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- Un roman destiné aux adultes, drôle mais piquant à l'humour mordant sans être crasse. - Un personnage principal pince-sans-rire et touchant, extrêmement incarné, flanqué de son frère-le-vampire avec qui il ne s’entend... pour le moins pas toujours. - Un premier tome de série qui peut tout à fait se lire seul, comme une des aventures de ce cher Johannes Cabal. - Un univers loufoque, à la manière d’un Pratchett gothique. - Brillamment écrit et méchamment drôle, "Johannes Cabal le Nécromancien" combine les frissons des contes gothiques à l'ancienne (La Légende de Sleepy Hollow), l'humour espiègle de Wicked et les charmes sophistiqués de Jonathan Strange & Mr. Norrell et transforme la légende faustienne en une nouvelle aventure fraîche, irrévérencieuse et irrésistible.
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--- En résumé ---
En toute objectivité, le premier tome de Johannes Cabal est bon ! Il devrait même plaire à tous les amateurs de fantasy humoristique. Personnellement, j’aurais souhaité que l’intrigue soit plus approfondie, mais telle n’était pas la volonté de l’auteur, et je le comprends puisqu’il désirait avant tout conserver une ambiance légère.
Voyons cela plus en détail !
--- Sous le signe de l’humour ---
L’histoire débute par l’arrivée de Johannes Cabal en enfer – j’ai adoré la manière dont Jonathan L. Howard imagine ce dernier ! – dans le seul but de récupérer son âme. Et dès les premières lignes, j’ai apprécié le ton délicieusement décalé, la plume divinement mordante. De piques acerbes en réflexions inattendues, j’ai aussitôt accroché à l’ambiance… pour m’en lasser quelque temps plus tard. Et oui, ce sont des choses qui arrivent !
Quoi qu’il en soit, j’ai souri et même ri à plusieurs reprises. Alors, si vous êtes sensible à l’ironie, aux comparaisons douteuses et à l’audace que représente le fait de se moquer de la mort sous toutes ses formes, c’est sûr, le style de Jonathan L. Howard est fait pour vous !
--- Une intrigue linéaire, quoique… ---
Après une petite centaine de pages, j’ai craint que l’intrigue ne se révèle répétitive. Rappelons que le héros doit collecter cent âmes pour pouvoir récupérer la sienne, raison pour laquelle il échafaude des plans afin de piéger ses victimes. Plus exactement, un plan pour chaque victime.
Sans autre enjeu que celui-ci, j’ai quelque peu décroché, je l’admets. Mais le pire était à venir, puisque l’un des chapitres est en partie rédigé de la main d’un enfant avec toutes les fautes d’orthographe que cela inclut. Or, ce n’est pas un procédé que j’affectionne, à plus forte raison lorsque les passages concernés n’apportent rien de fondamental à l’intrigue.
Heureusement, le scénario emprunte une autre direction par la suite, même s’il reste centré sur la récolte des âmes. Mère désespérée, tueur en série et policier à la retraite font finalement leur entrée, ravivant finalement mon intérêt. En outre, les trahisons, faux-semblants et coups fourrés du dernier tiers, bien qu’un peu tirés par les cheveux, pimentent sans conteste l’histoire.
--- Rivalité fraternelle ---
Lorsque Johannes Cabal sollicite son frère pour l’aider dans sa quête, j’avoue ne pas avoir compris quelle était la nature exacte de leurs rapports. À l’évidence, ce ne sont pas les meilleurs amis du monde. J’étais donc frustrée de ne pas obtenir d’explications, toutefois j’ai rapidement compris que l’auteur comptait aborder la question tout au long du livre. Sous couvert d’un pari risqué, ce dernier explore toute la complexité de cette relation tantôt chaleureuse, tantôt explosive – enfin, surtout explosive !
Dans ce contexte, tous les coups sont permis lorsque l’un estime que l’autre n’a pas agi comme il le devait. Et puisque la mort n’est plus vraiment un frein…
--- Des enjeux dissimulés ? ---
Même si le ton se veut désopilant et l’atmosphère légère, le roman comporte de véritables enjeux. Alors, certes, les héros ne semblent jamais prêter attention aux conséquences de leurs actes – pour preuve, Johannes a vendu son âme à Satan ! -, cependant le dénouement laisse présager un sens à cette quête. En vérité, ma déception est liée à cette signification que l’on ignore jusqu’à la fin. Pourquoi n’a-t-elle pas été abordée plus tôt ?
Bref, j’aurais préféré une intrigue sérieuse parsemée de quelques touches d’humour, or c’est tout l’inverse que propose Jonathan L. Howard. Un parti pris que je respecte malgré mon ressenti mitigé !
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