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" john barleycorn " (littéralement " john graindorge "), c'est, pour l'américain de la rue, la personnification familière de l'alcool - c'est-à-dire du whisky -, le mauvais génie des compagnons de comptoir, le dionysos du pauvre.
Publié en 1912, soit quatre ans avant la mort de london, c'est son dernier grand livre, qui eut à l'époque un retentissement énorme. il y raconte sa vie - toute sa vie - mais vue à travers la lentille déformante de la bouteille. son autobiographie d'alcoolique en quelque sorte. un récit lucide et terrible. avec cet ouvrage, la collection " libretto " poursuit la publication pour la première fois dans des traductions entièrement revues et complétées - de l'essentiel de l'oeuvre de jack london : oú l'on découvre enfin le vrai visage d'un écrivain qui reste, mieux que jamais, à la source de notre modernité.
Autobiographie passionnante.
A peine quatre ans avant sa mort, Jack London décide de dévoiler sa vie au côté de son compagnon de route indéfectible et pervers qui, depuis son adolescence ne l’a jamais quitté, se postant à tous tournants et carrefours de son existence, le menant aux plus hauts sommets et le précipitant dans les pires cauchemars.
Ainsi Jack London nous raconte sa relation à l’alcool qu’il personnifie sous le nom de John Barleycorn, soit John ‘Grain d’orge’, le créditant et l’endettant sans relâche dans un jeu de cache-cache moral permanent. Sans fard, il décrit avec justesse son addiction des premières cuites de jeunesse à l’infernal engrenage.
« J’ai tenté de mon mieux de faire entrevoir l’intimité d’un homme qui partage sa demeure avec John Barleycorn. »
Le livre explose du dynamisme d’un homme mordant la vie à pleines dents, habité par la rage de vivre et la volonté de réussite, de miséreux laborieux à la riche lumière d’un écrivain phare, quand les vingt dernières pages sont d’une intensité crépusculaire et nous font entendre un récit quasi testamentaire.
D’un corps fort, élastique et pétant de santé, Jack London à 41 ans, voit sa vitalité physique déserter son corps ravagé par l’alcool et diminué par les maladies successives telles la malaria, les fièvres tropicales, perclus de rhumatismes et la peau atteinte par la maladie du soleil (Lupus érythémateux)…
« John Barleycorn » sera un des derniers romans, mais sera le dernier très grand roman, signé par le prolifique et talentueux écrivain qui laissa après sa mort en novembre 1916, plus de 50 livres indémodables dont Croc-Blanc et Martin Eden.
Cette autobiographie est prenante et émouvante.
Excellent . Qu’il est pervers ce john Baleycorn!
Pensée a tous ceux qui essaient de se sortir de ce fléau , surtout quand on connaît l’attitude malveillante de l’etat.
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