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Je suis une merde et je compte bien le rester

Couverture du livre « Je suis une merde et je compte bien le rester » de Rebecca Niazi-Shahabi aux éditions Mazarine
  • Date de parution :
  • Editeur : Mazarine
  • EAN : 9782863744291
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Cet anti-manuel de développement personnel est une critique en règle du principe même de ce type de conseils. L'auteure s'y insurge contre l'obligation qui nous est faite de nous améliorer constamment. Ne serait-il pas plus raisonnable d'admettre qu'il est difficile, voire impossible de changer... Voir plus

Cet anti-manuel de développement personnel est une critique en règle du principe même de ce type de conseils. L'auteure s'y insurge contre l'obligation qui nous est faite de nous améliorer constamment. Ne serait-il pas plus raisonnable d'admettre qu'il est difficile, voire impossible de changer véritablement, et ne vaudrait-il pas mieux renoncer ainsi à des ambitions hors de notre portée et qui rendent tout épanouissement impossible ? À quoi bon accumuler les bonnes résolutions suivies d'échecs arrêter de fumer, se mettre au régime, faire du sport, apprendre une langue étrangère, se mettre à la poterie ?... Est-ce vraiment la clé du bonheur ?
On nous a si bien seriné qu'il faut « se réaliser » que nous nous soumettons de notre plein gré à cette pression, et sommes dévorés de sentiments de culpabilité. Ce dictat du coup de pied dans le cul est la garantie de nous enfoncer profondément dans l'insatisfaction.
Restons stressés, gros, incultes... bref, nuls peut-être, mais plus heureux !
Il faut cesser de croire qu'on a au fond de soi un Moi meilleur qui ne demande qu'à s'extérioriser dès qu'on aura triomphé de ses failles.
Sous des dehors provocateurs, l'auteure se livre à des considérations plus profondes et stimulantes sur le regard impitoyable que nous portons sur nous-mêmes, et sur la manière dont nous réussissons ainsi à tout gâcher en cherchant à nous améliorer pour être plus conformes à des exigences sociales que nous avons acceptées sans broncher.

D'origines iranienne et israélienne, Rebecca Niazi-Shahabi est née en Allemagne et a vécu au Maroc. Elle réside aujourd'hui à Berlin, où elle est journaliste et où elle anime des conférences . Elle est déjà l'auteur de sept ouvrages, dont plusieurs best-sellers.
 

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Avis (1)

  • Je tiens à remercier dans un premier temps les éditions Mazarine et Netgalley pour cette lecture.

    «Je suis une merde et je compte bien le rester » se définit comme un anti-manuel de développement personnel. C’est la raison pour laquelle je me suis jetée à corps perdu dans sa lecture.

    Et...
    Voir plus

    Je tiens à remercier dans un premier temps les éditions Mazarine et Netgalley pour cette lecture.

    «Je suis une merde et je compte bien le rester » se définit comme un anti-manuel de développement personnel. C’est la raison pour laquelle je me suis jetée à corps perdu dans sa lecture.

    Et qu’est-ce qu’il fait du bien ! Il m’a redonné le sourire et m’a permis de renouer avec les livres de développement personnel : mais ce n’est pas vraiment son but. Je vais commencer par parler de ce que j’ai apprécié dans ce livre et je finirais par mes réserves.

    J’ai adoré les explications accessibles à tous et facilement assimilables. Dès le début, par exemple, l’auteure nous explique pourquoi, entre autre, nous trouvons plus « réalistes » les sitcoms plutôt que les autres séries. Il faut dire qu’elle prend deux séries connues de tous pour les comparer : Alf, l’extra-terrestre pour la sitcom et Le destin de Lisa pour la série. Dans Le Destin de Lisa, pour les ignorants, Lisa est une fille qui se laisse aller physiquement, qui commence comme secrétaire dans une grosse boîte de mode. Et puis, bien sûr, elle tombe amoureuse de David, le beau patron. Dès le départ, on se doute qu’il se passera forcément quelque chose entre eux. Et c’est là où veut en venir Rebecca Niazi-Shahabi. En réalité, la secrétaire qui passe inaperçu ne finira jamais avec le patron et ne deviendra jamais le numéro deux de la boîte. Une étude a démontré que les téléspectateurs préféraient voir Alf (même si encore une fois, jamais on ne verra d’extra-terrestre en vrai dans sa cuisine) parce qu’il est bougon et qui le restera. Et en plus, on l’apprécie pour ça parce qu’il est proche de nous : il nous ressemble.

    Ce que j’ai aimé aussi, c’est que l’auteure démonte toutes les recommandations que les livres de développement personnel nous assènent : comme par exemple, le fait que l’on ne puisse pas changer les autres et que c’est à nous d’adapter notre comportement aux autres. Ça a le don de m’énerver au plus au point cette recommandation. L’auteure nous démontre que cet argument n’est pas valable. Et je la rejoins parfaitement sur ce point.

    Pour en venir à mes réserves, j’avoue que je ne suis pas d’accord avec elle sur le fait qu’il ne faut pas chercher à tout prix à s’améliorer. Le régime, dont elle donne l’exemple à plusieurs reprises, est pour elle inefficace et source de stress, et finit souvent par un échec. Jusqu’à là, je suis d’accord avec elle. Mais, je pense tout de même qu’il faut avoir des objectifs dans la vie et que le régime en fait partie. S’aimer physiquement est pour moi nécessaire et fondamental. Je ne cite que cet exemple car c’est celui sur lequel j’ai commencé à m’éloigner de son avis.

    Je recommande pourtant ce livre car il m’a redonné le sourire et m’a conforté dans le fait que, oui, il faut que je continue à me fixer des objectifs, et non, ce n’est pas grave si je n’y arrive pas.

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