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Jean Lurçat

Couverture du livre « Jean Lurçat » de Gerard Denizeau aux éditions Lienart
  • Date de parution :
  • Editeur : Lienart
  • EAN : 9782359060997
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Première monographie de Jean Lurçat, cet ouvrage retrace toute la carrière d'un artiste complexe, créateur et rénovateur, mondialement connu pour ses tapisseries mais aussi peintre majeur à redécouvrir. Sentinelle du monde comme il aimait à se présenter lui-même, Lurçat aura promené sans trêve... Voir plus

Première monographie de Jean Lurçat, cet ouvrage retrace toute la carrière d'un artiste complexe, créateur et rénovateur, mondialement connu pour ses tapisseries mais aussi peintre majeur à redécouvrir. Sentinelle du monde comme il aimait à se présenter lui-même, Lurçat aura promené sans trêve son regard visionnaire à l'affût des périls, discernant toujours les premiers signes des grands désastres de son temps. Longtemps après la fin des tragédies du XXe siècle, une vision de cauchemar persiste au coeur même de ses chants les plus vigoureusement optimistes. Ses oeuvres racontent l'histoire de son époque.
Refusant de considérer tout schéma préétabli, il modèle les fruits de son imagination, toujours féconde, selon les règles de son propre univers plastique. Ce qui explique le caractère fébrile de son activité artistique et la multiplicité de ses moyens d'expression : huile, gouache, aquarelle, dessin (lavis, mine de plomb, encre, pastel), gravure (eau-forte, lithographie), tapisserie, céramique, décor d'intérieur, décor de scène, papier peint, bijou, verre, poème... Jean Lurçat est animé d'une appétence de création.
Dans le même temps, son attention à l'endroit des problèmes esthétiques ne faiblit jamais. Formé par Victor Prouvé, chef de l'École de Nancy, il a été plongé tout jeune dans le creuset de l'Art nouveau. Ses expériences initiales l'ont conduit dans les cercles expressionnistes allemands. Il fréquente les cubistes, parfois intimement (Marcoussis, Braque), admire Matisse, rôde aux lisières du surréalisme. Plus tard, c'est avec une détermination virulente qu'il s'engagera dans le grand débat réaliste qui, au temps du Front populaire, agitera les milieux artistiques. La trace de tous ces contacts, discrète mais indélébile, se lit dans son oeuvre.

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