'Histoire une voie nouvelle. Tous refusent la fatalité que la linéarité de l'Histoire impose. L'examen approfondi du rapport de ces romans non-historiques à l'Histoire permet d'affirmer que le roman viennois, d'abord défini comme le lieu du souvenir, s'avère être mémoire de l'Histoire : Le devoir de mémoire que les écrivains assignent à l'écriture, et que la lecture perpétue, contribue à la constitution d'un souvenir qui esquisse le dépassement d'apories historiographiques et qui tente d'élaborer une mémoire réconciliatrice entre les Hommes.
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